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Espagne : Google devra payer les éditeurs de presse

Google nourrit une relation particulière avec l’Europe, où la présence massive du moteur de recherche chez les internautes du vieux continent n’est pas sans provoquer quelques…

Google nourrit une relation particulière avec l’Europe, où la présence massive du moteur de recherche chez les internautes du vieux continent n’est pas sans provoquer quelques frictions avec les autorités de certains pays.

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C’est le cas en Allemagne et en France, mais également en Espagne : en décembre dernier, Google y était ainsi condamné à une amende de 900.000 euros pour avoir modifié en toute discrétion ses règles en matière de confidentialité.

Le pays est décidément un point noir pour l’entreprise américaine. Le Parlement espagnol a ainsi décidé que les moteurs de recherche et les agrégateurs d’actualité (Google News, en quelque sorte) allaient devoir mettre la main à la poche lorsqu’ils créent des liens vers des sites web d’information; ces derniers pourront fixer des frais qui permettront à ces services d’afficher tout ou partie de leur contenu. Cette décision prendra effet le 1er janvier 2015.

On ignore le montant qui sera demandé à Google et aux autres acteurs; le moteur de recherche a fait part de sa déception et expliqué qu’il cherchait à augmenter le trafic sur les sites de presse, charge ensuite à eux de monétiser cette audience. Google veut continuer à travailler avec les organes de presse afin d’améliorer leurs revenus en ligne.

En France, un problème similaire a été réglé avec la mise en place d’un fonds de soutien destiné à la numérisation de la presse traditionnelle. En Allemagne, Google se contente désormais d’afficher les gros titres : plus d’images, de résumés ou de premières lignes des articles.

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6 commentaires
  1. S’ils avaient eu 900k€ d’amende avant il s’en tireront peu-être avec un sanction sébère, genre 10M€. Pour compenser ils vont arrêter d’acheter des stylos pendant un mois.

  2. C’est vraiment des débiles en Europe. Enfin non, plutot des sangsues profiteuses. Tiens, y’a moyen de tirer du fric ici, faisons ça, en profitant de notre pouvoir économique et de notre poids en place, tiens, plutot que de chercher à reprendreu ne place de choix dans l’innovation mondiale.

  3. Il est vrai qu’avec certaines applications, il est difficile de penser acheter un journal….
    Une grande partie de la Presse écrite y est résumée avec des dizaines de titres à bouquiner sur nos trajets ou les pauses café….Mais Je ne vois pas Google comme un “Voleur”, certains journaux sont en effet inaccessibles pour une lecture approfondie sans abonnement.
    Les médias espagnols ont tant de peine à se mettre aux abonnement pour leur contenu “travaillé” ?

  4. Google ne doit rien aux médias espagnoles, ni d’aucun autre pays, il ne fait qu’offrir un service… Si ces médias ne veulent pas apparaître dans les résultats de recherche Google, il suffit d’un petit fichier robot.txt à la racine de leur site.
    Et s’ils veulent vraiment continuer dans cette voie là, Google va lui même arrêter de les recenser, et l’affaire sera clause. Mais ils seront les grands perdants de l’histoire.

  5. Si seulement la moitié des articles de la presse ne se résumaient pas à leur titre (i.e. une analyse, une critique, une mise en perpective, bref du journalisme), alors Google News ne serait évidemment pas un problème. Mais voilà: aujourd’hui, pour la majorité des news, l’article se résume à une phrase: le titre.
    J’espère que Google fera comme en Allemagne: “ok, si vous considérez qu’on vous fait perdre de l’argent, alors on ne va plus vous référencer sur Google News”. Et hop, d’un coup, un accord a été trouvé…

  6. Qu’ils sont cons sérieusement u_u … Ceux qui leur demanderons de l’argent se ferons déréférencer x) Et si moi ou le JDG poste un lien il devra payer lui aussi ? Si ils aiment pas Google ils peuvent le dire aussi …

Les commentaires sont fermés.

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