Fini Internet.org, ce sera finalement une plateforme mobile de services en ligne gratuite, disponible actuellement en Inde et dans 8 autres pays en développement, dont la Colombie, le Ghana, le Kenya et l’Indonésie, comme l’a annoncé Facebook ce lundi.
« Avec Internet.org, notre but est de travailler avec le plus de développeurs et d’entrepreneurs possible afin de toucher des communautés diverses et locales. Pour ce faire, nous devons devenir plus transparents et inclusifs », assure Facebook.
Si Internet.org ne permet l’accès qu’à une trentaine de sites pour le moment, dans les domaines de la santé, de l’information ou encore de l’emploi, Facebook assure ouvrir la porte à tous les développeurs désireux d’apporter leur pierre à l’édifice, tout en respectant une ligne directrice comprenant trois principes : permettre aux internautes d’explorer Internet dans un large spectre; efficacité des services proposés (notamment concernant les données utilisées) respect des spécifications techniques dévolues une utilisation mobile notamment (ainsi, les sites web nécessitant beaucoup de bandes passantes seront exclus, pas de Javascript).
Cette plateforme remplacera internet.org tel qu’il a été lancé en février dernier, accusé d’être trop restrictif et de privilégier Facebook et ses partenaires (Messenger présent dans les services proposés par défaut, tout comme le moteur de recherche Bing, propriété de Microsoft, partenaire d’Internet.org.)
Il y a peu, Mark Zuckerberg s’en défendait encore dans un post Facebook en expliquant que « Si quelqu’un ne peut pas se payer une connexion, c’est toujours mieux d’avoir un accès [limité à Internet] plutôt que pas d’accès du tout. »
Finalement, la marche arrière a été enclenchée et la plateforme sera ouverte et non bridée, juste le temps de rendre tout cela techniquement faisable et efficient. À charge ensuite pour l’internaute de choisir la trentaine de services auquel il souhaite avoir accès. Services qui seront modifiables chaque mois.
Internet.org a ravivé le débat sur la neutralité du Net en Inde, les éditeurs de logiciels reprochant aux autorités de privilégier certains services locaux ou opérateurs téléphoniques au détriment de la concurrence, seuls Facebook et les gouvernements locaux étant autorisés à choisir les services proposés sur la plateforme.
En Inde, Internet.org n’est accessible qu’aux clients de la compagnie Reliance Communications, propriété du milliardaire indien Mukesh Ambani, même si Zuckerberg n’exclut pas de nouer de nouveaux partenariats avec les deux plus grands opérateurs du pays, Vodafone et Airtel, rapporte Le Monde.
Internet.org doit également être lancé au Sri Lanka, au Népal, mais aussi au Brésil.
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Bonjour :
‘(ainsi, les sites web nécessitant beaucoup de bandes passantes seront exclus, pas de Javascript).’
Une petite explication m’interesse , surtout le ‘, pas de javascript’ . Que voulez vous dire par la ?