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Quand la NASA propose de construire des villes volantes sur Vénus

Vénus, c’est la zone. Une pression atmosphérique cauchemardesque, des températures pouvant atteindre plus de 400 degrés, une atmosphère composée principalement de dioxyde de carbone, des lacs…

Vénus, c’est la zone. Une pression atmosphérique cauchemardesque, des températures pouvant atteindre plus de 400 degrés, une atmosphère composée principalement de dioxyde de carbone, des lacs de laves de fusion alimentés par des volcans infernaux… bref, ce n’est pas le meilleur endroit possible pour y passer des vacances. Pourtant, la NASA étudie la possibilité d’y envoyer une mission habitée.

Vainusse

Bien entendu, ce n’est pour l’instant qu’une étude. Une étude menée par le NASA Langley Research Center qui cherche à savoir s’il serait possible de coloniser Vénus. Bien évidemment, il est hors de question d’envoyer des humains se faire griller à la surface de la planète. Le projet est plus subtil que ça. En effet, le NASA Langley Research Center aimerait bâtir une colonie dans le ciel de la planète.

Une colonie qui vivrait dans dans des dirigeables de 130 mètres de longs baptisés HAVOC (High Altitude Venus Operational Concept). Des ballons équipés de panneaux solaires et de modules habitables où les colons pourraient vivre en tout tranquillité à 50 kilomètres d’altitude.

Pourquoi Vénus ? Tout simplement car c’est la planète la plus proche de chez nous. De même, la proximité du soleil pourrait fournir l’énergie suffisante pour subsister pendant une très longue période.

La NASA ne compte pas envoyer des hommes sur Vénus dès demain. La priorité reste bien entendu Mars. Mais il est intéressant de noter que l’agence américaine songe déjà à l’étape suivante. Néanmoins la NASA précise que la colonisation de Vénus pourrait être lancée en même temps que celle de Mars, puisqu’elle pourrait aider à la conquête de la planète rouge.

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20 commentaires
  1. Ressemble étrangement et point par point à une nouvelle de SF que j’ai lu il y a peu…

    On y parlait de 2 hommes partit a la conquête de venus ds un dirigeable… Arthur C clark si je ne me trompe

    pas mal l’inspiration lol

  2. Vu l’hostilité que représente Vénus, je ne pense pas que la trouver une solution à la distance distance depuis Mars soit un problème comparé à résister à des températures de 470C, une pression de 90bars et des vents de 100m/s …

    Enfin bon, faire un brainstorm est toujours intéressant.

  3. Tres boff. Si c’est pas sur la surface d’une planete c’est pas la même chose. Ils ont juste a la faire ici leur ville dirigeable a la bioshock.

  4. Lol en tous cas c’est pas moi qui me porterai volontaire et même mars qui est pourtant une planète moins hostile que Venus est toujours aussi dangereuse pour l’homme. On pourra faire des colonies peut-être mais pas avant beaucoup beaucoup beaucoup d’années.

  5. Les ravitaillements et autres entrées sorties ne seraient pas simple ! Cependant, a cette altitude, il ne doit pas faire chaud ni avoir de haute pression. Et le champ magnétique de la planète devrait protéger les explorateurs des rayonnements (ce que ne fait pas Mars qui est aussi en sous pression, un peu chaud s’il y a une fuite !)

  6. Le sol est juste un peu trop bas sur Vénus, c’est tout.
    A 50 km d’altitude, la pression est comparable à la terre, il ne fait pas trop chaud, ni trop froid, et il y a plein de lumière disponible pour produire de l’énergie, car le soleil se reflète sur les nuages en dessous.

  7. Perso, je ne comprends pas pourquoi cette envie de toujours vouloir coloniser des contrées lointaines alors qu’on connaît encore peu de choses sur notre propre planète

  8. @tyranno Parce-que l’exploration est le propre de l’homme et qu’une découverte territorial est toujours positif pour ceux qui restent.

    Maintenant la planete la plus proche de nous c’est mars et pas venus.

  9. Oui mais pour y faire quoi ? Tourner autour ?

    Car au sol il n’est pas question d’y faire des observations ou prélèvements à cause de la température, mais aussi à cause de l’atmosphère très fortement corrosive, le matériel n’y résisterait que quelque minutes.

    L’intérêt de graviter autour d’une planète c’est de pouvoir s’y poser et y faire tout ce que l’on veut dans la mesure de possible.
    Sur Vénus rien n’est possible au sol. Dans leurs ballons ils vont jouer aux cartes ?

  10. C’est un petit peu “réchauffé” ( 450° à la surface ) : la NASA n’a fait que reprendre les projets de terraformation de Carl Sagan, lui-même branché sur les informations des sondes soviétiques , Vénéra puis Véga (1984) qui libèrent des ballons (sondes) dans l’atmosphère vénusienne, vers 50 kms d’altitude où la température est tempérée et la pression ( 1/2 bar ) normale !… Depuis donc ce”plancher” acceptable, l’astrophysicien avait émis l’idée de bombarder l’atmosphère de Vénus avec des containers de chlorelle ( algues microscopiques japonaises) dévoreuse de gaz carbonique et grosse productrice d’oxygène !… Il estimait que la première pluie d’eau liquide atteindrait le sol au bout de 10 ans !…( Tant qu’on aura pas essayé, on ne saura pas s’il avait raison ! ) . La science-fiction a exploré ce chemin : en 1986, Paméla Sargent rencontrera le succès avec son roman “Vénus des rêves” où on trouve un programme similaire de ballons dirigeables, une vaste flotte de zeppelins croisant en permanence dans la zone clémente !…Ce serait là aussi un tremplin pour adapter la planète à l’Homme ou l’Homme à Vénus ! … ( “L’homme des deux mondes” , oeuvre posthume de Franck Herbert associé à son fils Brian )

  11. MISSION SPATIALE SUR VENUS – CALCUL DE L’ACCELERATION DU VAISSEAU SPATIAL
    La NASA projette d’installer des ballons dirigeables sur Vénus, dans un futur à moyen terme, il faudra construire un Vaisseau Spatial pour transporter les hommes et les ballons.
    Considérons que le trajet supposé rectiligne entre la Terre et Vénus se décompose en 2 demi trajets de 21.250.000 km. Durant le premier le Vaisseau Spatial sera en Accélération Constante et durant le second en Décélération Constante.
    GAMMA(A) est l’Accélération du Vaisseau Spatial
    GAMMA(D) est la Décélération du Vaisseau Spatial
    D = 21.250.000.000 m
    Calcul de l’Accélération GAMMA(A) :
    GAMMA(A) = (Delta V)/(Delta T) c’est l’Accélération du Vaisseau Spatial
    Delta V = V(1) – V(0) avec V(0) = 30 km/s la vitesse initiale et V(1) = 500 000 km/h soit 5 fois la Vitesse Initiale V(0).
    V(1) – V(0) = (500.000.000 – 108.000.000)/3600 m/s soit 108888 m/s
    Delta T = T(1) – T(0) avec T(0) = 0 donc T(1) = 3 X 31 X 24 X 3600 secondes, on prend comme hypothèse : les 42.500.000 km sont parcourus en 6 mois.
    GAMMA(A) = 108888/(3 X 31 X 24 X 3600) = 0,0136 m/s² ce qui est trop faible, remplaçons les 3 mois par 1 mois et on obtient :
    GAMMA(A) = 108888/(1 X 31 X 24 X 3600) = 0,0407 m/s² pour rappel G l’accélération de la pesanteur terrestre = 9,81 m/s²
    Si on remplace les 1 mois par 15 jours alors GAMMA(A) = 0.0813m/s², soit 1/120ème de l’Accélération de la Pesanteur Terrestre..
    En phase Décélération GAMMA(D) = – GAMMA(A)
    Calcul du trajet le plus économique du point de vue du carburant, ça sera indéniablement le plus long du point de vue du temps (T) : Si V(1) = V(0) = 30 km/s = Constante tout le long du trajet, dans ce cas précis le consommation du carburant sera nulle en dehors du carburant nécessaire pour assurer la poussée des réacteurs pour échapper à l’Attraction Terrestre et pour assurer la poussée des rétrofusées pour décélérer le Vaisseau Spatial pour qu’il soit en orbite géostationnaire autour de Vénus à une distance à calculer par les Scientifiques et les Ingénieurs responsables du Projet.
    Pourquoi la Vitesse Initiale V(0) est égale à 30 km/s ? (Vitesse Orbitale)
    V(0) est engendrée par la rotation de la Terre autour du Soleil, cad V(0) est la Vitesse Tangentielle du Centre de Gravité de la Terre par rapport au Centre d’Inertie du Soleil. Pour effectuer les calculs avec un maximum de précision, ceux-ci seront fait dans un REPERE HELIOCENTRIQUE ayant pour point d’origine le Centre d’Inertie ou de Gravité du Soleil et ses 3 axes orthogonaux dirigés vers 3 étoiles fixes de l’Univers (étoiles situées dans des galaxies très éloignées de la VOIE LACTEE).
    Ce sont l’Accélération et la Décélération du Vaisseau Spatial qui génèrent la consommation en carburant, des Réacteurs Nucléaires à Fusion seront nécessaires pour équiper le Vaisseau Spatial et assurer la liaison Terre – Vénus en un minimum de temps Delta(T).
    Selon l’Accélération du Vaisseau Spatial choisie (0 ou 0.0136 ou 0.0407 ou 0.0813 m/s²), la Trajectoire sera différente et la distance parcourue entre la Terre et Mars sera différente de 42.500.000 km, il y aura lieu de recalculer le temps T(C) (temps corrigé) par rapport à l’Accélération retenue , Ainsi Delta(T) sera égale à T(C)..

    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
    UFR Sciences de Metz
    [email protected]
    [email protected]
    @AlainMocchetti

  12. PROJET SPACE X – CALCUL DE LA POUSSEE DES REACTEURS
    Si les Réacteurs sont du type conventionnel et fonctionnent avec du carburant classique, qui est utilisé entre autre pour les fusées Ariane 5 et Ariane 6 à partir de 2020 pour cette dernière, les Réacteurs possèderont une Tuyère de Laval dont le profil sera calculé grâce aux 2 Principes de la Thermodynamique, le mélange Air Carburant sera assimilé à un Gaz Parfait Compressible, donc nous pouvons écrire les équations suivantes :
    Pv = rT (1) avec P la pression du mélange qui est variable selon le point où nous nous plaçons le long de l’axe de la tuyère, v le volume massique du mélange air carburant, r la Constante Massique du Gaz Parfait utilisé pour la combustion du mélange, et T la Température du mélange exprimée en degrés Kelvin, soient T(K) et T(C), cette dernière étant exprimée en degrés Celcius, nous pouvons écrire la seconde équation ;
    T(C) = T(K) – 273 (2)
    Premier Principe de la Thermodynamique :
    dE + dK = &We + &Qe (3)
    E : Energie Interne
    K : Energie Cinétique
    &We : Travail échangé avec le Milieu Extérieur
    &Qe : Quantité de Chaleur échangée avec le Milieu Extérieur
    Deuxième Principe de la Thermodynamique :
    &Qe + &We = TdS (4)
    S est l’Entropie du volume considéré de gaz (mélange) brûlé
    Autre hypothèse : l’évolution des gaz dans la tuyère est assimilée à une ISENTROPIQUE REVERSIBLE (pas de frottement et pas d’échange de chaleur dans la tuyère avec le milieu extérieur car la vitesse des gaz dans la tuyère est élevé).
    Calcul de la poussée du Réacteur Conventionnel :
    P = QM X V avec QM = pSV (5)
    P est la poussée d’un Réacteur en Newtons,
    QM est le Débit Massique du mélange brulé à la sortie de la tuyère,
    V est la Vitesse du mélange brulé à la sortie de la Tuyère du Réacteur. La poussée du Réacteur sera maximale quand les gaz atteindront mach 1 au Col de la Tuyère,
    P = pSV^2 (6) donc plus V est grande plus P est importante.
    Théorème de la Résultante Dynamique :
    M(T) GAMMA(A) = P (7) avec GAMMA(A) l’Accélération Absolue du Vaisseau Spatial calculée dans un REPERE HELIOCENTRIQUE qui est un REPERE GALILEEN,
    M(T) = M(VS) + M(C) + M(P) + M(BD) (8)
    M(T) : masse totale du Vaisseau Spatial carburant, personnels et voyageurs compris,
    M(VS) : masse du Vaisseau Spatial vide, cad sans carburant, sans personnel ni voyageur et sans ballons dirigeables,
    M(P) : masse du personnel et des voyageurs,
    M(C) : masse du carburant dans la soute,
    M(BD) : masse des ballons dirigeables.
    Remarque : M(C) est variable par rapport au temps, à accélération constante le débit de carburant sera variable, car M(C) diminue avec le nombre kilomètres parcourus et a donc un impact direct sur la Poussée du Réacteur P, il faut asservir la Poussée P et la Vitesse V pour maintenir GAMMA(A) constante.
    La Trajectoire Rectiligne de la Terre jusqu’à Mars est la Trajectoire Absolue du Vaisseau Spatial, La Trajectoire Relative ne nous intéresse pas.
    Le Vaisseau Spatial sera équipé de 4 Réacteurs de taille acceptable assurant chacun comme poussée P/4, un seul Réacteur aurait une trop grande taille.
    Si les Réacteurs sont du type à Fusion Nucléaire, alors les soutes à carburant permettront d’assurer le voyage aller et le voyage retour. Le principe de fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire diffère complètement de celui des Réacteurs du type conventionnel, je rédigerai un pavé de texte spécial pour expliquer le Fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire.

    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
    UFR Sciences de Metz
    [email protected]
    [email protected]
    @AlainMocchetti

  13. MISSION SPATIALE SUR VENUS – CALCUL DE LA POUSSEE DES REACTEURS
    1. Si les Réacteurs sont du type conventionnel et fonctionnent avec du carburant classique, qui est utilisé entre autre pour les fusées Ariane 5 et Ariane 6 à partir de 2020 pour cette dernière, les Réacteurs possèderont une Tuyère de Laval dont le profil sera calculé grâce aux 2 Principes de la Thermodynamique, le mélange Air Carburant sera assimilé à un Gaz Parfait Compressible, donc nous pouvons écrire les équations suivantes :
    – Pv = rT (1) avec P la pression du mélange qui est variable selon le point où nous nous plaçons le long de l’axe de la tuyère, v le volume massique du mélange air carburant, r la Constante Massique du Gaz Parfait utilisé pour la combustion du mélange, et T la Température du mélange exprimée en degrés Kelvin, soient T(K) et T(C), cette dernière étant exprimée en degrés Celcius, nous pouvons écrire la seconde équation ;
    – T(C) = T(K) – 273 (2)
    Premier Principe de la Thermodynamique :
    – dE + dK = &We + &Qe (3)
    E : Energie Interne
    K : Energie Cinétique
    &We : Travail échangé avec le Milieu Extérieur
    &Qe : Quantité de Chaleur échangée avec le Milieu Extérieur
    Deuxième Principe de la Thermodynamique :
    – &Qe + &We = TdS (4)
    S est l’Entropie du volume considéré de gaz (mélange) brûlé
    Autre hypothèse : l’évolution des gaz dans la tuyère est assimilée à une ISENTROPIQUE REVERSIBLE (pas de frottement et pas d’échange de chaleur dans la tuyère avec le milieu extérieur car la vitesse des gaz dans la tuyère est élevée).
    Calcul de la poussée du Réacteur Conventionnel :
    – P = QM X V avec QM = pSV (5)
    P est la poussée d’un Réacteur en Newtons,
    QM est le Débit Massique du mélange brulé à la sortie de la tuyère,
    V est la Vitesse du mélange brulé à la sortie de la Tuyère du Réacteur. La poussée du Réacteur sera maximale quand les gaz atteindront mach 1 au Col de la Tuyère,
    – P = pSV^2 (6) donc plus V est grande plus P est importante.
    Théorème de la Résultante Dynamique :
    – M(T) GAMMA(A) = P (7) avec GAMMA(A) l’Accélération Absolue du Vaisseau Spatial calculée dans un REPERE HELIOCENTRIQUE qui est un REPERE GALILEEN,
    – M(T) = M(VS) + M(C) + M(P) (8)
    M(T) : masse totale du Vaisseau Spatial carburant, personnels et voyageurs compris,
    M(VS) : masse du Vaisseau Spatial vide, cad sans carburant et sans personnel ni voyageur,
    M(P) : masse du personnel et des voyageurs,
    M(C) : masse du carburant dans la soute,
    Remarque : M(C) est variable par rapport au temps, à accélération constante le débit de carburant sera variable, car M(C) diminue avec le nombre kilomètres parcourus et a donc un impact direct sur la Poussée du Réacteur P, il faut asservir la Poussée P et la Vitesse V pour maintenir GAMMA(A) constante.
    La Trajectoire Rectiligne de la Terre jusqu’à Vénus est la Trajectoire Absolue du Vaisseau Spatial, La Trajectoire Relative ne nous intéresse pas.
    Le Vaisseau Spatial sera équipé de 4 Réacteurs de taille acceptable assurant chacun comme poussée P/4, un seul Réacteur aurait une trop grande taille.
    2. Si les Réacteurs sont du type à Fusion Nucléaire, alors les soutes à carburant permettront d’assurer le voyage aller et le voyage retour. Le principe de fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire diffère complètement de celui des Réacteurs du type conventionnel, je rédigerai un pavé de texte spécial pour expliquer le Fonctionnement des Réacteurs à Fusion Nucléaire.

    Alain Mocchetti
    Ingénieur en Construction Mécanique & en Automatismes
    Diplômé Bac + 5 Universitaire (1985)
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