En effet, pour éviter aux malvoyants d’avoir à apprendre un système de partitions en braille qui connaît malheureusement ses limites (en omettant par exemple certains détails des compositions), des ingénieurs en génie mécanique se sont lancés dans l’impression de partitions de musique en relief.
À l’aide de ces versions extrudées utilisant les mêmes notes que sur des partitions ordinaires, les malvoyants devraient être en mesure d’interpréter les arpèges avec l’aisance d’un artiste voyant sans avoir besoin d’apprendre un système en braille.
Encore à l’état de prototype, l’université espère que ce nouveau type de partition pourra bientôt se démocratiser.
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mwé bonne chance pour jouer d’un instrument sans les mains (qui serviront a lire)
Ataxie : Pour les malvoyants, hein!
Très bonne initiative je trouve de leurs part!
Je ne suis pas malvoyant donc je ne me rend pas trop compte de l’aptitude à pouvoir “lire” avec les doigts, mais ça me parait quand même extrêmement complexe de lire de la sorte une partition.
D’autre part, je ne suis pas sur qu’il fallait des ingénieurs en génie mécanique pour arriver à faire ça (résine photosensible+photocopie sur transparent=mêmes résultats depuis de très nombreuses années)
et pour les disques durs mal voyants, ils font aussi des “partitions” en braille ?
Historiquement, avant l’invention du braille, les aveugles utilisaient des livres avec les lettres en relief (bon, pas d’impression 3D à l’époque, mais simplement l’usage d’une presse).
Et le braille a été pour eux la révolution que l’on connaît, parce que bien plus facile à distinguer du bout des doigts à taille équivalente ; autrement dit, on peut les “imprimer” plus petit, donc c’est plus rapide à parcourir, et on allège aussi le bouquin vu qu’il y a moins de pages.
Bon, je conçois que la musique et l’écriture ne sont pas la même chose, mais je suis étonné que l’écriture musicale soit plus efficace avec l’ancienne méthode basique qu’avec celle qui a révolutionné la lecture/écriture pour les aveugles…
@ataraxie : un musicien a besoin de lire une partition pour apprendre et mémoriser la mélodie, puis il va mettre en place les schémas techniques propres à son instrument pour interpréter cette mélodie.
En général il a tellement travaillé la partie technique qu’il connaît son morceau par cœur. De fait quand il joue, quand il interprète en public, il n’a plus besoin de sa partition et il peut disposer totalement de ses deux mains.
Sans parler de ceux qui jouent avec leurs pieds !