Mercredi, le gouvernement allemand a annoncé que plusieurs sites officiels du gouvernement allemand étaient sous le coup d’une attaque informatique. Parmi eux, celui du Bundestag, de la chancellerie mais également celui d’Angela Merkel.
« Je peux dire que depuis environ 10h aujourd’hui, les pages internet gérées par le service de presse de la chancellerie ne sont temporairement pas accessibles. Le centre de traitement des données de notre prestataire de services fait l’objet d’une lourde attaque dont l’origine est visiblement un système extérieur. L’objectif est visiblement de surcharger le système attaqué, ce qui signifie quasiment un arrêt des services touchés. C’est également le cas d’autres pages gérées par ce centre de traitement des données, comme bundestag.de », a précisé Steffen Seibert, le porte-parole de la chancelière allemande.
S’il n’a pas été en mesure d’attribuer la paternité de cette attaque à un quelconque groupe – « Je n’ai pas encore de précisions sur cette attaque, les analyses sont en cours », un groupe ukrainien pro-russe, « Cyber-Berkut » (du nom de l’ancienne police anti-émeute ukrainienne sous le régime de l’ex président ukrainien Viktor Ianoukovitch), a revendiqué la cyberattaque et appelle l’Allemagne à « arrêter de soutenir le régime criminel de Kiev » alors que la chancelière allemande recevait jeudi le Premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk sur fond de refus de levée des sanctions de l’union européenne contre la Russie.
«Le Premier ministre Arseni Iatseniouk espère obtenir des prêts de plusieurs millions de la part de l’Union européenne et du FMI » assure le groupe pro-russe pour qui le premier ministre « a besoin d’argent pour étendre le conflit et non pas pour reconstruire les infrastructures détruites de notre pays ». Le groupe appelle donc « le peuple et le gouvernement d’Allemagne à arrêter de soutenir financièrement et politiquement le régime criminel de Kiev ».
Le Premier ministre ukrainien, Arseni Iatseniouk, n’a pas tardé à accuser Moscou d’être derrière la cyberattaque du 7 janvier et plus précisément, les services secrets de Moscou.
À la chaine de télé ZDF qui lui demandait si le groupe ukrainien pro-russe était derrière l’attaque, le Premier ministre a rétorqué :
” Je recommande fortement que les services secrets russes cessent de dépenser l’argent du contribuable pour des cyber-attaques contre le Bundestag et les bureaux de la chancelière Merkel. “
On ne peut faire plus clair et direct.
L’attaque subie et qui s’est arrêtée en fin de journée le 7 janvier serait la première réussie contre les sites officiels allemands selon les services de renseignement. Ils précisent d’ailleurs qu’ils doivent faire face à 3000 tentatives de piratages par jour
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Encore et toujours des attaques ddos moisies… Pas très originaux les pirates dernièrement
Les allemands sont rancuniers.
La Russie de Poutine n’en à plus pour longtemps, le bateau coule.