La Commission européenne va ouvrir une enquête généralisée afin de déterminer si Yahoo, Google ou Microsoft sont suffisamment transparents dans la manière dont ils présentent les résultats de recherche sur leur plateforme, c’est-à-dire, leur moteur de recherche.
Cette enquête, qui n’est pas une procédure antitrust, devrait démarrer l’année prochaine. D’après une ébauche relative à la stratégie de la Commission européenne pour la création d’un marché numérique unique que Reuters a pu consulter, la Commission souhaiterait « réaliser une enquête fouillée et des consultations sur le rôle des plateformes, notamment sur la croissance de l’économie du partage. »
L’enquête portera donc sur la transparence des résultats de recherche, l’étude des liens sponsorisés et de la publicité, et la manière dont ces plateformes utilisent les informations qu’elles acquièrent.
La Commission enquêtera également sur la façon dont les plateformes compensent les ayants droit en publiant leur contenu. Google a eu maille à partir sur ce terrain-là avec nombre d’éditeurs de presse en Europe. Par ailleurs, l’enquête devra également mesurer la capacité réelle des particuliers et entreprises à passer d’une plateforme à l’autre.
La Commission soupçonne des « conditions potentiellement déloyales » qui limiteraient l’accès aux plateformes, mais également des couts élevés et une politique tarifaire non transparente ou restrictive exercée par certains acteurs.
« Alors qu’il existe un cadre pour les plaintes BtoC (entreprises à consommateurs, NDLR) dans tous les états membres de l’Union européenne, de tels mécanismes n’existent pas pour les relations BtoB (business to business, NDLR) » souligne ainsi le document confidentiel.
L’enquête ferait suite à des appels du pied de la France et de l’Allemagne datant de novembre dernier, en vue d’une réglementation plus accrue des acteurs du web. La Commission souhaite ainsi s’assurer que ces géants du web ne nuisent pas à la croissance des acteurs du numérique européens.
Google est déjà dans la ligne de mire de la Commission européenne sur le sujet. Cette dernière l’a formellement accusé d’abus de position dominante le 15 avril dernier. Elle estime que la firme de Mountain View nuit systématiquement à ses concurrents en privilégiant son propre service de comparaison de prix lorsqu’une recherche est effectuée sur son propre moteur de recherche.
Le vice-président de la Commission, Andrus Ansip, doit faire connaitre la nouvelle stratégie numérique de la Commission le 6 mai prochain.
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“Google est déjà dans la ligne de mire de la Commission européenne sur le sujet. Cette dernière l’a formellement accusé d’abus de position dominante le 15 avril dernier. Elle estime que la firme de Mountain View nuit systématiquement à ses concurrents en privilégiant son propre service de comparaison de prix lorsqu’une recherche est effectuée sur son propre moteur Chrome.”
Tiens, tiens, voilà un nouvel éclairage sur cette enquête d’abus de position dominante de la part de Google et qui porterait essentiellement sur son moteur Chrome, dont je n’ai pas trouvé trace dans la source ???
Parce que sur le moteur de recherche Google, je ne vois pas où se trouve le problème puisque je ne vois que très très rarement des références à son propre service de comparaison de prix, et si cela se cantonne à Chrome, je ne vois pas où se trouve l’abus de position dominante alors que Chrome n’est pas dominant, alors que I.E, LUI est bien dominant pour ce qui est des navigateurs !!! ^^
Donc, “à priori” pas trop de risques pour Google en vérité, tout comme Android…