Question pitch, il se pourrait bien qu’Ernest Cline, qui place l’action de son roman en 2044, ne tombe pas bien loin de ce qui nous attend dans 30 ans. La Terre se meurt, et avec elle, l’humanité, dont l’espoir d’un monde meilleur s’est (dé)matérialisé dans un logiciel de réalité alternative, sorte de MMORPG grandeur nature, l’OASIS.
Player One nous narre les aventures de Wade, adolescent de son état, dont la vie tient sur la quête qu’il s’est fixé : remporter une chasse au trésor dans l’OASIS et repartir avec 250 milliards de dollars. Une quête bien entendu, qu’il n’est pas le seul à embrasser, et dont les enjeux se situent bien au delà de la vie de leur avatar virtuel.
A l’instar des grands maîtres de la SF, Cline nous interroge non seulement sur les évolutions de nos sociétés, mais également sur notre rapport au virtuel. Un virtuel qui serait devenu à la fois la prison et le seul espace de liberté de l’humanité. Si on parle aujourd’hui de Player One, c’est aussi que Cline use (et abuse un peu, avouons-le) de références à la culture geek et en particulier au jeu vidéo, dont nombre de vieux titres illustres jalonnent le périple de notre héros – et pour ça, on conseillera en priorité le roman aux trentenaires.
Player One d’Enerst Cline, réédité aux éditions Pocket, 9,80 euros.
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