Avant de commencer, Alexandre Saudinos nous le dit : “Nous ne voulons pas faire du lol, un remake de Kaamelott dans l’espace. Astier le fait bien mieux que nous et cela ne sert à rien de le copier. Notre but est de créer une série de SF sérieuse et ambitieuse malgré son petit budget”.
The Flying Rock est donc une série de science-fiction se déroulant uniquement dans un bar situé sur un astéroïde. “L’idée du bar est venue en premier. Nous voulions un bar un peu crade, mal famé. C’est une manière de faire du huis-clos dans un décor réel, pas trop difficile à trouver. L’idée du bar dans l’espace est venue plus tard », nous confie-t-il. “La référence principale est bien entendu la Cantina de Star Wars. En fouillant un peu, nous nous étions aperçus qu’aucune série de SF n’avait exploité le concept du bar à fond, en faisant de lui le lieu principal de l’intrigue ».
The Flying Rock est né fin 2012 grâce à l’envie d’Alexandre Saudinos, réalisateur et de Clément Rambaud, co-scénariste, d’écrire leurs propres histoires. Travaillant au sein de Parallell Cinema, une société de production spécialisée dans l’expérimentation et l’enseignement des techniques de tournage en 3D, Alexandre Saudinos a, dans sa jeunesse, énormément joué aux jeux de rôles papiers, écrivant, peaufinant et améliorant ses scénarios en tant que Maître du Donjon. “Écrire, inventer des scénarios et plonger les autres dans mon propre univers, c’est réellement une de mes passions. Lorsque j’étais jeune, je ne savais même pas que l’on pouvait vivre de ça. Aujourd’hui, après dix dans dans le cinéma, je sais que c’est possible et The Flying Rock est la concrétisation de tout cela ».
Néanmoins, la réalisation du projet est loin d’être une sinécure. “Nous avons contacté plusieurs diffuseurs. Le problème, c’est que sans un épisode pilote à présenter, ils ne sont pas trop chauds pour tenter l’aventure. C’est pourquoi nous avons tenté My Major Compagny ». En effet, faisant appel aux dons, le projet The Flying Rock a besoin de l’aide des internautes pour se concrétiser. “Cet argent servira à financer le pilote. Si nous travaillons bien, ce premier épisode convaincra les diffuseurs ».
Alexandre Saudinos et Clément Rambaud sont ambitieux. Néanmoins, ils savent que le manque de budget ne leur permettra pas de faire ce qu’ils veulent. C’est là l’une des principales raisons du choix d’un lieu unique pour la série, qui se présentera comme dix épisodes de treize minutes.
“Les premiers épisodes sont déjà écrits“, nous raconte Alexandre Saudinos. “Nous focaliserons The Flying Rock sur la relations entre les différents personnages et le scénario, qui commencera à se dévoiler réellement au cinquième ou sixième épisode ». L’intrigue se concentrera sur Wes, le barman. Vieux bourlingueur de l’espace, Wes est le propriétaire du bar et cache un passé obscur. Le spectateur en découvrira plus sur lui à travers le regard d’autres personnages, comme Kid et Lilly, deux jeunes fugueurs ayant trouvé refuge dans le bar.
“Pour l’histoire de Wes, nous nous sommes inspirés de History of Violence de Cronenberg. Mais nous avions un problème. Dans le scénario, un barman n’est là qu’en réaction, alors qu’un héros doit faire partie de l’action. C’est là qu’est venue l’idée de raconter la vie de Wes via d’autres personnages ».
The Flying Rock est donc une série prometteuse, poussée par des réalisateurs ayant de l’envie. Nous allons guetter très sérieusement l’avancement du projet, en espérant que le résultat final soit à la hauteur des promesses. Nous vous encourageons également à jeter un œil sur la page My Major Compagny de The Flying Rock, afin d’avoir toutes les informations nécessaires sur la série.
The Flying Rock sera-t-elle la première série SF française d’envergure ?
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Oh mais merde, Première série SF française Mais WHAT…
Et Métal Hurlant Chronicle ?
Gros article, illustré d’artwork et d’image 3D, mais à aucun moment il n’est expliqué si c’est en prise de vue réelle ou de l’animation… J’ai du me taper la vidéo pour comprendre quand un des réalisateurs dit enfin que c’est en prise de vue réelle.
Merci JDG pour vos informations toujours aussi complète.
D’ailleurs le coup du travail dissimulé tout ça ? 😀 nan parce que Co produit par 2 Sarl numéro SACD tout ça tout ça, mais fais pas des bénévole ?