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Kepler a trouvé 1000 exoplanètes

Le télescope Kepler, lancé en 2009, n’a pas chômé depuis sa mise en service. En effet, il a identifié 1000 exoplanètes, c’est à dire des planètes…

Le télescope Kepler, lancé en 2009, n’a pas chômé depuis sa mise en service. En effet, il a identifié 1000 exoplanètes, c’est à dire des planètes hors de notre système solaire. C’est la NASA qui annonce fièrement la chose après avoir découvert sa millième planète.

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Repérer une exoplanète, ce n’est pas simple. En effet, Kepler est obligé d’analyser leur soleil et détecter tout changement dans leur lumière. Impossible de voir une exoplanète de la Terre, il faut attendre qu’une planète passe devant son soleil pour savoir qu’elle est là.

La plupart des planètes repérées s’avèrent être des géantes gazeuses. Mais la NASA annonce que 8 d’entre elles pourraient être des planètes sembables à la Terre. Ni trop grandes, ni trop petites, elles sont à une bonne distance de leur soleil pour pourquoi pas abriter des conditions semblables à la Terre.

La NASA annonce également qu’elle a repéré plus de 550 planètes potentielles, qui n’ont pas encore été classées comme telle.

Sachant que le télescope Kepler n’observe qu’une petite partie de notre Galaxie, il nous reste beaucoup, beaucoup de planètes à découvrir.

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10 commentaires
  1. Comme les deux dernières exoplanètes trouvées récemment, Kepler 438b et 442b, qui sont apparemment très semblables à la Terre, en terme d’apparente composition, de distance par rapport à leur étoile, etc…
    Le problème par contre est toujours le même : la distance. Elles sont à environ 500 années-lumière d’ici. Une année-lumière représente 9 434 milliards 880 millions de kilomètres, du coup ça donne 471 744 milliards kilomètres.
    Hum…
    Sachant que selon la relativité générale, dans l’espace rien ne peut aller plus vite que la lumière hormis l’espace lui même. Donc même en inventant un moyen de locomotion aussi rapide que la lumière, il nous faudrait pas moins de 500 ans pour y parvenir…
    Un trou de ver, vite ! (S’ils existent)

  2. @Dandan : Sauf qu’à la vitesse de la lumière, le temps ne s’écoule pas de la même façon. Pour nous (qui restons sur terre), le vaisseau mettrait 500 ans. Pour ceux dans le vaisseau, le voyage serait instantané.

    C’est beau la science.

    1. sauf qu’en fait même si le temps est différent, il continue de s’écouler, et pas instantanément. je ne suis plus sur du ratio, mais je crois que c’était un truc du genre, 15ans écoulé sur terre –> 7 ans écoulés pour les éventuelles pilotes en vitesse lumière

  3. @Dandan, @bryan:
    Effectivement le voyage serait instantané pour celui qui voyage à la vitesse de la lumière. Mais il faut rappeler que rien ne peut aller plus vite que la lumière et qu’aucun objet qui à une masse ne peut voyager aussi vite que la lumière (comprendre la vitesse exacte), on peut s’en approcher avec des quantités d’énergie énormes mais impossible de l’égaler. Ceci dit il existerait un moyen de voyager à une vitesse supra-luminique en déformant l’espace temps mais cela requière beaucoup trop d’énergie à l’heure actuelle.

    1. cela requière beaucoup d’énergie oui, mais on a surtout pas encore la technologie qui permet d’influer sur l’espace-temps. Il faudrait etre capable de maîtriser l’énergie gravitationnelle pour influer sur l’espace temps, qui reste encore un grand mystère à nos jour.

  4. A ce que je sache, l’on ne peut se déplacer à des vitesses supraluminiques. On peut par contre éviter cette barrière en…ne bougeant pas d’un poil. Il faudrait que l’espace se torde/dilate devant/après nous ce qui nous permettrait de bouger sans bouger, et à priori de pouvoir atteindre selon un référentiel externe des vitesses supra-luminiques. Cela demanderait de pouvoir maîtriser l’énergie négative et/ou l’énergie contenue dans le vide. On est loin d’y être encore.
    Même en maitrisant la fusion nucléaire, cela ne fera pas avancer la problèmatique. La quantité d’énergie estimée pour pouvoir atteindre une vitesse supra-luminique dépasse l’entendement, il faut ré-affiner notre façon de voir et plancher sur de nouveaux modèles.

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