Lors d’un événement Devolver il y a quelques semaines, j’ai pu mettre la main sur Enter the Gungeon, prévu cette année sur Windows, Mac et PS4. Il s’agit d’un jeu indépendant. Entendez par là que le jeu est un rogue like en pixel art. Pour changer.
Dans Enter the Gungeon on n’entre pas dans un dungeon, mais dans un GUNgeon. Donc un dungeon avec des GUNS, ouèch. Ainsi, tout tourne autour des armes à feu. Les gunfights permettent de renverser les tables pour s’en faire des couvertures de fortune, on peut aussi mettre des coups de pieds dans les barils pour les faire rouler vers vos adversaires avant de les faire exploser d’un tir bien placé. Même les points de vies sont représentés par des cœurs qui ne sont en réalité que deux balles rouges croisées.
Ce ne sont d’ailleurs rien de moins que des balles géantes armées jusqu’aux dents qui vous tirent dessus. Ainsi une cartouche géante de fusil à pompe sera armée… d’un fusil à pompe. Pareil pour une petite cartouche d’uzi. Pareil pour une grenade. Enfin, celle-là, elle ne vous en lance pas, elle se contente de foncer sur vous pour vous exploser le caisson.
Les codes du rogue like sont suivis à la lettre avec génération aléatoire des niveaux, loots au hasard, coffres, clés, marchands, téléporteurs, permadeath, plusieurs personnages disponibles en début de partie… On est en territoire connu. Mais même si le jeu ne brille pas par son originalité, le jeu répond au doigt et à l’oeil. Le must est très certainement la roulade stylée qui vous confère quelques frames d’invincibilités pour vous extirper d’une situation inextricable.
Enter the Gungeon a tout pour plaire au joueur de The Binding of Isaac et Risk of Rain : propret, nerveux et exigeant. Ma seule crainte vient des multiples mécaniques que le jeu vous demandera d’intégrer. En ce qui me concerne, il m’est souvent arrivé de me mélanger les pinceaux dans ce que je voulais faire en fonction des situations. Car il est systématiquement possible d’avoir trois approches dans ce jeu. Certains se la joueront Dark Souls et passeront leur temps à faire des roulades, d’autres se la joueront Gears of War et ne tireront pas une seule balle sans être bien planqué, les derniers, enfin, se la joueront Jamestown et tenteront de se faufiler dans les paterns. Cette triple façon d’aborder le jeu peut être à la fois une vraie profondeur de gameplay comme un moyen de rendre le jeu confus. Tout dépendra de la façon dont les développeurs aborderont la chose.
Quoiqu’il en soit, réponse dans le courant de l’année pour le test du jeu ! En ce qui me concerne, j’ai hâte.
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