Des ingénieurs de chez GE (General Electric) ont créé un mini réacteur à l’aide d’une imprimante 3D et il fonctionne !
Ce mini réacteur est tout de même impressionnant. Il est fonctionnel, enregistre plus de 33 000 rotations par minutes mesure 20,32 centimètres sur 30,5 centimètres. Il a été conçu avec l’aide de plusieurs couches de poudre de métal, le tout modelé à l’aide d’une imprimante 3D.
Les ingénieurs de chez General Electric, spécialistes dans la fabrication additive, ont passé plusieurs années sur le projet puisque personne n’a à ce jour réalisé de mini réacteur. Pour y arriver, le groupe s’est reposé sur les plans d’un autre moteur destiné à de petits avions.
Comme quoi, on peut réaliser pas mal de choses avec une imprimante 3D !
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“puisque personne n’a à ce jour réalisé de mini réacteur.”
Ça fait plus de 25 ans, voire plus de 30 ans, que ça existe et que c’est vendu pour le modélisme.
http://youtu.be/WZp8IGE9qOA
Pour rappeler que GE est un concurrent du français Snecma dans les turbines aéronautique, qui pratique la fabrication additive sur des pièces qui volent dès aujourd’hui dans certains hélico !
“puisque personne n’a à ce jour réalisé de mini réacteur.” <– en impression 3d je pense.
il faut surtout un centre d’usinage pour rectifier les pièces après. Ils ont “juste” remplacé la phase fonderie.
Salut thierry, on ne parle pas d’assemblage de pièces mais de création , c différent 😉
C’est dommage la force de poussée n’est pas précisée.
J’aimerais bien connaitre la durabilité de cette turbine.
Je doute qu’elle dépasse celle des turbines de modélisme.
enfin une boîte qui n’imprime pas une énième arme.
Phase 2 : imprimer le drone qui fonctionne avec.
Phase 3 : imprimer les armes du drone.
C’est super chou comme truc, par contre j’ai quelques doutes sur la viabilité de cette turbine. En effet, généralement les aubes de turbine sont en alliage monocristallin (c’est-à-dire que l’arrangement cristallographique du métal est le même dans tout la pièce et sans discontinuité), car bien plus résistant au fluage (déformation à chaud). Ca évite au max que l’aile se déforme avec le temps et la chaleur et vienne pourrir le stator. C’est une des raisons pour lesquelles un moteur d’avion coute des dizaines de millions la pièce.
Ici, la technologie des poudres ne permet pas ça, si bien qu’on se retrouve avec un coeur polycristallin. Même si l’échelle est bien plus petit et les contraintes différentes, je doute que ça puisse marcher avec des moteurs à taille réelle (pour le moment).
Je pense pas que cette technologie soit destiné aux grosse turbine, mais bien permettre de fabriquer des petits pas trop cher.