The Stomping Land pourrait ainsi rejoindre Super Action Squad et The Doom That Came to Atlantic City au rang des développements désastreux – et qui ont naturellement provoqué la colère de leurs donateurs respectifs.
Financé à plus de 100 000 dollars alors que l’équipe de développement n’en demandait “que” 20 000, il semble que le développement soit actuellement à l’arrêt. C’est Vlad Konstantinov, un artiste 3D embauché en freelance qui a révélé l’affaire, qui a arrêté temporairement de travailler sur le jeu après que Alex “Jig” Fundora, le créateur du jeu, se mure dans le silence et ne réponde plus à ses messages.
Pourtant, The Stomping Land est toujours disponible à l’achat sur Steam, en accès anticipé, pour 22,99 euros, même si les premiers messages d’alerte commencent à apparaître dans les commentaires de la page dédiée au jeu.
Logiquement, certains donateurs sont allés exprimer leur frustration sur les forums officiels du jeu. Unicornz, qui avait donné 90 livres pour le développement du projet, a même écrit à Kickstarter directement. La société américaine lui a répondu en demandant des détails et en lui rappelant qu’une équipe est dédiée à ces problèmes-là.
Que dire de plus, sinon que donner de l’argent sur un projet crowdfundé comporte toujours un risque ? On peut simplement espérer que Kickstarter, au regard de la mauvaise publicité que ça occasionne pour la société également, sanctionne les “mauvais créateurs”, ceux qui ne respectent pas les engagements qu’ils prennent quand ils crowdfundent un projet, pour pas qu’ils ne puissent réitérer la chose.
Dans le même ordre d’idée,Valve a (re)demandé récemment aux développeurs qui publient un projet Greenlight d’assumer les engagements qu’ils prenent vis-à-vis des consommateurs, et de bien garder à l’esprit que le fait de communiquer avec leurs clients/donateurs faisait partie intégrante du protocole.
Pour l’anecdote, voilà à quoi ressemblait The Stomping Land quand il a été lancé en accès anticipé.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.