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Philae est « complètement réveillé »

Assoupi depuis 7 mois, faute d’ensoleillement suffisant pour recharger ses batteries, dans un sommeil que certains craignaient sans fin, le robot Philae s’est finalement réveillé dans…

Assoupi depuis 7 mois, faute d’ensoleillement suffisant pour recharger ses batteries, dans un sommeil que certains craignaient sans fin, le robot Philae s’est finalement réveillé dans la nuit de samedi à dimanche. 2 minutes de contact, 40 secondes de données, suffisantes pour raviver les espoirs endormis.

philae_réveillé

« Hello la Terre ! Vous m’entendez ? », c’est par ce petit tweet que Philae a signé son retour parmi nous et son réveil sur la comète Tchouri.
Pour sa part, Jean-Yves Le Gall, président du CNES (Centre national d’études spatiales) considère le petit robot, « complètement réveillé », celui-ci peut désormais poursuivre son parcours sur la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko.

Au moment de s’éteindre, coincé entre des falaises, Philae se trouvait à quelque 510 millions de kilomètres du soleil contre 320 millions aujourd’hui, suffisant pour lui permettre de « charger ses batteries », grâce à ses panneaux solaires.

Après un premier contact samedi 13 juin à 22h28, un second contact a eu lieu à 7h30 ce matin permettant de récolter d’autres informations.
Comme l’a précisé Jean-Yves Le Gall, la comète Tchouri « est en pleine effervescence, il y a des jets de gaz, des jets de poussière et, grâce à Philae, on le voit en direct ».
Au cours du premier contact, « Nous avons pu récupérer des signaux de sa part pendant deux minutes ainsi que 40 secondes de données », avait-il alors expliqué à l’AFP. C’est à ce moment-là que les scientifiques ont pu se rendre compte que Philae était déjà réveillé depuis un moment, mais n’avait pu communiquer avec Rosetta, faute d’énergie (à savoir 12 watts au minimum et 19 watts pour répondre à Rosetta et envoyer des données). Ces quelques minutes ont néanmoins « suffi pour confirmer que Philae est en bonne santé et que ses sous-systèmes sont OK en termes d’énergie et de température pour continuer à communiquer avec la sonde », a précisé Patrick Martin, directeur de la mission Rosetta à l’ESA.

Pour rappel, avant son atterrissage (l’Académie française refusant les termes « alunissage » ou « acométissage », puisque atterrissage provient de la terre en tant que matière et non en tant que Terre, planète) sur Tchouri le 12 novembre dernier, Philae a effectué un voyage d’une dizaine d’années avec la sonde Rosetta, pour quelque six milliards de kilomètres parcourus.
La mission Rosetta a pour but de percer le mystère de l’évolution du système solaire dont les scientifiques considèrent les comètes comme des vestiges de la matière primitive.

L’aventure continue !

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5 commentaires
  1. Donc ça veut dire que la comète est faite de terre ?
    J’imagine que non, donc on ne peut pas dire “atterrissage” non plus !

  2. Les lecteurs du JdG sont tellement casse-couille (non, vous n’êtes ni pointilleux ni précis, vous êtes de gros casse-couilles tout simplement), que l’auteur s’est senti obligé de justifier l’utilisation du mot “atterrissage”.

Les commentaires sont fermés.

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