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Dossier : Tout savoir sur Daredevil (ou presque) avant de se lancer dans la série Netflix

La contre-hype du film de 2003 (presque) oubliée, Marvel se risque pour la seconde fois à une adaptation live des aventures de Daredevil. Point de version…

La contre-hype du film de 2003 (presque) oubliée, Marvel se risque pour la seconde fois à une adaptation live des aventures de Daredevil. Point de version ciné pour le coup, mais presque, puisque ce bon vieux DD débarque en exlusivité sur Netflix dans une saison de 13 épisodes déjà disponibles en intégralité, à déguster selon votre appétit. On nous promet moins de combats sur des balançoires, moins de baignoire-cercueil aussi, juste une copie plus d4rk du personnage, nettement plus proche des heures les plus sombres de ses aventures papier.


Et nous dans tout ça, on ne résiste pas à la tentation de vous faire un point ultra détaillé du pourquoi et du comment, pile poil pour le lancement officiel de la série sur Netflix vendredi dernier.

D’ailleurs, on rappellera que Daredevil est la première d’une série de quatre aventures signées Marvel – Netflix: A.K.A Jessica Jones, Iron Fist et Luke Cage, qui seront les quatre personnages principaux de The Defenders…

Tous les épisodes de la saison 1 de Daredevil sont disponibles depuis le 10 avril sur Netflix !

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Le ciel bas, les ruelles crades… Je pense que vous avez compris que dans l’idée cette nouvelle adaptation des aventures de Matt Murdock part sur quelque chose qui n’hésite pas à jouer à fond la carte de la surdramatisation en milieu cracra. Ne prenez pas peur, il ne s’agit pas de travestir sans raison un film pour le rendre exagérément réaliste (comme cette tache de Man of Steel), mais plus de renouer avec l’héritage extrêmement violent du personnage.

C’est un vrai pari pour Marvel, qui intègre pour la première fois dans son MCU chéri quelque chose d’un peu plus sale qu’à l’accoutumée. Dans Daredevil vous ne verrez aucune menace cosmique, aucun extra-terrestre ou inhumain rancunier qu’il faudra bouter hors de notre réalité à coups de lasers. Juste un avocat aveugle qui règle des problèmes très terre à terre, à la fois dans les quartiers chauds d’Hell’s Kitchen et au tribunal. Pas question non plus de désavouer complètement la version ciné sortie en 2003, même si elle était clairement à côté de ses pompes. On nous promet un univers cohérent et sans compromis, loin de l’édulcoration forcée du film pour être à tout prix diffusé en salles obscures.

Daredevil dans sa version Netflix ne sera pas à mettre entre toutes les mains. On se rapproche nettement plus de la version qu’en proposait Frank Miller (300, Sin City) à la toute fin des années 70, juste avant qu’il ne reprenne à son compte l’écriture et le dessin en 1981 et plonge le personnage dans un océan de violence comme il sait si bien le faire. C’est d’ailleurs lui qui crée le personnage d’Elektra et installe le personnage du Caïd comme ennemi juré du diable rouge. Mais ça on en reparlera un peu plus bas.

À lire : Frank Miller The Complete Omnibus

Même si on le sait taquin et enclin à péter de la clavicule dans des entrepôts humides, Daredevil n’a pas été pensé pour devenir un super héros aussi extrême. À sa création en 1964, Stan Lee et Bill Everett en font tout simplement un « Spider-Man bis », une sorte de personnage aux origines tout aussi larmoyantes, handicapé de surcroît, qui se sent responsable de la gangrène de son quartier au point d’enfiler une paire de collants fluos pour casser du voyou en début de soirée. Il porte à ses débuts un fantastique costume jaune et rouge inspiré de la tenue de boxeur de son père, avant de se tourner vers la combi de cuir rouge.

Je vous jure que c’est vrai.

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Il se murmure en coulisses que le légendaire Jack Kirby aurait participé aux designs initiaux du personnage et apporté l’idée de la canne d’aveugle qui se transforme en canne de combat. Daredevil se coltinait à cette époque une flopée d’ennemis complètement ridicules. Il lui arrivait de gérer des ennemis de Spider-Man comme Electro, mais il avait déjà fort à faire sa propre galerie de trucs tout droit sortis d’un esprit sous acide, comme le Hibou, ou Purple Man. Un homme tout violet qui s’habille en violet, donc.

Mon préféré à ce jour reste Stilt-Man (l’Homme aux échasses en V.F.). Lui, aucune chance de le voir débarquer dans la série Netflix.

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Une période un peu fofolle que résume très bien (sans le côté ridicule) le travail de récupération de Jeph Loeb et Tim Sale dans Daredevil: Yellow qui nous conte les premières aventures du justicier, sa rencontre avec Foggy et Karen, le tout dans une ambiance très nostalgique. Dans la même veine, on vous conseille aussi Spider-Man: Blue.

À lire : Daredevil: Yellow

Après ce n’est pas dit que la série ne fasse pas quelques clins d’œil tendrement sarcastiques sur cette période. DeKnight (le showrunner) avoue qu’il y aura beaucoup beaucoup d’easter eggs (dont certains très très hardcore). Marvel mise beaucoup sur Daredevil qu’il espère bien intégrer au MCU par petites touches digestes. Ne vous étonnez donc pas d’entendre parler du marteau de Thor ou d’un ennemi connu des fans de Daredevil entre trois-quatre mâchoires qui se pètent et une paire de genoux qui se plie dans l’autre sens.

Loin d’être de simples clins d’oeil pour exciter le fan, ces easter eggs servent surtout à corroborer une composante essentielle du run de Frank Miller, à savoir le souci d’intégrer de la cohérence dans un univers composé de super héros bariolés, de mettre en place des éléments plus ancrés dans le réel. D’où le costume en jogging intégral choisi pour le show et les rumeurs persistantes dans les premiers épisodes de « l’homme en noir » qui veille sur les ruelles sombres de Hell’s Kitchen. Daredevil ne s’affiche pas d’emblée comme un super héros au design et à la façon de procéder finement rodés. Daredevil naît d’un ras-le-bol de Matt Murdock de voir son territoire en proie au mal. Il s’habille et part faire sa loi. C’est d’ailleurs une façon de concevoir la naissance du justicier que Miller reprend par la suite dans l’excellent Batman Year One. Bien sûr il n’est pas impossible que le costume évolue au cours de cette saison 1. Charlie Cox, l’acteur qui interprète ce diable d’avocat, l’avouait à demi-mot il y a quelques jours.

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Daredevil version Netflix s’inscit complètement dans l’après-Avengers, preuve supplémentaire que le film de Josh Whedon continue de marquer de son empreinte le Marvel Cinematic Universe bien après sa sortie. Trois ans après ces événements, Daredevil s’offre un point de départ similaire à celui de la série Agents of SHIELD, dans un New York qui se remet péniblement de l’attaque de Loki. Sauf qu’ici, on évolue à un tout autre niveau de street cred. Daredevil traite de façon plus personnelle ces répercussions sur les habitants de son quartier. Un quartier en proie à la corruption et qui voit s’installer certaines figures très malveillantes.

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Et les personnages ? Vous savez déjà de quoi il en retourne si vous nous lisez régulièrement. Cinq prétendants étalés sur treize épisodes, faisons le point.

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Matt Murdock (interprété par Charlie Cox) fait partie de ces personnages du panthéon Marvel qui voit le jour directement dans leur propre titre, à la différence de Thor (Journey Into Mystery) ou Spider-Man (Amazing Fantasy). Pas grand-chose à ajouter si ce n’est qu’il puise ses pouvoirs d’un accident impliquant un petit vieux qui traverse très lentement et un camion bourré de saloperies radioactives. Pas plus haut que trois pommes, Matt n’hésite pas à sauver le piéton, non sans perdre au passage l’usage de la vue. Un drame qui voit finalement ses autres sens décuplés et le dote au passage d’un sens radar qui lui permet de distinguer le contour, la masse, le rythme cardiaque des personnes qu’il a en face de lui. Au final Matt Murdorck est loin d’être handicapé comme pourrait l’être un aveugle lambda, et comme Superman (dans une moindre mesure), le personnage s’efforce de jouer un rôle en public en apparaissant volontairement diminué.

Les origines papier ont été souvent remaniées, mais c’est la version de Miller racontée dans la série Man Without Fear et réalisée à l’aide de John Romita Jr qui a été retenue.

À lire : Daredevil: The Man Without Fear

Particulièrement cruelle, la série conte les origines de Matt Murdock. L’accident dans sa jeunesse, la vie sans son père, son arrivée à l’université et le retour de l’enfant prodige dans les quartiers de Hell’s Kitchen. The Man Without Fear fait aussi le point sur son apprentissage au combat et sa maîtrise des sens à l’aide son mentor, Stick, incarné par Scott Glenn dans la partie flashback de la série. Aucun signe d’Elektra (le premier amour de Matt) pour l’instant. Peut-être que le visionnage complet de la saison 1 nous en dévoilera plus.

foggy nelson

Foggy Nelson (incarné par Eldon Henson) est à la fois le meilleur ami et l’associé de Matt Murdock. Ils se sont rencontrés à l’université de droit et sont inséparables depuis, même s’ils connaissent de nombreuses prises de bec et des désaccords fondamentaux sur la manière d’agir de Daredevil et ses répercussions dans leur vie. Ses premières apparitions se cantonnent surtout au rôle du ressort comique. Foggy est léger, porté sur la blague et les sucreries, le contrepoint parfait de son ami beau gosse et handicapé. Avec les années il devient un pivot crucial dans la construction des aventures de Daredevil, notamment dans l’excellent run d’ Ed Brubaker (Captain America, Criminal). L’une des meilleures aventures modernes de Daredevil, sans conteste.

À lire : Daredevil by Ed Brubaker

karen page

Elektra, Black Widow, Typhoid Mary… Il est de notoriété publique que Daredevil est un bourreau des cœurs au sein du Marvelverse. Au lieu de jouer la carte de la petite amie assassine allumée, Marvel décide de piocher dans la réserve des petites amies dites « normales ». Au-delà de la rivalité entre les deux avocats mentionnés ci-dessus, Karen Page (incarnée par Deborah Ann Woll) était un choix évident pour bien des raisons : son destin tragique, le plus grand amour de Matt, la place qu’elle occupe dans sa vie professionnelle et super héroïque. Dans le comics, Karen apparaît dès le premier chapitre en 1964 comme la secrétaire du cabinet, la blonde un peu cruche dont le brushing se marie parfaitement avec la couleur du bureau et la plante verte au fond de la pièce (nous sommes en 1964, je vous le rappelle). Ça se calme par la suite, mais le futur n’épargne pas cette pauvre Karen. De la série Born Again qui nous montre sa lente descente aux enfers à la v2 du titre lancée en 1998 à l’occasion de la ligne Marvel Knights, rien ne se passe vraiment bien pour elle (séparations, drogue, et j’en passe). C’est une très bonne lecture cependant, signée Kevin Smith (Clerks, Green Hornet) et Joe Quesada (l’actuel directeur créatif chez Marvel).

À lire : Daredevil: Guardian Devil, le point de départ de la v2 sous le label Marvel Knights

night nurse

Beaucoup de lecteurs connaissent l’infirmière de nuit (ou Night Nurse en V.O.) grâce au fantastique run de Brian Michael Bendis et Alex Maleev (run qui intervient juste avant celui de Brubaker, ne vous inquiétez pas, on remettra toutes les parutions dans l’ordre dans la bibliographie en fin d’article). Un tournant dans la carrière du justicier qui voit son identité secrète jetée en pâtures aux médias. S’en suit une période très sombre pour le héros qui fait le choix de mentir à l’opinion publique, pour garder la face et conserver un semblant de séparation entre ses deux identités. C’est dans ce contexte que Bendis remet Linda Carter sur le devant de la scène. Elle s’occupe de Daredevil après sa défaite contre un groupe de yakuzas et intervient depuis régulièrement pour soigner les super héros comme Luke Cage ou Spider-Man, assister Docteur Strange et même soutenir Captain America durant Civil War.
Le personnage de Claire Temple (celui qu’incarne Rosario Dawson dans la série) existe bel et bien, pourtant ce personnage n’a rien à voir avec les précédentes incarnations de Night Nurse. Un choix étrange qui se justifie par son lien plus étroit avec Luke Cage. Sur le papier, ils entretiennent une brève relation, bien avant celle avec Jessica Jones (dont la série Marvel/Netflix débarque un peu plus tard dans l’année). DeKnight avouait récemment que la série n’allait pas aborder ces deux personnages pour l’instant. Aucune mention de Jessica Jones ou Luke Cage pour la simple et bonne raison que le monsieur ne sait pas de quoi les futurs scripts seront faits. Que les fans se rassurent toutefois, on risque bien d’avoir quelque chose d’aussi dense et interconnecté que les runs de Bendis sur Daredevil et Jessica Jones sur la longueur.

Fun fact : Night Nurse est avant tout une mini-série Marvel qui met en scène trois infirmières (dont Linda Carter) dans une série mélodramatique destinée au public féminin. Aucun super héros, juste trois infirmières qui soignent des gens et se lamentent en gros plan. La grosse arnaque.

À lire : Daredevil by Bendis

kingpin

On parle, on parle, et on en oublie presque Wilson Fisk a.k.a. le Caïd (incarné par Vincent D’Onofrio) était à la base un ennemi de Spider-Man dont la première apparition remonte à The Amazing Spider-Man 50. Avec le costume de DD, c’était le second élément que les fans étaient impatients de voir dans le trailer, et nombreux sont ceux à avoir exprimé leur déception après avoir constaté la différence de carrure avec Michael Clarke Duncan (le Caïd de la version ciné). Alors oui, l’une des particularités de Wilson Fisk est son imposante carrure. C’est un personnage qui sans lever le petit doigt occupe tout l’espace et étouffe par sa seule présence. Pour ma part je pense qu’on n’a aucun souci à se faire de ce côté-là, car j’ai le sentiment que D’Onofrio va jouer une facette intéressante du personnage : son calme apparent, le fait qu’il soit toujours sur le point d’exploser. Il y a tellement à dire sur le Caïd, et en même temps, que dire de plus si ce n’est qu’il ponctue chaque grand run d’une rencontre mémorable avec Daredevil, qu’il rentre facilement dans la catégorie des ennemis qui définit complètement les contours du super héros qu’il a en face de lui. Sans hésiter, l’un des points culminants de cette relation se trouve dans la série Born Again, au moment où le Caïd apprend l’identité secrète de Matt Murdock.

À lire : Born Again par Frank Miller et David Mazzucchelli

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Et la suite ?

jessica jones

Jessica Jones (personnage créé de toute pièce par Bendis) apporte son lot d’indices pour la suite. On y croise très régulièrement Luke Cage dans sa version papier, et même Daredevil, au moment où son identité est compromise. L’enquêtrice évolue dans sa propre série (Alias), dans une ambiance très adulte. La série fait d’ailleurs partie de la collection MAX qui n’hésite pas à jouer sur la violence, le langage cru et le sexe pour raconter de bonnes histoires. On y retrouve d’ailleurs des éléments de ce que Bendis affectionnait déjà dans des séries comme Jinx, Goldfish ou Powers (qui vient tout juste de connaître une version série télé), avant qu’il ne débarque chez Marvel.

On évoquait déjà l’étroite connivence entre Matt et Jessica dans l’article sur les versions de Spider-Man qui pourraient être sélectionnées pour le reboot de la franchise en 2017. Pourquoi ? Parce que la mise en place d’une équipe de super héros urbains constitue depuis quelques années une formidable alternative aux histoires cosmiques et magiques. À tel point que Bendis (décidément) insuffle cet esprit lorsqu’il reprend le titre Avengers, très audacieusement renommé New Avengers pour l’occasion. Il est beaucoup trop tôt encore pour parler d’une véritable nouvelle équipe d’Avengers en complément de l’actuel du MCU, mais l’idée pourrait poursuivre son bonhomme de chemin, au moins jusqu’aux prémices de la série Defenders, la version Netflix de ce joli petit rassemblement, prévue « un jour ».

À lire : Alias (la série de Jessica Jones)

Oh et sinon je vous ai parlé de la fois où Black Panther remplace pendant un temps Daredevil pour défendre Hell’s Kitchen à sa place ?

blackpanthermanwithoutfear

Méga indice pour la film Black Panther ? Et peu importe finalement, si vous avez du goût vous tomberez vous aussi amoureux des magnifiques planches de Francesco Francavilla.

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BIBLIOGRAPHIE

Ce ne sont que des liens Comixology, bien plus pratiques pour vous donner un détail des chapitres par runs sélectionnés. À vous de partir à la chasse aux histoires papier sur Amazon, Bookdepositary ou votre comic shop préféré, en V.O. ou en V.F.

Vous trouverez donc ici tous les comics dont j’ai parlé dans l’article par ordre chronologique.

Je vous le rappelle régulièrement dans mes dossiers/chroniques : ne prenez pas peur face à la quantité de matériel à lire. Chaque run s’apprécie indépendamment de tout le reste et il n’est pas nécessaire de suivre un ordre précis. Vraiment.

Un petit mot pour la v3 et la v4 signées Mark Waid au scénario. Une série beaucoup moins sombre que les travaux de Bendis et Brubaker, mais qui s’inscrit dans le renouveau du personnage. On est loin de l’ambiance Netflix, mais c’est tout aussi sympa à déguster.

Daredevil by Mark Waid (v3 #1-36 + v4 #1-en cours)

Bonne lecture à tous, et bon visionnage de l’intégralité de la saison 1 sur Netflix dès maintenant 🙂

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10 commentaires
  1. Excellent article je viens de finir la série Netflix et ça m’a donner envie de m’intéresser plus en détails au comics ^^

  2. je ne suis pas un grand lecteur de comics mais je dois avouer que cette série est sublime(comparé au film) et j’avais envie d’en savoir plus sur se héro merci =)

  3. Merci pour votre première article (vendredi je crois) qui m’a donné envie de voir la série que je me suis enfilé ce Week end!
    Super série, on a envie de voir d’autres productions de ce genre sur Netflix !
    J’aime de plus en plus ce service 😉

  4. Je tiens à vous féliciter pour cet article très complet, d’une qualité extraordinaire !
    Je l’ai lu avec beaucoup de plaisir et on sent un vrai travail de documentation et de passion derrière tout ça.
    Merci encore !

  5. Le run de Bendis et Maleev est juste ce que j’ai lu de mieux ces 10 dernières années (avec Y The last man)

Les commentaires sont fermés.

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