Après HintHunt et La Pièce, nous avons pu nous essayer GameScape, une nouvelle escape room dans le 11e arrondissement de Paris.
Pour le coup, on ne s’attendait pas à ce qu’on nous mette un capuchon et qu’on nous bande les yeux pour rentrer dans cette pièce, celle du « Défi de l’Alchimiste ». C’est pourtant comme cela que les organisateurs de GameScape nous ont mis dans l’ambiance de cette escape room consacrée à l’alchimiste Nicolas Flamel. Vous savez ? Celui de la pierre philosophale. Le prétexte de l’enfermement est plutôt simple : Nico, c’est un saligaud qui capture des clochards (vous) pour les enfermer dans une salle et s’ils ne sortent pas avant une heure… *couic*. Pas super sympa, le Nico, là.
Quand le jeu commence, on commence par enlever le masque qui nous occulte la vue et on découvre d’un seul coup la salle qui sera notre terrain de jeu. La suite, vous la connaissez déjà : on fouille, on trouve des énigmes sur des morceaux de papier, on trouve des clefs, on trouve des cadenas, on met les premières dans les seconds, bref, on s’amuse.
« Le Défi de l’Alchimiste » est la plus dure des 3 salles proposées par GameScape, et, en effet, les énigmes sont coriaces. Une énigme de logique mathématique d’un côté, une autre de décodage de l’autre, cette escape room ne ménagera pas vos méninges et vous ne serez parfois pas trop de 5 pour trouver la solution d’un problème retors.
Les énigmes de manière générale vous donneront des combinaisons qu’il faudra entrer sur des cadenas, qui contiendront parfois d’autres coffres, d’autres clefs ou d’autres cadenas. Et on touche là au principal défaut de cette escape room : le manque de variété des objets constituant la progression de la salle. Des clefs, des cadenas, des clefs, des cadenas, des codes, des cadenas, partout, tout le temps. Cette impression est d’autant plus forte que la pièce est petite et qu’on a vraiment l’impression de n’être entouré que par ça. Il est tout à fait possible d’avoir d’autres moyens de valider la progression de l’équipe sans faire nécessairement appel à des cadenas. On a pu le voir dans d’autres escape rooms, comme La Pièce par exemple.
Évidemment, il est plus facile d’avoir de la variété dans les interactions salle / joueur avec un contexte moderne ou futuriste. On peut alors se permettre la présence d’écrans, de puzzles un peu plus accrocheurs et de gadgets qui mettent de la variété dans l’expérience. Cependant, je ne pense pas qu’il soit complètement impossible de concilier un contexte tel que celui de Nicolas Flamel et un peu de diversité dans les puzzles.
Concernant les énigmes même, rien à redire. Elles sont bien pensées, bien expliquées et leur résolution apporte un vrai sentiment d’accomplissement (le fameux « reward ») qui incite encore plus à aller de l’avant. Peu d’énigmes frustrent, mais certaines jouent sur de vrais petits détails parfois bien dissimulés. La pièce n’est pas particulièrement lumineuse, il est facile de passer à côté d’un élément essentiel. Je ne suis pas particulièrement amateur de la notion de farfouille à l’extrême dans les escape rooms – je lui préfère de très loin la notion d’interaction entre des objets peu ou pas cachés – mais il s’agit d’une préférence comme une autre. Faites simplement bien en sorte qu’un membre de votre équipe à l’œil de lynx scrute tous les recoins attentivement.
Les gérants ne vous laissent pas tomber si vous bloquez trop longtemps sur un détail. Ils vous aident parfois directement (via un haut-parleur ou un message glissé sous la porte) ou indirectement grâce une petite sacoche refermant des fioles contenant des indices sur certaines énigmes ciblées et que l’on vous donne au début de la partie. Un système de symboles a été mis en place ce qui permet tout de suite de savoir quel indice utiliser. Évidemment, chaque indice ouvert représente autant de points en moins sur la fiche de score à la fin de la partie. Ce score calculé en fonction du nombre d’énigme résolue, de fioles utilisées et du temps mis pour sortir. Ainsi, un leaderboard est visible dès l’entrée de l’établissement pour chaque salle. On vous prévient cependant, ne soyez pas frustrés si vous ne sortez pas. Seuls 10 % y parviennent ! En ce qui nous concerne, nous n’y sommes pas parvenus.
Par son design général solide, ses énigmes exigeantes ainsi que sa mise en situation assez poussée, « Le Défi de l’Alchimiste » de Game Scape est une escape room attentive à la notion de défi. Seul son aspect un peu austère pourrait éventuellement lui être reproché, sauf bien sûr si vous étiez atteint de « cadenas-philie », auquel cas vous allez encore plus adorer cette salle ! Voyez dans cette escape room un moyen de tester votre coordination en équipe et faites là seulement quand vous en aurez quelques-unes dans les pattes, histoire d’avoir une chance de vous en sortir.
GameScape se situe au 17, rue de la pierre levée, dans le 11e arrondissement de Paris. Trois salles sont disponibles : « Le Cachot de la Bastille », « L’entretien avec Gustave Eiffel » et « Le Défi de l’Alchimiste ».
Chaque salle peut accueillir de 3 à 5 personnes et dure une heure.
Tarifs disponibles sur le site internet.
Pour le coup, on ne s’attendait pas à ce qu’on nous mette un capuchon et qu’on nous bande les yeux pour rentrer dans cette pièce, celle du « Défi de l’Alchimiste ». C’est pourtant comme cela que les organisateurs de GameScape nous ont mis dans l’ambiance de cette escape room consacrée à l’alchimiste Nicolas Flamel. Vous savez ? Celui de la pierre philosophale. Le prétexte de l’enfermement est plutôt simple : Nico, c’est un saligaud qui capture des clochards (vous) pour les enfermer dans une salle et s’ils ne sortent pas avant une heure… *couic*. Pas super sympa, le Nico, là.
Quand le jeu commence, on commence par enlever le masque qui nous occulte la vue et on découvre d’un seul coup la salle qui sera notre terrain de jeu. La suite, vous la connaissez déjà : on fouille, on trouve des énigmes sur des morceaux de papier, on trouve des clefs, on trouve des cadenas, on met les premières dans les seconds, bref, on s’amuse.
« Le Défi de l’Alchimiste » est la plus dure des 3 salles proposées par GameScape, et, en effet, les énigmes sont coriaces. Une énigme de logique mathématique d’un côté, une autre de décodage de l’autre, cette escape room ne ménagera pas vos méninges et vous ne serez parfois pas trop de 5 pour trouver la solution d’un problème retors.
Les énigmes de manière générale vous donneront des combinaisons qu’il faudra entrer sur des cadenas, qui contiendront parfois d’autres coffres, d’autres clefs ou d’autres cadenas. Et on touche là au principal défaut de cette escape room : le manque de variété des objets constituant la progression de la salle. Des clefs, des cadenas, des clefs, des cadenas, des codes, des cadenas, partout, tout le temps. Cette impression est d’autant plus forte que la pièce est petite et qu’on a vraiment l’impression de n’être entouré que par ça. Il est tout à fait possible d’avoir d’autres moyens de valider la progression de l’équipe sans faire nécessairement appel à des cadenas. On a pu le voir dans d’autres escape rooms, comme La Pièce par exemple.
Évidemment, il est plus facile d’avoir de la variété dans les interactions salle / joueur avec un contexte moderne ou futuriste. On peut alors se permettre la présence d’écrans, de puzzles un peu plus accrocheurs et de gadgets qui mettent de la variété dans l’expérience. Cependant, je ne pense pas qu’il soit complètement impossible de concilier un contexte tel que celui de Nicolas Flamel et un peu de diversité dans les puzzles.
Concernant les énigmes même, rien à redire. Elles sont bien pensées, bien expliquées et leur résolution apporte un vrai sentiment d’accomplissement (le fameux « reward ») qui incite encore plus à aller de l’avant. Peu d’énigmes frustrent, mais certaines jouent sur de vrais petits détails parfois bien dissimulés. La pièce n’est pas particulièrement lumineuse, il est facile de passer à côté d’un élément essentiel. Je ne suis pas particulièrement amateur de la notion de farfouille à l’extrême dans les escape rooms – je lui préfère de très loin la notion d’interaction entre des objets peu ou pas cachés – mais il s’agit d’une préférence comme une autre. Faites simplement bien en sorte qu’un membre de votre équipe à l’œil de lynx scrute tous les recoins attentivement.
Les gérants ne vous laissent pas tomber si vous bloquez trop longtemps sur un détail. Ils vous aident parfois directement (via un haut-parleur ou un message glissé sous la porte) ou indirectement grâce une petite sacoche refermant des fioles contenant des indices sur certaines énigmes ciblées et que l’on vous donne au début de la partie. Un système de symboles a été mis en place ce qui permet tout de suite de savoir quel indice utiliser. Évidemment, chaque indice ouvert représente autant de points en moins sur la fiche de score à la fin de la partie. Ce score calculé en fonction du nombre d’énigme résolue, de fioles utilisées et du temps mis pour sortir. Ainsi, un leaderboard est visible dès l’entrée de l’établissement pour chaque salle. On vous prévient cependant, ne soyez pas frustrés si vous ne sortez pas. Seuls 10 % y parviennent ! En ce qui nous concerne, nous n’y sommes pas parvenus.
Par son design général solide, ses énigmes exigeantes ainsi que sa mise en situation assez poussée, « Le Défi de l’Alchimiste » de Game Scape est une escape room attentive à la notion de défi. Seul son aspect un peu austère pourrait éventuellement lui être reproché, sauf bien sûr si vous étiez atteint de « cadenas-philie », auquel cas vous allez encore plus adorer cette salle ! Voyez dans cette escape room un moyen de tester votre coordination en équipe et faites là seulement quand vous en aurez quelques-unes dans les pattes, histoire d’avoir une chance de vous en sortir.
GameScape se situe au 17, rue de la pierre levée, dans le 11e arrondissement de Paris. Trois salles sont disponibles : « Le Cachot de la Bastille », « L’entretien avec Gustave Eiffel » et « Le Défi de l’Alchimiste ».
Chaque salle peut accueillir de 3 à 5 personnes et dure une heure.
Tarifs disponibles sur le site internet.
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J’ai pu tester mon premier escape game à Grenoble (ChallengeTheRoom) !
Je n’ai pas d’éléments de comparaison mais j’ai trouvé le concept bien sympatoche.
Pareil que pour celui présenté, 60 minutes pour sortir et j’ai trouvé ces 60 minutes très rapides !
A l’occaz, essayer le si vous partez en vacances dans le coin 😉
Ca a l’air sympa ! A essayer avant de critiquer en tout cas !
Sympa le test mais à aucun moment vous ne parlez des graphismes ni de la config nécessaire!
Bonjour,
Merci de faire connaitre le phénomène des Escape Games.
Pour ceux que ça intéresse nous avons créé le site http://www.planete-escape.com pour faire son choix entre les nombreux escape games proposés. Ca peut aider 😉
Fabrice