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Bienvenue à l’Agence du numérique !

En projet depuis un an, sous Fleur Pellerin puis Axelle Lemaire, la voici donc officiellement créée. L’Agence du numérique regroupera trois missions déjà existantes : la…

En projet depuis un an, sous Fleur Pellerin puis Axelle Lemaire, la voici donc officiellement créée. L’Agence du numérique regroupera trois missions déjà existantes : la mission “Très haut débit”, French Tech(anciennement « Quartiers numériques ») et la Délégation aux Usages de l’Internet (DUI).

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Agence gouvernementale sous la tutelle de Bercy
Le gouvernement poursuit son offensive dans le numérique avec la « création d’un service à compétence nationale (SCN) dénommé ‘Agence du numérique’ ». Celle-ci sera rattachée à la direction général des entreprises (DGE) elle-même sous la tutelle de Bercy.

L’Agence ne sera donc pas une institution indépendante, à l’image de la CNIL, ses objectifs seront fixés chaque année par le ministre chargé du Numérique, à charge à l’Agence de les réaliser. De même, son directeur, dont nous ne connaissons pas encore le nom, sera nommé par le ministère. Si ce dernier préfère recourir à un processus de recrutement, le directeur de la DGE, Pascal Faure, pourrait prendre cette casquette supplémentaire, ce qui « clarifierait les responsabilités sur le plan administratif » selon un proche du dossier cité par La Tribune.

3 pôles de missions
L’Agence sera réunie autour de trois pôles :
– “France très Haut Débit“, programme qui prévoit le déploiement du très haut débit sur le territoire national
French Tech (Quartiers numériques) qui, depuis 2013, aide les start-up françaises et assure leur rayonnement à l’international. Tout en accompagnant les métropoles candidates à l’octroi du label French Tech.
– Délégation aux usages de l’internet (DUI) qui a pour but d’aider à la diffusion du numérique et le développement de leurs usages auprès des particuliers et entreprises afin de négocier au mieux le virage du numérique (formations, conseils, équipement ou aide à la généralisation de l’accès à internet dans la société, diffusion d’informations et de bonnes pratiques, etc.).

Un budget à la hauteur de son ambition ?

De belles missions donc mais sans budget véritablement défini pour le moment, du moins pas à la hauteur de ses ambitions. Selon La Tribune, l’Agence du numérique devrait être dotée d’un « tout petit budget », moins d’un millions d’euros, et elle devrait employer entre 30 à 40 personnes. Cependant, chacune de ces trois institutions se sont vues allouer un budget propre pour 2015 : plus d’1,4 milliard d’euros pour le Très Haut Débit, 15 millions d’euros pour la French Tech et 540 000 euros pour la Délégation aux usages de l’internet.

A voir si ces trois pôles réunis sous la même Agence vont se trouver des synergies communes.

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4 commentaires
  1. “L’Agence du numérique regroupera trois missions déjà existantes”

    C’est bien le problème, en plus de ce qui existe déjà on va encore “caser” entre 30 et 40 personnes, ou plutôt entre 30 et 40 amis.

    Ce ne sera qu’une énième agence de plus mais on n’est plus à une agence près. Pour cela nos politiques sont très forts, créer des agences, des commissions, des groupes de travails, des comités de réflexion ou de pilotage et j’en passe..

    Ils ont prévu une ligne budgétaire de 1,412 milliard d’euros pour le Très Haut Débit, il va falloir débloquer aussi 15 millions d’euros pour la French Tech et 540 000 euros pour la Délégation aux usages de l’internet.

    Ils nous parlent sans cesse d’économies, ils étranglent les collectivités locales, ils taxent massivement le petit peuple, mais où vont-ils trouver l’argent ?
    Je pressens l’annonce fumeuse qui va faire pschiitt.

  2. Sachant que parfois (si ce n’est souvent ?),les fonds prévu pour le passage au haut/très haut débit sont détournés :
    C’est le cas par chez moi…une entreprise a été sélectionnée par le conseil général de mon département et a été payé par des subventions (issue des impôts) pour amener la fibre dans la ville.
    A ce jour ils n’ont que 6 mois de retards, mais le pire c’est que quand on leur demande de nous connecter (ce qui est déjà prévu par l’accord départemental) ils nous demande de payer (entreprises et administrations compris) afin que le raccordement soit possible, c’est vrai quoi, 15 être de fibre prévu dans leur financement c’est toujours bon de se les faire payé 2 fois.
    En gros ils ne font pas ce sur quoi ils ont étaient déjà payé, mais demande un second paiement au client final (forte ressemblance avec l’escroquerie des compteurs erdf jaune ou certains installateurs sous-traitant demandaient un paiement au client final alors que le contrat client-erdf stipule que le client ne peut refuser le nouveau compteur mais que celui-ci ne peut pas être financé par le client).

    Donc au final des millions ont étaient dépensés dans mon département pour un résultat jusqu’à présent quasi nul…
    C’est pas comme ça qu’on va relancer l’économie…sauf la souterraine.

Les commentaires sont fermés.

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