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[Test] Call of Duty Advanced Warfare : America is Back !

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Au pied du mur après un Call of Duty : Ghosts décevant, Activision devait absolument redorer le blason de sa franchise militaire, et proposer un épisode…

Au pied du mur après un Call of Duty : Ghosts décevant, Activision devait absolument redorer le blason de sa franchise militaire, et proposer un épisode véritablement calibré pour les consoles next-gen. Mission accomplie ?

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Lassé d’attendre un jeu qui se répétait trop depuis quelques années, une grande partie des amateurs de FPS nerveux voyait le Call of Duty nouveau d’un œil craintif. Mais au fur et à mesure de son développement, les gros moyens empruntés par le studio Sledgehammer laissaient entrevoir une sérieuse reprise en main. Le « jeu de pistolet n°11 » (comme le nomme élégamment le responsable marketing du bureau d’à côté) renaîtrait-il de ses cendres ?

La campagne solo aura bien du mal à nous renseigner à ce sujet. Malgré la présence du très bon Kevin Spacey, dont le rôle de Frank Underwood (House of Card) semble avoir marqué les développeurs, on marche en terrain connu. Le scénario semble même encore plus décousu qu’avant, puisque le futur (il a bon dos celui-là) permet toutes les fantaisies guerrières imaginables. On se situe à mi-chemin entre Edge of Tomorrow et du Tom Clancy sous LSD.

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Mais ces sept heures de feu d’artifice très dirigistes se vivent sans déplaisir, et permettent d’apprécier le nouveau moteur graphique, dont la franchise avait terriblement besoin. C’est plutôt fin, et le chaos global est bien retranscrit, mais le design des niveaux reste inégal. On est impressionné par les mondes (à peine) ouverts alors que les « bio-labos » et autres bases ultra-secrètes nous laissent de marbre. Qu’à cela ne tienne, cette joyeuse fusillade représente pour beaucoup un prétexte pour s’échauffer au multijoueur.

Car c’est bien là tout l’intérêt de cet épisode, qui a réussi à modifier le gameplay de la franchise sans pour autant perdre son ADN. Alors qu’il ne présente qu’un intérêt limité dans la campagne, l’exosquelette, qui permet de dasher et faire des doubles sauts s’intègre parfaitement avec le style de jeu de COD. Les maps, dont la direction artistique est pourtant peu inspirée, proposent désormais une verticalité tout à fait rafraichissante.

Le sentiment de rush est encore plus prononcé, et la recherche d’ennemis prend une toute autre dimension, puisque ce dernier peut se trouver sur différents « plans » de la map. Plus intéressant encore, cette extrême mobilité doit être utilisée avec parcimonie selon le mode de jeu choisi. Et Activision a vraiment fait un gros travail de ce côté-là, puisqu’il y en a pour tous les goûts. Vous ne bondirez pas de la même manière en Hardcore ou en Search and Destroy que dans un traditionnel Match à mort en équipe ou capture du drapeau.

2622074-callofduty_advancedwarfare_multiplayer_cod_aw_riot_jailbreak

Le nouveau mode Uplink, sorte de handball militarisé remplit son office, bien que certaines cartes s’y prêtent moins bien que d’autres. Ce dernier s’accompagne de l’arrivée de Kill Confirmed, un mode plus tactique qu’il n’y parait, qui exige de récupérer les Dog Tags d’un soldat, pour que le point compte. On se met en danger, et on sort un moment de cette optique d’enchainement des frags, ce qui permet de varier les longues sessions de jeu.

Ajoutez à cela cinq modes classiques sans exosquelette, autant de déclinaisons « hardcore » ainsi qu’un mode survival en coop, et vous comprendrez aisément que le contenu proposé est conséquent (malgré l’absence un peu honteuse du mode zombie). Mention spéciale pour le nouveau lobby, qui permet de créer et personnaliser son avatar, sans perdre en lisibilité malgré les centaines de combinaisons possibles. On débloque constamment quelque chose, et « la dernière partie » est rarement la dernière. Un sentiment qu’on n’avait pas eu depuis Modern Warfare 2. C’est dire.

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Doté d’un solo sympathique, mais franchement oubliable, Call of Duty Advanced Warfare renoue surtout avec un multijoueur accrocheur. L’arrivée de l’exosquelette s’insère parfaitement dans le gameplay nerveux de la franchise, et relance considérablement l’intérêt de certaines parties. La multitude de modes disponible laisse présager des centaines d’heures de jeu, et devrait faire replonger un bon nombre d’indécis, décus par les derniers épisodes.

Call of Duty Advanced Warfare (testé sur Xbox One) est disponible sur PS4, Xbox One et PC. Les screenshots proviennent de l’éditeur.

Au pied du mur après un Call of Duty : Ghosts décevant, Activision devait absolument redorer le blason de sa franchise militaire, et proposer un épisode véritablement calibré pour les consoles next-gen. Mission accomplie ?

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Lassé d’attendre un jeu qui se répétait trop depuis quelques années, une grande partie des amateurs de FPS nerveux voyait le Call of Duty nouveau d’un œil craintif. Mais au fur et à mesure de son développement, les gros moyens empruntés par le studio Sledgehammer laissaient entrevoir une sérieuse reprise en main. Le « jeu de pistolet n°11 » (comme le nomme élégamment le responsable marketing du bureau d’à côté) renaîtrait-il de ses cendres ?

La campagne solo aura bien du mal à nous renseigner à ce sujet. Malgré la présence du très bon Kevin Spacey, dont le rôle de Frank Underwood (House of Card) semble avoir marqué les développeurs, on marche en terrain connu. Le scénario semble même encore plus décousu qu’avant, puisque le futur (il a bon dos celui-là) permet toutes les fantaisies guerrières imaginables. On se situe à mi-chemin entre Edge of Tomorrow et du Tom Clancy sous LSD.

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Mais ces sept heures de feu d’artifice très dirigistes se vivent sans déplaisir, et permettent d’apprécier le nouveau moteur graphique, dont la franchise avait terriblement besoin. C’est plutôt fin, et le chaos global est bien retranscrit, mais le design des niveaux reste inégal. On est impressionné par les mondes (à peine) ouverts alors que les « bio-labos » et autres bases ultra-secrètes nous laissent de marbre. Qu’à cela ne tienne, cette joyeuse fusillade représente pour beaucoup un prétexte pour s’échauffer au multijoueur.

Car c’est bien là tout l’intérêt de cet épisode, qui a réussi à modifier le gameplay de la franchise sans pour autant perdre son ADN. Alors qu’il ne présente qu’un intérêt limité dans la campagne, l’exosquelette, qui permet de dasher et faire des doubles sauts s’intègre parfaitement avec le style de jeu de COD. Les maps, dont la direction artistique est pourtant peu inspirée, proposent désormais une verticalité tout à fait rafraichissante.

Le sentiment de rush est encore plus prononcé, et la recherche d’ennemis prend une toute autre dimension, puisque ce dernier peut se trouver sur différents « plans » de la map. Plus intéressant encore, cette extrême mobilité doit être utilisée avec parcimonie selon le mode de jeu choisi. Et Activision a vraiment fait un gros travail de ce côté-là, puisqu’il y en a pour tous les goûts. Vous ne bondirez pas de la même manière en Hardcore ou en Search and Destroy que dans un traditionnel Match à mort en équipe ou capture du drapeau.

2622074-callofduty_advancedwarfare_multiplayer_cod_aw_riot_jailbreak

Le nouveau mode Uplink, sorte de handball militarisé remplit son office, bien que certaines cartes s’y prêtent moins bien que d’autres. Ce dernier s’accompagne de l’arrivée de Kill Confirmed, un mode plus tactique qu’il n’y parait, qui exige de récupérer les Dog Tags d’un soldat, pour que le point compte. On se met en danger, et on sort un moment de cette optique d’enchainement des frags, ce qui permet de varier les longues sessions de jeu.

Ajoutez à cela cinq modes classiques sans exosquelette, autant de déclinaisons « hardcore » ainsi qu’un mode survival en coop, et vous comprendrez aisément que le contenu proposé est conséquent (malgré l’absence un peu honteuse du mode zombie). Mention spéciale pour le nouveau lobby, qui permet de créer et personnaliser son avatar, sans perdre en lisibilité malgré les centaines de combinaisons possibles. On débloque constamment quelque chose, et « la dernière partie » est rarement la dernière. Un sentiment qu’on n’avait pas eu depuis Modern Warfare 2. C’est dire.

call-of-duty-advanced-warfare-playstation-4-ps4-1415000244-042

Doté d’un solo sympathique, mais franchement oubliable, Call of Duty Advanced Warfare renoue surtout avec un multijoueur accrocheur. L’arrivée de l’exosquelette s’insère parfaitement dans le gameplay nerveux de la franchise, et relance considérablement l’intérêt de certaines parties. La multitude de modes disponible laisse présager des centaines d’heures de jeu, et devrait faire replonger un bon nombre d’indécis, décus par les derniers épisodes.

Call of Duty Advanced Warfare (testé sur Xbox One) est disponible sur PS4, Xbox One et PC. Les screenshots proviennent de l’éditeur.

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