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“Can they see my dick?” Des pénis pour expliquer les programmes de la NSA

Comment intéresser au mieux les citoyens sur les dangers de la surveillance massive exercée par la NSA ? En les confrontant à leur propre intimité. Hier,…

Comment intéresser au mieux les citoyens sur les dangers de la surveillance massive exercée par la NSA ? En les confrontant à leur propre intimité.

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Hier, nous vous relations comment le débat sur la NSA peut être difficile d’accès pour une frange de la population, quand bien même celle-ci serait la principale concernée par cette pratique. Dans l’introduction de son émission John Oliver expliquait ainsi:

Notre sujet principal ce soir est la surveillance gouvernementale, et je réalise que la plupart des gens préfèreraient avoir une discussion à propos de littéralement n’importe quel autre sujet, incluant « est-ce que mon téléphone portable peut me donner un cancer ? » (dont la réponse est : « probablement oui »), ou encore « est-ce que les poissons rouges peuvent souffrir de dépression ? » (dont la réponse est : « probablement oui, mais brièvement »).
Mais le fait est qu’il est vital que nous ayons une conversation à propos de ce sujet maintenant, car une date importante se profile à l’horizon [le renouvellement de tout ou parti de certaines sections controversées du Patriot Act dont la plus polémique, section 215, NDLR].

Interrogeant ensuite Edward Snowden qu’il est allé rencontrer en Russie : « il n’y a aucun doute que c’est un débat important, mais est-ce réellement un débat que nous avons les moyens d’avoir ? »

Puisque l’interview d’Edward Snowden par John Oliver a démontré que les Américains, du moins une partie d’entre eux, comprenaient mieux l’intrusion de la NSA dans toutes les strates de leur vie privée en choisissant pour exemple le fait que l’agence de sécurité nationale peut accéder aux photos de pénis envoyées ou reçues depuis leur téléphone, procédons ainsi s’est dit Olivier Lacan après le visionnage de l’interview.

Peu après sa diffusion, il a lancé « Can they see my dick ? » (Peuvent-ils voir ma bite ?), dans lequel il explique comment les différents programmes de la NSA, Prism, section 215 du Patriot Act, section 702, décret 12-333, Mystic, Upstream, énuméré par Oliver devant Edward Snowden, permettent effectivement d’accéder à ce type de contenu.

Comme Snowden l’a assuré, « il n’y a aucun programme nommé ‘photos de bites’ mais « ils continuent d’amasser des informations sur tout le monde, y compris vos photos de pénis . »
Alors s’il faut user de stratagèmes divers et variés, dont la photo de pénis, pour vous permettre de mieux comprendre les aspects et enjeux du scandale de la NSA, foncez, ça ne mange pas de pain.

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4 commentaires
  1. Depuis que le téléphone existe, on peut être sur écoute.
    Des ennemis peuvent aussi installer des micros chez vous, en votre absence.
    Epier vos faits et gestes, en parler à votre concierge, qui va le répéter à la voisine…
    Y’a aussi des chauve-souris enragées attention, et si jamais elles arrivent à faire le code de votre porte en bas…
    Et puis peut être que la boite de Findus que t’as mangé à midi contient vraiment du boeuf au lieu du cheval promis par les médias. Ce serait terrible.
    Bon j’espère pour eux quand même qu’ils perdent pas trop leur temps avec mes conneries dans le JDG et à lire mes échanges houleux avec une collègue compositrice. Lalaaa… ça va se savoir dans les bureaux de la NSA….

  2. La surveillance “à l’ancienne” était tout de même ciblée, demandait la plupart du temps l’accord d’un juge, … Ici, c’est une surveillance systématique, avec archivage sur le long terme dont on parle. Est-ce grave ? Probablement que oui.
    Est-ce que j’ai envie que ma nouvelle compagnie d’assurance sache que j’ai recherché des renseignements sur une maladie quelconque ? non.
    Est-ce que j’ai envie que mon futur employeur sache que j’aime regarder des vidéos sado-maso ? non…
    Est-ce que les service de sécurité vont le divulguer ? non.
    Est-ce qu’il peut y avoir des fuites, du piratage de ces données ? non, pensez-vous.
    Ah, me voilà rassuré.

  3. @StEx

    tu as rien compris au problème je te corrige donc

    est une surveillance systématique, avec archivage sur le long terme dont on parle. Est-ce grave ? Probablement que oui.
    Est-ce que j’ai envie que ma nouvelle compagnie d’assurance sache que j’ai recherché des renseignements sur une maladie quelconque ? non.
    Est-ce que j’ai envie que mon futur employeur sache que j’aime regarder des vidéos sado-maso ? non…
    Est-ce que les service de sécurité vont le divulguer ? on ne saura jamais.
    Est-ce qu’il peut y avoir des fuites, du piratage de ces données ? oui, sans parler des lobby et de la porosité des filtres.
    Ah, me voilà rassuré peu être toi mais pas moi .

    Et donc je ne poste pas de photo perso je ne stock pas en cloud et je me porte pas plus mal a oui je n’écrit pas non plus mon journal intime sur internet (comme facebook ou autre) si je ne veux pas que la population connaisse mes état d’âmes ceci est la solution première a avoir avant de crier au loup !

  4. @shadowanime
    Ce que tu écris est tout à fait censé, cependant il me semble problématique que les utilisateurs d’un service en ligne quelconque doivent finalement s’auto-censurer au cas ou…

Les commentaires sont fermés.

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