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Quel est l’impact du droit à l’oubli sur la presse ?

Depuis le mois de mai et la demande de la CJUE à Google d’honorer le droit à l’oubli numérique, les chiffres concernant l’envoi de requêtes atteint…

Depuis le mois de mai et la demande de la CJUE à Google d’honorer le droit à l’oubli numérique, les chiffres concernant l’envoi de requêtes atteint des sommets. Outre le fait que ces demandes viennent répondre à un problème posé et légitime, quel est l’impact du droit à l’oubli sur la presse, Wikipédia ou encore les réseaux sociaux ?

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Au 23 septembre, Google avait reçu 135 000 demandes. Au fil des mois, Google a durci le ton et refuse la majorité des requêtes de demande de droit à l’oubli numérique. À tort ou à raison ? Quoiqu’il en soit, les avis favorables ont un impact visible sur les sites internet qui portent les stigmates des services de Google passés par là.
En voulant offrir aux Européen le droit à l’oubli numérique, l’Union Européenne a peut-être ouvert la boite de pandore pour en donner les clés à Google.

L’agence reputation VIP publie aujourd’hui une étude dans laquelle elle analyse l’impact que l’exercice du droit à l’oubli peut avoir sur la presse, en France, au Royaume Uni et en Allemagne, et ce grâce aux 21 000 inscriptions reçues en trois mois sur son site Forget.me (qui vient en aide aux internautes souhaitant formuler leur demande auprès de Google et Bing) et aux 10 878 URL envoyées à Google. Quels sont les types de médias les plus sollicités ? Les noms de domaines les plus concernés par l’exercice de ce droit à l’oubli ? Le pourcentage d’URL désindexées par type de médias ? Etc.

Reputation VIP a synthétisé tous ces résultats en une infographie.
Alors que RSF et Google dénonçaient un arrêt attentatoire pour la liberté d’information des médias en ligne, on constate que les sites de presse restent finalement peu concernés par les demandes, tout comme Wikipédia, ils représentent même la majorité des refus (93% pour l’un et 100% de refus pour l’autre) et subissent donc peu de désindexation (0.3% et 0.0%).

Lorsque c’est le cas, c’est le site du Daily Mail qui arrive en pôle position suivi de The Guardian. Le premier site français est le nouvelobs.com en 5e position avec 12 URL envoyés via Forget.me.

Les internautes envoient majoritairement des URL provenant des réseaux sociaux et des annuaires afin de faire exercer leur droit à l’oubli. Ce sont également les plus désindexés (8.4% et 10.1%).
Comme le souligne l’étude ceci « s’explique souvent par une mauvaise connaissance des réglages de confidentialité, des publications qu’on regrette ou encore de la diffamation entre personnes privées ».
Parmi eux, Facebook, Google, Youtube, Twitter et LinkedIn sont les plus touchés.

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3 commentaires
  1. L’idée géniale c’est de privatiser la censure, bien présenté ça passe comme une lettre à la poste.

  2. @bebecar je ne comprends pas votre commentaire. Ce qui est dit dans cette infographie c’est que le droit à l’oubli ce n’est pas comme veut nous faire croire Google (pour les pédophiles et les criminels) mais bien pour les gens comme toi et moi qui ne veulent simplement pas que nos informations de type adresses postales et numéro de téléphone (le taf des annuaires) apparaissent sur le net, ensuite il y a ceux qui n’ont pas compris qu’ils pouvaient configurer leurs profils de réseaux sociaux pour qu’ils n’y aient pas d’images ou autre qui remonte sur Google.
    Donc l’argument de Google pour que le droit à l’oubli soit stoppé est bidon

Les commentaires sont fermés.

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