Ne comptez pas pouvoir y jouer tout de suite, Ubisoft lui-même étant incapable de révéler une fenêtre de sortie, même vague. Parce que lui-même ne sait pas quand le jeu est terminé, d’après ce que nous disent les développeurs. Le titre est pourtant en développement depuis environ trois ans, ce qui témoigne assez bien de l’ambition du titre. Notons tout de même que pour une fois, les studios canadiens ne sont pas impliqués : c’est Ubisoft Paris (qui en fait est situé à Montreuil mais c’est moins glamour) qui dirige le développement du titre, avec le soutien d’Ubisoft Montpellier, Annecy et Reflections. À l’exception de ce dernier, basé au Royaume-Uni, c’est donc un développement très français.
Ghost Recon Wildlands est un Ghost Recon, c’est-à-dire qu’on incarne une unité de forces spéciales secrète chargée de faire le sale boulot. La nouveauté, c’est qu’ici on a affaire à un open world, ce qui est décidément devenu une habitude chez Ubisoft. L’action se déroule en Colombie, un choix plutôt rare motivé par la variété des décors qu’on peut y retrouver, ce qui est plutôt bien vu. Si on se fie au trailer présenté dans la conférence, cet avantage territorial semble bien exploité et l’environnement de jeu a l’air plutôt important. Les développeurs ont toutefois refusé de nous en dire plus à ce sujet, prétextant comme pour la date de sortie qu’eux même ne connaissent pas la réponse à ce stade du développement.
Alors autant dire qu’à un stade aussi prématuré, le jeu n’était pas jouable pour la presse, mais nous avons heureusement eu droit à une séquence de jeu jouée en live par les équipes d’Ubisoft. Premier constat qui saute aux yeux, ce qui est là encore très courant avec Ubisoft : le jeu n’a absolument rien à voir avec ce que la bande-annonce nous montrait du côté de la qualité graphique. Animations pas au point et textures très limites, les développeurs ont insisté sur le fait que le jeu était en pré-alpha, et que le trailer de la conférence représentait l’objectif du rendu final à l’issue du développement. Espérons simplement qu’ils y parviennent mieux que pour Watch Dogs et The Division.
Du côté du jeu en lui-même, tout repose sur un principe de multi coopératif à quatre joueurs. Tout le jeu est construit là-dessus, pour mieux simuler l’ambiance d’une équipe de forces spéciales. Et dans le contexte d’un open world, beaucoup de possibilités seront offertes aux joueurs. La mission consiste à assassiner quelqu’un ? Une équipe part se positionner sur les collines avec un conducteur et un sniper pour l’éliminer à distance alors que les autres s’approchent au plus près de la cible pour anticiper la contre-offensive des hommes de main.
L’idée est bonne et sur une courte démonstration d’une vingtaine de minutes, semble très bien fonctionner. En tout cas pour ceux qui apprécient le jeu en co-opération, puisque tout est vraiment fait en ce sens. Il sera également possible de jouer en solo, auquel cas les trois confrères seront dirigés par une I.A., ce qui devrait avoir nettement moins d’intérêt. Cette possibilité de secours devrait au moins être efficace pour les cas où un joueur quitte la partie sans interrompre celle des autres : il sera immédiatement remplacé par une I.A., et pourra à tout moment revenir dans le jeu. Reste à voir la qualité du level design et surtout des objectifs de missions, un domaine dans lequel Ubisoft n’est pas exactement le meilleur. On s’en reparlera !
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