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[Impressions] Abraca : Le « party game » d’Ankama n’est pas loin d’être magique

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Le studio français Ankama présentait hier à Paris ses nouveautés ; une occasion de découvrir Abraca, un « party game » pensé pour 4 joueurs qui…

Le studio français Ankama présentait hier à Paris ses nouveautés ; une occasion de découvrir Abraca, un « party game » pensé pour 4 joueurs qui nous a bien tapés dans l’œil.

Un univers fait de châteaux, de princesses et de haricots magiques, des couleurs à vous filer une hyperglycémie galopante, des contrôles basiques de chez basiques… pour un peu, on se croirait revenu à nos 6 ans, les dents pourries par les bonbons et l’œil brillant de l’innocence. Mais vous vous en doutez, la plastique est trompeuse, et derrière l’écrin acidulé se cache un jeu retors et impitoyable.

L’idée de base : faire s’affronter 4 princes charmants dans une course constituée de plusieurs épreuves. Chacun à son tour, les joueurs incarnent leur prince et disposent de quelques dizaines de secondes pour avancer le plus loin possible sur un niveau à scrolling horizontal. Le prince peut sauter, donner des coups d’épée et se servir d’un petit bouclier pour parer les projectiles. La course est composée de 9 épreuves, soit 9 tableaux de la taille d’un ou deux écrans. Sur une bonne run, un prince peut avancer de 2 à 3 tableaux (au maximum).

Abraca 2

Le hic, c’est que les 3 autres joueurs vont tout faire pour ralentir sa progression. Comment ? En incarnant dans chaque tableau un chevalier (avec son épée), un dragon (avec ses boules de feu) ou même des éléments de décor (une passerelle sur un pont, par exemple). Vous comprenez maintenant mieux l’utilité du bouclier et de l’épée. Si le prince est tué dans le temps imparti (il a 2, 3 ou 4 cœurs de vie, comme dans un Zelda), il recommence sa run au début du tableau dans lequel il est mort. Quand le chrono s’arrête, c’est à un autre joueur d’incarner le prince. Et ainsi de suite. Le concept est très fun et propose à chaque prince, si ses adversaires sont bien coordonnés, un challenge ardu.

Mais ça n’est pas tout. Entre chaque tour (quand tous les princes ont tenté leur chance), le jeu propose un intermède : des combats dans la peau des princesses. Sur un niveau fixe qui comporte des plateformes, des trampolines, du vide… les 4 joueurs vont tous ensemble se livrer à un combat façon Smash Bros. Ça a beau être beaucoup moins technique, parce que les coups sont limités (sauter, donner un coup d’épée et lancer une attaque à distance), c’est tout aussi dense. Détail mais non des moindres, les objectifs des princesses changent d’un combat à l’autre : tuer le plus d’adversaires, ramasser le plus de pains d’épice, tenir une couronne sur la tête le plus longtemps possibles… Là aussi, chaque round est régi par un chrono. Quand une princesse meurt (par 3 ou 4 coups d’épée, ou en tombant), elle réapparaît presque immédiatement, assurant à chaque joueur de devoir se donner à fond pendant toute la durée du round. À la fin de chaque intermède, les princesses sont classées selon leur performance. Ce classement va déterminer le nombre de cœurs de vie que votre prince obtiendra pour le prochain tour.

Abraca (6)

L’idée d’intégrer ces combats de princesses donne de la variété à l’expérience en même temps qu’il confère un vrai enjeu pour la partie « course des princes ». Tout ça est extrêmement bien ficelé, faisant d’Abraca une vraie bonne surprise. On a plus qu’à espérer qu’Ankama étoffe le concept (avec d’autres tableaux, des princes aux profils différents peut-être) d’ici la sortie, espéré à la fin de cette année. Pour sûr en tout cas, on reparlera de lui.

Abraca, sur PC, Mac et Consoles, de 2 à 4 joueurs

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