Le fonctionnaire, ce travailleur à la réputation peu enviable, cible privilégiée des politiques (dont l’éternel revenant Nicolas Sarkozy récemment) et citoyens.
Le gouvernement de Narendra Modi a mis en place un système de surveillance biométrique pour ses fonctionnaires présents à New Delhi dans le but de les discipliner et les responsabiliser mais également d’améliorer la bureaucratie indienne.
Comme ils iraient pointer à l’usine, ces derniers utilisent un numéro unique donné à tous les résidents indiens (numéro « Aadhaar ») qu’ils fournissent en début de service avec leur empreinte digitale, « lue » par un senseur pour validation.
Tout un chacun peut ensuite se rendre sur Attendance.gouv.in, sorte de Google Analytics gouvernemental, où les données sont traitées et traduites en graphiques, camemberts et autres statistiques en tout genre. Le public peut ainsi, s’il le souhaite, s’assurer en temps réel de la présence de fonctionnaires dans les divers organismes de l’État – horaires, présence et assiduité donc – ainsi que le nombre de postes actifs. La surveillance du peuple par le peuple…
Les données sont évidemment consultables et téléchargeables par n’importe quel employé travaillant dans un ministère. Muni d’un login, celui-ci peut même effectuer une « recherche employée » ou entrer s’assurer des heures d’arrivée et de départ mais surtout repérer les retardataires.
Toujours en phase de test, ce système concerne déjà plus de 50 000 fonctionnaires (51 165) inscrits sur le portail sur les 66 353 que compte la capitale.
Au moment d’écrire ces lignes, sur 149 organisations et 51 165 employés inscrits, 30 407 étaient présents et 2356 postes actifs.
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LoL……. que dire de plus
@madass
Ben que nos pays occidentaux beaucoup plus riches sont des paumés technologiques
Bonjour,
Pour créer un monde virtuel, rien de mieux que l’informatique.
Avant il suffisait de montrer un affichage, et dire sa fait preuve de loi,
maintenant il suffit de créer un code pour ne même plus à avoir à dicter ses illusions.
La réalité actuelle, n’est plus ce qui est, mais ce que l’on arrive à faire croire.
Cordialement
j’ai beau ne pas trop aimer les fonctionnaires, j’aimerais pas subir la même chose à mon travail :/