Avant, le joueur de jeu vidéo comparait la puissance des consoles de salon en multipliant les bits. La troisième génération de consoles (NES, Atari 7800, Master System) ouvrit le bal avec ses processeurs 8 bits.
Un bon moyen de réviser ses tables de multiplication à la cour de récré jusqu’aux consoles 128 bits (PS2, Xbox, Dreamcast, GameCube) qui mirent un terme à la course aux chiffres — la faute à des multiplications compliquées et à l’architecture des machines se rapprochant de plus en plus du PC. Du coup, le gamer s’est mis à parler en « spec » et classer le jeu vidéo en « gen » (pour génération).Le système de « gen » est beaucoup plus évasif, mais le bullshit continue de plus belle.
Et avec un peu de pratique, il est toujours possible de faire semblant d’y connaître quelque chose. Un exemple pour nous mettre en situation : Nous sommes en 2014 et Michel s’est offert une PS4 à Noël. Il a donc revendu sa Xbox 360 pour passer à la « next gen ». Il entre de plain-pied dans la « new gen » tandis que le joueur PC rigole très fort.
Michel est content, jusqu’à ce que les gars du marketing décident volontairement de laisser traîner des documents importants en salles de réu dévoilant les « specs » de la « next gen ». Les news pullulent sur le net, et à ce moment précis, Michel se sent très à l’étroit dans sa « current gen » qui continue d’afficher un parfait 480p. Michel fonce dans la section commentaires pour insulter tout le monde. Michel n’est pas très malin, mais Michel aura une Playstation 5.
Nota bene : le personnage de Gen dans Street Fighter n’a absolument aucune place dans ce débat.
Pour plus de définition un peu loufoques, n’hésitez pas à consulter notre lexique.
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