Le reboot joue sur les mêmes ficelles nostalgiques que le remake, à la différence près qu’ici il s’agit de revoir intégralement la copie du jeu, de fond en comble. Plus qu’un lifting, il faut redonner à la licence une seconde vie. On offre une nouvelle intrigue à l’univers, un nouveau visage au héros, et la promesse d’une façon de jouer complètement inédite.
Le reboot s’opère dans deux cas de figure. Dans le premier cas, on ressuscite un personnage ou une saga mythiques du jeu vidéo parce que les technologies sont suffisamment modernes pour proposer quelque chose de radicalement différent (les premiers Prince of Persia, Alone in the Dark). Option numéro deux : à deux doigts de la ringardise, le reboot s’impose de soi-même si certaines licences sont sur le point de sombrer dans une vilaine routine, voire l’auto-caricature (Tomb Raider, Devil May Cry). On date le phénomène vers le début des années 2000, avec la démocratisation des moteurs 3D qui permettent de transfigurer une licence. Encore une fois, la définition est large, et certaines suites, même si elles ne relancent pas la série à la manière d’un reboot traditionnel, proposent à l’arrivée une telle bouffée d’air frais que l’on est à deux doigts de les ranger dans la même catégorie (Resident Evil 4, Fallout 3, Metroid Prime). À noter qu’un reboot ne se caractérise pas forcément par le passage d’une licence 2D en 3D, comme le confirment les récents Donkey Kong Country Returns ou Rayman Origins qui proposent au final un retour à leur gameplay d’origine.
Quelques reboots à faire : Tomb Raider (2013), Kid Icarus Uprising, Splatterhouse (2010), Mortal Kombat (2011), Strider (2014), Killer Instinct (2013), Prince of Persia: The Sand of Time (2003), Castlevania: Lords of Shadow (2010), XCOM: Enemy Unknown (2012)
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