Voté le 4 mai, cet amendement, initié par une dizaine de sénateurs UMP, vise donc à « permettre au commerce culturel de proximité, notamment du livre, de faire face à la concurrence exponentielle d’Internet, dont les ventes le dimanche sont les plus importantes, de maintenir son implantation de proximité au cœur des villes, et ainsi de continuer à permettre un accès aisé aux produits culturels. »
La ministre de l’Economie, Emmanuel Macron ne s’est pas positionné officiellement sur la question, préférant s’en remettre à la « sagesse » des parlementaires pour faire le bon choix.
Face à Amazon, les libraires et disquaires, dont la FNAC avec son PDG Alexandre Bompard, réclamaient une dérogation de ce type, rejoignant ainsi les restaurants, fleuristes, bureaux de tabac, cinémas, musées déjà autorisés à procéder de la sorte.
« Les cinémas, les théâtres, les salles de concert sont ouverts le dimanche. Seules les librairies resteraient fermées ? Elles sont pourtant les plus durement frappées par la concurrence d’internet », a ainsi plaidé Roger Karoutchi, sénateur UMP.
Ainsi, le Code du Travail se verrait modifié et permettrait donc aux « commerces de détail de biens culturels de déroger à la règle du repos dominical en attribuant le repos par roulement ».
Un argument que rejette une partie de la gauche communiste et écologique. « La comparaison avec lecinéma ou le théâtre est trompeuse : ces spectacles sont en direct, alors que l’on peut acheter un livre le samedi et le lire le dimanche… », estime Jean Desessard (EELV). Du côté des communistes, on s’inquiète pour les salariés : « L’ouverture des cinémas et théâtres le dimanche est encadrée par le Code du travail, des compensations sont prévues. Les salariés des enseignes culturelles en bénéficieront-ils ? Ne risque-t-on pas un alignement des garanties par le bas ? » s’interroge ainsi Annie David.
Cette dernière craint une course irréversible vers un modèle de société pernicieux : « Nous en revenons à une question philosophique, quelle société voulons-nous ? Une société où nous ne pourrions à aucun moment échapper à la frénésie de la consommation ? De cette société-là nous ne voulons pas. Il faut arrêter l’hémorragie ! »
C’est le 12 mai prochain que la loi Macron doit être votée. En cas de rejet, l’ensemble des amendements adoptés seront nuls et non avenus.
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Le problème, c’est que le jour ou tout le monde bossera le Dimanche, il n’y aura plus personne de disponible pour venir dépenser de l’argent en boutique.
D’un autre coté, si personnes ne bossent le dimanche, les boutiques seront fermées, donc, comment dépenser cet argent?
Et un pas de plus vers le travail le dimanche pour tous. Et répondez ce que vous voulez pour dire que c’est bien ça reste mauvais.
On commence tout doucement a faire croire que bosser le dimanche apportera des emplois. Vrai ou faux. Puis on sup les jours fériers petit a petit puis les futur 40h etc etc. On va bientôt bosser ne perfusion pour ne plus stoppé.
Les gens dans l’ombre réussissent petit a petit leur coup. Le peuple réclame de bosser plus pour payer ces factures puis une fois que tous travailleront plus au augmentera tout les prix et à nouveau le peuple réclame de travailler plus.
Il faut rappeler qu’une journée ne compte que 24h 🙂
Alors, OUI le travail autorisé le dimanche est quelque chose de bien, tant que celui reste autorisé et pas obligatoire !
La france est le pays avec le plus de vacances et de jours fériés (ou du moins fait partie du podium), le tout avec seulement 35h de travail au lieu de 40h à une époque, donc pas de plainte de ce coté, ça serait bien 😉 !
25 jours de vacances
21 jours fériés
Ben voilà, on y arrive, bientôt il n’y aura plus besoin de dérogations, il faudra bosser tous les jours.
Petit à petit le patronat a avancé ses pions et il touche au but. Car bientôt ils vont imposer la liberté totale de licencier, pour mieux embaucher diront-ils.
La dernière étape : la suppression des coûteux congés payés.
Ah mais non, on me dit dans l’oreillette que les professionnels du tourisme ne l’entendent pas da la même oreille.