Regrettant que son fils passe à côté d’un pan de la culture vidéo ludique pour être né trop tard, Andy Baio a pris la décision de le lui inculquer par la manière forte. Il lui a fait jouer (et le plus souvent finir) un grand panel de jeux, des plus vieux, aux plus récents, dans cet ordre.
En commençant par les grands classiques de Namco (Galaxian, Dig Dug, Pac-Man), Baio a ainsi fait défiler en accéléré l’histoire du jeu vidéo devant les yeux de son fils, alors âgé de 4 ans. Une de ses craintes était évidemment qu’il ne s’intéresse pas à des jeux aussi rudimentaires. Heureusement, ça n’a pas été le cas.
Eliot's obsessed with playing Pac-Man on our TV. It's like watching myself in 1982.
— Andy Baio (@waxpancake) 12 Juin 2008
C’est même tout le contraire qui s’est passé. De fil en aiguille, de jeu en jeu, de console en console et d’époque en époque, le petit Eliot a non seulement développé un intérêt de plus en plus prononcé pour les jeux rétro, mais est également devenu de plus en plus adroit. Au point de battre les high-scores de son père.
Puis, ce fut au tour de l’Atari 2600 de sortir du placard avant un autre très gros morceau : la NES.
Mega Man 1 à 6, The Legend of Zelda, Super Mario Bros. 1 à 3, Contra, Castlevania 1 à 3, Duck Tales ont tous été finis alors que le garçon n’avait que 6 ans. Et vous, vous aviez fini quoi à 6 ans ? Moi, il me semble que j’avais vaguement fini Super Mario Land 2 (un jeu extrêmement facile) à l’âge de 8 ans. Je me sens un peu nul du coup.
Eliot just got the last of Mario 64's 120 stars. If you ever doubt the power of the collecting game mechanic, hang out with a 6-year-old.
— Andy Baio (@waxpancake) 26 Janvier 2011
De la même manière, le jeune Eliot est entré dans la période 16 bits (A link to The Past, Super Mario World), puis dans la période N64 (Ocarina of Time, Majora’s Mask, Super Mario 64), PS2 (ICO, Shadow of the Colossus, Katamari Damacy) et, finalement, les jeux actuels.
C’est tout naturellement que le jeune garçon s’est mis à certains jeux indépendants exigeants que l’on a sur PC aujourd’hui. Il est même adepte des rogue like. Vous savez ? Ces jeux extrêmement durs, avec mort permanente et niveaux aléatoires, qui donnent du fil à retordre aux joueurs expérimentés qui ont 20 ans de plus ?
Ouais, hé bien le Eliot, là, il a fini Spelunky.
Eliot just beat Spelunky all by himself! Thanks for making such a great game, @mossmouth! pic.twitter.com/ZnJJzWjM
— Andy Baio (@waxpancake) 27 Juillet 2012
Et après il l’a fini encore une fois, mais en Hell cette fois-ci tant qu’à faire. Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais c’est vraiment très dur d’y parvenir. Rien que moi, et je ne me considère pas particulièrement comme un joueur novice en la matière, il m’a fallu une bonne trentaine d’heures et de nombreux seaux de larmes bien salées pour y parvenir. À huit ans, le gamin y parvient.
There's a decent chance that Eliot, age 8, is the youngest person to beat Spelunky and make it to Hell. Maybe @mossmouth knows?
— Andy Baio (@waxpancake) 31 Mai 2013
Il a même l’honneur d’être remarqué par le créateur du jeu qui s’est fendu d’un tweet pour le féliciter.
@waxpancake That's the youngest I've ever heard of. Eliot is the chosen one!
— Derek Yu (@mossmouth) 31 Mai 2013
Après ça, il s’est également attaqué à Nuclear Throne, un autre jeu indé rétro et à d’autres titres du même genre, toujours avec une esthétique et un gameplay rétro. Il semblerait que cette immersion en accéléré dans l’histoire du jeu vidéo ait développé des goûts particuliers pour un enfant de son âge et, je ne sais pas vous, mais je pense qu’il a bien de la chance d’y avoir été sensibilisé aussi jeune.
Quant à vous monsieur Andy Baio, vous êtes un grand malade.
Pour lire le récit du papa en entier, c’est par ici et c’est en anglais.
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