Vous aimez Persona ? Vous aimez Etrian Odyssey ? Vous n’avez même pas besoin de lire ce test. Vous allez adorer Persona Q. Mais on ne sait jamais, lisez-le quand même.
Que dire de plus ? Persona Q en une équation simple, c’est « Persona (3 + 4) x Etrian Odyssey = Persona Q ». Il n’y a rien d’autre à ajouter. Sauf que ce n’est pas une mince affaire d’expliquer ça à quelqu’un qui est complètement étranger à ces deux licences phares d’Atlus.
Cependant, il faut voir dans ce titre sur 3DS le mariage réussi de deux approches radicalement différentes du J-RPG. D’un côté, nous avons Persona : énormément de backstory, énormément de liens qui se créent avec les personnages, énormément de contexte, un univers unique et un scénario soigné.
De son côté, Etrian Odyssey, notamment dans les premiers épisodes, ce n’est pratiquement aucune histoire et aucun contexte. C’est du dungeon crawler / RPG au tour par tour qui va super vite et qui ne s’embarrasse pas des détails, quitte à être austère. Vous nommez vos personnages comme vous l’entendez, vous constituez votre groupe comme vous le voulez et si votre stratégie est mauvaise, c’est de votre faute si vous cassez votre pipe. Le jeu pousse le vice jusqu’à vous faire dessiner vous-même la carte du donjon que vous explorez tous le long du jeu. (Et si le genre vous intéresse, je ne peux que vous inviter à lire notre test d’Etrian Odyssey Untold d’il y a quelques mois).
Bref Persona, c’est un roman et Etrian Odyssey c’est un combo carnet vierge et stylo. Dans ces conditions, il était évident que Persona prenne le dessus. Certes, les personnages ont un chara design proche de ceux d’Etrian, mais ce sont bien les protagonistes hauts en couleur de Persona 3 et 4 qui sont dans le jeu. C’est à la fois une joie de les retrouver pour un adepte de la licence, comme moi, mais c’est également un handicap pour quiconque n’aurait jamais joué à ces épisodes. Toutefois, le jeu dans son positionnement est très clair sur le fait qu’il ne s’adresse pas aux néophytes du genre. De plus, ne comptez pas vous raccrocher à l’histoire, il se résume à une phrase : « Les héros de Persona 3 et 4 se rencontrent dans un labyrinthe et décident de faire du fan service. Voilà. »
Pour le design de l’exploration, c’est du Etrian Odyssey pur. On explore de grands labyrinthes, on va de plus en plus profondément et il n’est possible de sauvegarder qu’une fois rentré au bercail. La prudence est donc de mise. Le pas de trop, celui qui déclenche le combat qui abattra toue l’équipe, peut facilement faire perdre des heures de jeu.
Par contre, côté combats, Atlus a opéré une merveilleuse synthèse qui semble très naturelle et a décidé d’intégrer certaines subtilités de gameplay qui étaient propres à la série Persona. Typiquement, dans Persona, si un de vos personnages lance une attaque de glace sur un ennemi qui craint la glace, vous aurez le droit à une action supplémentaire. Il n’était évidemment pas possible de mettre en place une telle mécanique dans un système de combat « à la Etrian ». Alors, pour remplacer, un personnage qui effectuera une attaque efficace sera gratifié d’une gratuité de toutes ses capacités au tour suivant. Il peut être ainsi malin de lancer une petite attaque efficace sur un ennemi insignifiant dans un groupe de monstres pour ensuite pouvoir lancer le gros sort qui fait bien mal pour zéro point de magie au tour d’après.
Les personas, ces invocations qu’utilisent les personnages de la série du même nom, sont également de la partie. En plus de leurs personas naturels (main), chaque personnage peut en équiper un supplémentaire (sub). C’est de cette manière qu’il est possible de faire varier les capacités des combattants. Les personas s’obtiennent de temps à autre à la fin des combats et peuvent être fusionnés entre eux pour en obtenir de nouveaux. La méthode est la même que d’habitude, il faut aller dans la Velvet Room, choisir les capacités que l’on veut transférer des personas que l’on fusionne vers celui que l’on crée et le persona qui en résulte ne peut pas être d’un niveau supérieur à celui du personnage principal. Ainsi, on a affaire à un double système d’équipement : les équipements matériels (arme, armure, accessoire) et l’équipement du persona. Les possibilités sont ainsi immenses d’autant que le jeu vous propose de composer votre équipe en prenant 5 combattants parmi 17 disponibles.
Persona Q: Shadow of the Labyrinth est déjà disponible sur 3DS pour un prix conseillé de 30 euros.
Attention, le jeu n’est disponible qu’en anglais !
Que dire de plus ? Persona Q en une équation simple, c’est « Persona (3 + 4) x Etrian Odyssey = Persona Q ». Il n’y a rien d’autre à ajouter. Sauf que ce n’est pas une mince affaire d’expliquer ça à quelqu’un qui est complètement étranger à ces deux licences phares d’Atlus.
Cependant, il faut voir dans ce titre sur 3DS le mariage réussi de deux approches radicalement différentes du J-RPG. D’un côté, nous avons Persona : énormément de backstory, énormément de liens qui se créent avec les personnages, énormément de contexte, un univers unique et un scénario soigné.
De son côté, Etrian Odyssey, notamment dans les premiers épisodes, ce n’est pratiquement aucune histoire et aucun contexte. C’est du dungeon crawler / RPG au tour par tour qui va super vite et qui ne s’embarrasse pas des détails, quitte à être austère. Vous nommez vos personnages comme vous l’entendez, vous constituez votre groupe comme vous le voulez et si votre stratégie est mauvaise, c’est de votre faute si vous cassez votre pipe. Le jeu pousse le vice jusqu’à vous faire dessiner vous-même la carte du donjon que vous explorez tous le long du jeu. (Et si le genre vous intéresse, je ne peux que vous inviter à lire notre test d’Etrian Odyssey Untold d’il y a quelques mois).
Bref Persona, c’est un roman et Etrian Odyssey c’est un combo carnet vierge et stylo. Dans ces conditions, il était évident que Persona prenne le dessus. Certes, les personnages ont un chara design proche de ceux d’Etrian, mais ce sont bien les protagonistes hauts en couleur de Persona 3 et 4 qui sont dans le jeu. C’est à la fois une joie de les retrouver pour un adepte de la licence, comme moi, mais c’est également un handicap pour quiconque n’aurait jamais joué à ces épisodes. Toutefois, le jeu dans son positionnement est très clair sur le fait qu’il ne s’adresse pas aux néophytes du genre. De plus, ne comptez pas vous raccrocher à l’histoire, il se résume à une phrase : « Les héros de Persona 3 et 4 se rencontrent dans un labyrinthe et décident de faire du fan service. Voilà. »
Pour le design de l’exploration, c’est du Etrian Odyssey pur. On explore de grands labyrinthes, on va de plus en plus profondément et il n’est possible de sauvegarder qu’une fois rentré au bercail. La prudence est donc de mise. Le pas de trop, celui qui déclenche le combat qui abattra toue l’équipe, peut facilement faire perdre des heures de jeu.
Par contre, côté combats, Atlus a opéré une merveilleuse synthèse qui semble très naturelle et a décidé d’intégrer certaines subtilités de gameplay qui étaient propres à la série Persona. Typiquement, dans Persona, si un de vos personnages lance une attaque de glace sur un ennemi qui craint la glace, vous aurez le droit à une action supplémentaire. Il n’était évidemment pas possible de mettre en place une telle mécanique dans un système de combat « à la Etrian ». Alors, pour remplacer, un personnage qui effectuera une attaque efficace sera gratifié d’une gratuité de toutes ses capacités au tour suivant. Il peut être ainsi malin de lancer une petite attaque efficace sur un ennemi insignifiant dans un groupe de monstres pour ensuite pouvoir lancer le gros sort qui fait bien mal pour zéro point de magie au tour d’après.
Les personas, ces invocations qu’utilisent les personnages de la série du même nom, sont également de la partie. En plus de leurs personas naturels (main), chaque personnage peut en équiper un supplémentaire (sub). C’est de cette manière qu’il est possible de faire varier les capacités des combattants. Les personas s’obtiennent de temps à autre à la fin des combats et peuvent être fusionnés entre eux pour en obtenir de nouveaux. La méthode est la même que d’habitude, il faut aller dans la Velvet Room, choisir les capacités que l’on veut transférer des personas que l’on fusionne vers celui que l’on crée et le persona qui en résulte ne peut pas être d’un niveau supérieur à celui du personnage principal. Ainsi, on a affaire à un double système d’équipement : les équipements matériels (arme, armure, accessoire) et l’équipement du persona. Les possibilités sont ainsi immenses d’autant que le jeu vous propose de composer votre équipe en prenant 5 combattants parmi 17 disponibles.
Persona Q: Shadow of the Labyrinth est déjà disponible sur 3DS pour un prix conseillé de 30 euros.
Attention, le jeu n’est disponible qu’en anglais !
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