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[Taxe Google] La presse espagnole cède face à la menace de fermeture de Google News

Goliath a encore une fois gagné. La presse espagnole renonce. Celle-ci demandait à ce que Google paie une « redevance » pour utiliser ses contenus sur…

Goliath a encore une fois gagné. La presse espagnole renonce. Celle-ci demandait à ce que Google paie une « redevance » pour utiliser ses contenus sur des services tels que Google News. Mal lui en a pris, Google menaçant de fermer purement et simplement Google News en Espagne. Refroidie, la presse espagnole préfère se tourner vers l’État et l’Union Européenne pour mener les négociations.

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Le résultat n’a finalement rien d’étonnant mais il augure de prochains combats fort déséquilibrés tant les forces en présence paraissent actuellement faibles.
En effet, comment lutter efficacement contre le mastodonte Google, ses centaines d’applications et services, ses millions d’utilisateurs et ses menaces de sanctions économiques lorsque l’on est une presse en crise, étouffée par un manque de moyens criant, un virage du numérique pas forcément bien appréhendé et sans aucun front commun ?

Après les éditeurs allemands qui ont préféré renoncer face à la chute vertigineuse de leur trafic, les Belges qui ont trouvé un accord après avoir été chassés de Google News et de Chrome suite à une condamnation de Google pour avoir utilisé leurs contenus et la France qui a préféré signer un accord pour la création d’un fonds de 60 millions d’euros au profit des éditeurs de presse français – dont les contours restent flous – et qui lui évite ainsi d’avoir à tourner le dos à la firme, les Espagnols n’ont finalement eu d’autres choix que de s’y résoudre.

C’est le 1er janvier 2015 que devait être mise en application la Canon AEDE, du nom de l’association (Asociación de Editores de Diarios Españoles) protégeant les intérêts des éditeurs de presse espagnols. Cette loi exigeait de Google et de l’ensemble des sites web, de type agrégateur d’informations, utilisant du contenu provenant de la presse espagnole (Google News, Yahoo news, MSN actualité notamment) de payer une « taxe ». Google menaçait donc de fermer Google News en Espagne au 16 décembre, soit demain.

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Face au manque à gagner évident que cette fermeture entraînerait, l’AEDE, à l’origine de la loi, préfère donc se tourner vers l’État et l’Union Européenne pour reprendre les négociations avec Google et éviter ce départ afin « de protéger les droits des citoyens et des entreprises » rapporte The Spain Report.

“Les grands perdants seront les médias eux-mêmes, qui, avec la disparition de leurs informations du moteur de recherche, perdront du trafic sur leurs pages », précise l’AEDE dans un communiqué.

Jeudi dernier, Victor Domingo, le président de l’Association des Internautes ne cachait pas son mécontentement : “Cette situation va entraîner un grand nombre de fermetures” de sociétés espagnoles affiliées au secteur d’Internet prédisait-il.

L’AEDE a concédé que Google est « l’authentique porte d’accès à Internet » et assure avoir toujours voulu « négocier avec Google afin de parvenir à des accords profitables pour les deux parties dans différents domaines. Mais Google n’a pas souhaité prendre de position neutre ».

Si cette affaire se solde par un accord, elle n’empêchera pas de remettre sur le tapis les critiques à l’égard de Google et ces accusations d’abus de position dominante sur laquelle enquête Bruxelles depuis 4 ans. Bruxelles qui se trouve juge et partie dans l’histoire. Juge car elle se retrouve à enquêter sur les éventuelles entraves à la concurrence de Google, sans qu’un véritable front commun ne se dessine entre les pays de l’UE. Partie car on requiert d’elle, son poids coercitif pour négocier et édicter des lois à l’encontre des géants du web et des multinationales étrangères qui viennent s’abreuver sur le vieux continent… alors même que les différents pays de l’UE requiert leurs présence (attractivité, emploi, etc.).

Du courage. Et cela ne semble pas fini.

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25 commentaires
  1. Tellement prévisible, Google génère des milliards avec des revenus diversifiés contrairement à la presse en ligne qui fonctionne sur de la pub, des abonnements marginales et beaucoup d’aides publiques (“assistés” qu’ils disaient…). Comment voulaient-ils négocier sérieusement ?
    Et il y a aussi ce fameux chantage “désactiver adblock ou le site deviendra payant”… mais allez-y, rendez le payant votre site, c’est pas comme si yavait pas déjà 10000 sources et analyses redondantes ou que me priver d’un article sur le dernier rouleau de PQ connecté allait m’empêcher de dormir !

  2. Je ne veux pas faire l’avocat du diable, mais la presse veut qu’il y est une compensation pour Google qui leur “vole” du contenu, mais si celui-ci arrête de “voler”, ça ne leur convient plus…

    C’est pit être que c’était pas si du vol que ça…
    Prochaine étape : c’est Google qui demande de l’argent a la presse pour figurer dans G news.
    Ca exprime bien la nécessité qu’un chef d’industrie soit surtout un lobbyiste politique.

  3. Google ne touche rien sur cette indexation de contenu, les seuls bénéficiaires sont les journaux !
    En quoi Goliath a encore gagné ?

    La seule chose qu’il a a perdre c’est les emplois.

    Ok Google est le Goliath du web, mais sur la partie News, il ne touche rien, ils ont cherché a raquer du pognon, ils ont eu ce qu’il méritait et viennent de se faire remettre à leur place. Point

  4. Je trouve que cette situation est assez illustrative de la méconnaissance d’internet par les médias. Ils n’ont pas su prendre le train en marche et son complètement à la ramasse sur le sujet.

  5. Je dois avouer ma méconnaissance totale sur le fonctionnement de la pub sur internet, mais Google génére sa rente grace a la pub, donc certes la page “google news” n’a pas de pub, mais indirectement, via la pub sur ces sites de news, Google ne gagne-t’il pas une fraction de ce que ca rapporte, ou un truc du genre ?

    En fait techniquement je ne sais même pas comment google gagne de l’argent …

  6. Cette histoire ressemble à la fable de la cremiere, son beurre et la taxe pour rentrer dans sa boutique et l’autre taxe pour voir comment est le beurre.

  7. Google ne fait jamais rien gratuitement. Quand ils ne vendent pas de la pub, ils obtiennent des infos pour vendre la pub plus chère. Je placerais Google News dans ce cas-là. Rien qu’en sachant les articles que vous allez lire, ça leur permet de mieux vous connaître. Vous prenez de la valeur.

  8. @Tetu : Google n’est pas diversifié du tout, ils dépendent à + de 90% de la pub.
    @Shavo : Google gagne des revenus publicitaires.

    On peut vouloir souligner le dilemme entre une régulation qu’on pourrait soupçonner de brider “l’attractivité” (cela dit le Bengladesh c’est super attractif) et le statu quo dans lequel les multinationales du web bénéficient de tous les avantages du marché commun sans contribuer à sa viabilité à travers l’impôt (il y a aussi les emplois créés, au nombre de 250 en France, youpi).

    Pour la presse : c’est vraiment dommage que ça se passe comme ça, c’est un peu la course vers un journalisme de plus en plus débile et orienté vers le clic.

  9. Mon dieu qu’ils sont stupides. J’aurai honte à leur place devant une telle malhonnêteté et/ou stupidité.
    Je ne sais pas qui est derrière cette presse espagnole pour avoir tenté ça mais j’espère qu’il va prendre cher pour son grade.

    Tout de même. Ils voulaient faire payer un service gratuit et sans pub qui leur apportait plus d’argent que “le manque à gagner” qu’ils y imputaient et dont ils se plaignent depuis le début.

    Une petite pensée pour tous les avocats qui se sont fait un blé monstre sur cette affaire et pour tous les espagnols qui se sont décarcassés pour passer à la télé et gagner en notoriété pour leur carrière professionnelle égoïste.
    C’est toujours marrant de voir que c’est pareil ailleurs.

    Ha et n’oublions pas la presse espagnole et les gens qui y travaillent qui vont payer pour ces gens.

  10. @Ish : “Google génére sa rente grace a la pub, donc certes la page « google news » n’a pas de pub, mais indirectement, via la pub sur ces sites de news, Google ne gagne-t’il pas une fraction de ce que ca rapporte, ou un truc du genre ?”

    Quand bien même ça serait vrai , tu dis toi même “une fraction”. Les plus gros bénéficiaires sont les sites référencés, pas Google.Ce n’était ni plus ni moins qu’une tentative de racket organisé.

  11. @vaal,
    tu m’as mal compris, c’est surtout que Google engrange des revenus publicitaires par ses différents services au contraire de ses journaux en ligne qui n’ont que leurs articles à proposer.

  12. Oh bien fait ! Même si c’était prévisible. Je regrette seulement que Google ait cédé au racket du gouvernement français dans un moment de faiblesse. “lorsque l’on est une presse en crise, étouffée par un manque de moyens criant, un virage du numérique pas forcément bien appréhendé et sans aucun front commun ?” écrivez-vous ? Je dirais plutôt lorsque l’on est une presse sans articles de fond, à la recherche du sensationnel et qui ne fait plus d’investigation, et finit par se paupériser les lecteurs s’éloignant. Le Canard Enchaîné, par exemple, se porte comme un charme, est bénéficiaire depuis toujours, sans même un site Internet ni une page de pub. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit d’un journal sérieux, qui fait de l’investigation sérieuse et qui vit du journalisme plutôt que de la pub. La presse qui, changeant de métier, décide de ne plus vendre de l’information aux lecteurs mais attire le lecteur par des contenus indignes dans le simple but de vendre le lecteur aux annonceurs, se heurte aux acteurs dominants du marché de la pub et vient alors pleurnicher en évoquant sa noble mission d’information ? Trop drôle.

  13. Perso je trouve que google aurait pu être plus méchant. Google News n’est qu’un référenceur de liens d’actualités, il aurait très bien pu demander de l’argent à tous les sites pour que les sites apparaissent, alors que la c’est gratuit, mais ils se plaignent encore – -‘
    Ils l’ont bien mérité.

  14. Prévisible, lamentable et commun.
    Il n’y a pas de “front commun” donc pas d’espoir qu’un moteur d’agrégation de l’information en espagnol naisse de la presse espagnole. Or c’est ce que veux la majorité des espagnol. Donc quand le géant des moteurs internet fait un agrégateur espagnol, il est seul et prend le marché. Tout ceci n’est qu’évidence et l’on peut visiblement remplacer “espagnol” par n’importe quelle autre nationalité.
    Le combat du “vol” d’audience est une forfaiture: c’est juste une tentative d’escroquer une société qui réalise de l’argent en s’appuyant en partie sur votre production et en appliquant un business model qui n’est pas le vôtre (toute ressemblance avec les revendications des opérateurs internet vers les fournisseurs de contenus comme Youtube, Netflix et … Google n’est pas fortuite).
    Cette déroute, malgré un soutien législatif, est le signe des industries vent debout contre l’Internet et ses inéluctables conséquences. La presse souffre moins d’après moi de l’arrivée d’Internet que de sa volonté de ne pas s’y adapter. A quand un Google de l’information fait par les professionnels de l’information ?

  15. @lance roquette : Google ne vole rien du tout, ils agrègent des news. Un peu comme la table des matières d’un livre, le sommaire d’un magazine, ou, pour être un peu plus en phase, une courte bande annonce d’un film.
    Google News ne présente que 2-3 lignes d’un article. Par exemple, si je prends le premier titre de GNews :

    “Man Haron Monis, preneur d’otages, et « cheikh » autoproclamé
    Le Monde – ‎Il y a 13 minutes ‎
    L’homme qui a retenu en otage dix-sept personnes dans un café de Sydney, lundi 15 décembre, a été identifié par la police. Il s’agirait d’un réfugié iranien nommé Man Haron Monis, arrivé en Australie en 1996. Connu des autorités, Man Haron Monis …”

    Où est le fond de l’article ? On ne peut en avoir la totalité qu’en cliquant sur le lien qui renvoie… sur le site du Monde. Il n’y a donc pas vol, à la limite, on parle de “mise en bouche” 🙂

  16. @”Je regrette seulement que Google ait cédé au racket du gouvernement français ”
    On croit rêver quand on lit ça.

    Quand Google ne payent pas ses impôts sur les bénéfices en France, qui les payent à ton avis ? Toi, moi, nous tous. Et ils ne sont pas seuls et c’est pareil en Espagne. Et ça, je trouve ça insupportable.
    Alors aller pleurer sur le pauvre Google qui est attaqué par les méchants gouvernements, franchement, c’est pitoyable.

    Le racket n’est pas là où tu le crois.

  17. @Marc91 :
    Ça c’est un autre problème. Si google fait de l’optimisation fiscale et entube les pays, c’est parce ce que les abrutis qui font des lois dans ces pays permettent toujours ces optimisations fiscales pour eux et leurs copains.
    Alors ça fait sympa pour son image personnelle de dire à la télé de dire que google ce sont des méchants voleurs. Mais s’ils veulent taper sur ce point, ils doivent taper sur ce point ; pas sur un truc qui n’a rien à voir.

    Sauf que ceux qui payent et offrent de jolies offres d’emplois aux politiques qui arrêtent et leurs proches ce sont les grosses boites qui font de l’optimisation fiscale à gogo.

  18. C’est vrai qu’il n’y a pas de publicité sur les pages gNews, ce ne sont que des agrégateurs de contenu (Chose amusante, la version Pinguin du moteur Google avait précisément pour but de tuer les agrégateurs jugés inutiles par Google) qui pointent vers les sites des “producteurs” de contenu. Mais alors pourquoi Google fait-il celà ? Quel intérêt pour Google de mettre de la bande passante, des machines, du personnel de maintenance, bref, un paquet de $$$ à disposition gratuitement des utilisateurs ? C’est juste parce que le big G est une entreprise super sympa et purement altruiste ? Mon cul ! Google est une boite US ou le profit est génétiquement ancré dans chacune de leurs décisions. Le véritable intérêt pour Google est – encore une fois – de suivre les utilisateurs à la trace, parfaire le profil qu’il a sur chacun de nous, savoir quels sont vos penchants politiques, vos positions, vos intérêts pour tels ou tels événements … c’est du profilage à grande échelle et cela lui permet de revendre encore un peu plus cher ses espaces publicitaires aux annonceurs car il peut proposer des ciblages de plus en plus précis.

    Ceci est vrai avec l’ensemble des outils Google, gMail, Google+, Android, Picasa, etc … tous ces produits sont gratuits, attractifs car bien faits et simples à utiliser pour la masse, mais ont surtout tous un point commun : ils accèdent tous à une partie de votre intimité numérique. Bien sûr la plupart d’entre vous dira “je m’en fiche, je n’ai rien à cacher” … imaginez seulement que je vienne tous les matins chez vous pour ouvrir votre courrier, le lire et vous le donner ensuite vous diriez quoi ? … c’est ce que fait Google à chaque instant avec l’ensemble de ses outils et avec votre bénédiction.

    Autre exemple, Google Chrome c’est environ 40% de part de marché et une petite fonctionnalité super pratique vous permet de vous connecter à votre profil Google afin d’enregistrer vos préférences, favoris, etc. Là encore le but est tout simplement de vous identifier au plus tôt lors de vos phases de navigations et de pouvoir capter encore un peu plus d’infos sur vous y compris si vous allez sur les rares sites qui n’utilisent pas Analytics.

    En parlant d’analytics, Google est en train de déployer un nouvel assistant qui permet maintenant aux équipes marketing de définir eux même et sans avoir besoin que les dev changent quoi que ce soit, quelles sont les informations à traquer pour leurs besoins. Encore une fois un truc super pratique qu’il serait stupide de ne pas utiliser tellement ça fait gagner du temps aux équipes. Et puis “tout le monde le fait de toute façon” comme me disait récemment ma réponsable SEO. Le truc c’est que cet outil utilise un tracker dynamique déporté. Pour faire simple, avant les dev posaient les trackers sur les pages de leur site et signifiaient les infos à remonter. Avec ce nouvel outil, il suffit de placer 2 lignes de code, et Google injecte en temps réel son code et pose les trackers lui même sur les events définis par l’équipe marketing via l’interface dédiée. Combien a coûté le développement de ce nouvel outil ? Plusieurs millions probablement, alors quel intérêt pour Google ? Juste pour faciliter le travail des marketeux ? Bien sur que non …
    avec cet outil on ouvre la porte à Google sur son propre site et on lui permet de tracker l’ensemble des intéractions faites par les visiteurs en On comme en Off, plus aucune limite, Google peut tout voir … encore un peu plus …

    En quoi est-ce dangereux ? Et bien à force de collecter des données en masse, Google devient chaque jour de plus en plus incontournable, et prend, lentement le contrôle d’organes ayant un impact réel dans les sociétés. Prenez Android, 60% de part de marché… Probablement bien plus dans les années à venir … imaginez que Google décide de contrôler du jour au lendemain qui vous avez le droit d’appeler ou non ?
    Impossible ? Et pourquoi pas ? Qui est plus puissant que Google aujourd’hui ? Un état ? Non, les états ont autant besoin de Google que les autres… Même l’Europe n’est pas capable de faire céder Google que ce soit sur l’évasion fiscale ou sur la confidentialité de ses algos. Un pays n’est pas content des règles imposées par Google, pas de soucis, Google ferme le service, le pays se retrouve isolé du reste du monde et son économie est impactée, le pays retourne alors pleurer pour que les vannes soient réouvertes… Exactement le même schéma qu’avec Google News.

    Le moindre des faits et gestes des états et de leurs citoyens sont épiés et analysés, pour le moment “seulement” pour vendre de la publicité de plus en plus ciblée mais demain si la direction du groupe Google décide de contrôler le monde via son économie électronique, qui pourra l’en empêcher ?

  19. @bandix400 s’il y à effectivement des choses à dire sur le capitalisme, rien dans ce que j’ai écrit plus haut ne le vise. Merci pour ton intervention pleine de sagesse qui fait avancer les choses de façon claire et argumentée. Ce sont des gens tels que toi qui font assurément avancer la société …

  20. @ads: tu as largement résumé le fond de ma pensée… j’adhère à 100%

    Ne pas oublier que Google se diversifie également (dangereusement??):
    *En tant que futur FAI (notre PC sera alimenté en perfusion Ethernet)
    *Dans l’aérospatial (avec Titan Aerospace… lancement de drones pré-orbitales connectés pour mieux nous suivre à la trace…)
    *Dans la domotique avec Nest…le thermostat et le détecteur de fumée sont tous les deux connectés
    *Google c’est aussi de la robotique de guerre (Boston Dynamics pour le compte de l’armée américaine). C’est la 8eme entreprise de robotique que big G a acquis… Hmmmm hmmm pas de commentaire dessus on me traiterai d’illuminé…
    *Histoire d’enfoncer le clou. Google rachete aussi des société qui décortique le génome et l’ADN humain…. le voila aussi dans le domaine médicale/recherche

    Je dois en oublier et des domaines sont sans aucun doute occultés par Google… mais au moins ce que je dit est vérifiable, vous pouvez tout vérifier sur un moteur de recherche facilement… Google par exemple ^^

    Je tiens à préciser que malgré les apparences je suis à 200% pour le progrès, mais je suis contre qu’une seule entité puisse le contrôlé, trop dangereux… mais comme @ads le dit maintenant Google est devenu important on peut difficilement faire machine arrière

  21. Les média et les usagers sont-ils d’accord de payer pour utiliser tous les services que Google offre aujourd’hui gratuitement?

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