Passer au contenu

[Genius] Il commente son avis de recherche sur Facebook… et finit en prison

Des criminels qui commentent leur avis de recherche sur Facebook, ça s’est déjà vu par le passé. Mais le cas d’Andrew Dale Marcum est assez particulier….

Des criminels qui commentent leur avis de recherche sur Facebook, ça s’est déjà vu par le passé. Mais le cas d’Andrew Dale Marcum est assez particulier. En effet, une bataille des réseaux sociaux fut engagée entre lui et la police avant son arrivée en prison.

C’est l’histoire insolite du jour et elle nous vient de l’Ohio (conseil perso, n’allez JAMAIS en Ohio). Souvent, aux États-Unis, les comptes Facebook des unités de police publient des avis de recherche sur le réseau social. Et le shérif de Butler a donc publié un avis de recherche à propos d’Andrew Dale Marcum, recherché pour cambriolages, violences domestiques et possession illégale d’armes à feux, entre autres.

Et Andrew a eu la merveilleuse idée de commenter cet avis de recherche. La police lui a alors gentiment demandé de passer au poste afin d’en discuter. Ça ne coûtait rien d’essayer, admet même le compte Facebook des forces de l’ordre.

yslqXZA

Là où ça devient drôle, c’est bien la perspicacité du shérif Richard K. Jones. Sur son compte Twitter, le policier poste la photo d’une cellule, indiquant qu’il est prêt à accueillir Andrew Marcum.

Marcum s’est ensuite rendu à la police et le compte Twitter des forces de l’ordre a publié la nouvelle sur son compte Facebook. Le meilleur reste le petit commentaire qui va avec la photo :

Adrew Dale Marcum sera absent de Facebook pendant un moment, car il n’y a pas d’accès aux réseaux sociaux dans la prison du comté de Butler.

Vous pensiez que l’histoire était terminée ? C’est sans compter sur notre shérif twittos. Ce dernier a en effet raillé la photo de Marcum, qui semble pleurer.

#Genius

ig0my

🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.

15 commentaires
  1. Si c’etait moi, j’aurais porter plainte contre le shériff pour utilisation de mon image sans mon consentement, humiliation etc etc, vue qu’on est au States je pense que j’aurais des chances des gagner : ) tu ressort de taule blindé : ) thanks dude !

  2. Soyouz : Je m’avance peut-être, mais si les criminels pouvaient gagner un procès parce que la police a diffusé leurs photos dans un avis de recherche (ce qu’ils font en permanence), on aurait un paquet de riche en “prison”.

  3. Avis de recherche?

    A partir du moment ou tu affiches la photo d’un détenu… je doute que tu sois à sa recherche 😉

  4. Au contraire, aux Etats Unis, le droit à l’image est moins strict qu’en France

    Y a qu’à voir l’émission COPS où y filment les arrestations musclés des gens, niveau humiliation c’est balèze…
    Les mecs gaulés avec des prostituées qui ont leur photo diffusée sur les télés locales, etc…

  5. Je suis pas sur que DSK a donné son aval pour que tous les journaux de la planête publie sa photo quand il était menotté, et on parle de la presse là, pas d’une photo random sur le compte twitter d’un sherif de province.

  6. Je comprends rien à l’histoire, le mec s’est juste rendu? Ca n’a donc rien a voir avec le fait qu’il aie utilisé les réseaux sociaux nan? Le shériff a donc dit “Viens” et le mec est venu? C’est tout?

  7. Il y a des différences… La presse c’est son boulot de poster des photos, pas la police (en tout cas pas après l’arrestation).

    De deux, poster la photo c’est une chose, la poster en disant “regardez-le pleurer”, c’en est une autre. A fortiori s’il est allé se rendre!

  8. Pareil que Lemerle, je comprends pas ?

    Je croyais qu’on l’avait gaulé en le localisant à partir de son post FB ou je ne sais quoi. Du coup, l’histoire est naze

  9. @Soyouz : Là tu es en train de nous expliquer qu’il faut demander une autorisation aux criminels pour utiliser leur photo pour les avis de recherche ?

  10. @Pierre : Pourquoi ne devrait-on pas aller en Ohio ?! Tu as eu une mauvaise expérience là-bas ? Raconte ! 🙂

  11. Oui le droit à l’image aux EU (et encore, j’imagine que ça varie suivant l’état en question) est quasiment inexistant. Aux EU, on peut…
    – Filmer toute sa rue, du moment que c’est dans l’idée de “sécurité”
    – Arrêter un fugitif et lui faire sa fête, tout en étant rien de plus qu’un citoyen
    – Humilier sans complexe. D’ailleurs beaucoup de peines sont basées sur l’humiliation
    (HS: Sans oublier que les forces de l’ordre ont réels pleins pouvoirs aux EU. Pas plus tard que cette semaine un cow-boy a abattu de quelques balles un SDF menotté et maintenu au sol par 3 collègues… Mais il ne serait pas inquiété par la justice qu’il représente.)

  12. Le droit à l’image est une notion encore plus vague en France, arrêtez de croire n’importe quoi. Il faut que l’abus du diffuseur soit extrême avec une intention de nuire claire pour que ce droit soit valable ici. Ce qui est pratiquement impossible à déterminer.
    Il est quasiment impossible de faire valoir le droit à l’image.
    En gros vous pouvez filmer tout et n’importe quoi, vous ne serez ennuyés que pour des délits “périphériques” n’ayant pas forcément un rapport avec le fait de filmer, comme l’atteinte à la vie privée, le droit du travail, etc…

    Tant que vous êtes sur la voie publique personne ne peut vous empêcher de filmer. C’est au moment de diffuser que d’autres règles pourraient éventuellement s’appliquer.

    Nous sommes bien moins respectueux des libertés individuelles en Europe.
    Et les histoires ubuesques et les “bavures” sont encore plus nombreuses à l’échelle de l’Europe.

Les commentaires sont fermés.

Mode