Au premier semestre 2014, soit entre janvier et juin, Microsoft a reçu plus de 34 000 (34 494) requêtes de demandes d’informations personnelles concernant 58 562 comptes utilisateur. Comme la firme de Redmond le précise, dans 75% des cas, celle-ci a fourni des données « hors contenu », comme le nom, l’adresse email, IP, le lieu de résidence, etc., un peu moins de 6% ont été rejetées, aucune information utilisateur n’a été trouvé dans un peu plus de 16% des cas et 2,62% des requêtes ont abouti à la transmission du contenu des comptes incriminés.
Ces chiffres, publiés dans un souci de « transparence », révèlent non seulement l’appétit toujours vivace des gouvernements à l’égard des données mais surtout celui… de la France.
Rien d’étonnant puisque la France est désormais une habituée des podiums : championne du monde des demandes de suppression de tweets auprès de Twitter, championne d’Europe des requêtes de demandes de droit à l’oubli auprès de Google, il ne manque plus que la médaille olympique pour compléter le palmarès.
Concernant Microsoft, l’administration française a donc déposé 4 220 requêtes auprès de la compagnie sur une période de 6 mois et ce concernant 6 094 comptes utilisateur. Comme précédemment à l’échelle mondiale, dans la majorité des cas (plus de 80%), la firme de Redmond n’a fourni que des données « hors contenu », 6,4% des requêtes ont été rejetées et dans 13,5% des cas, aucune information n’a été trouvée. Aucun contenu relatif au compte utilisateur n’a été divulgué, quand l’accès au contenu des comptes utilisateurs l’a été dans un peu plus de 10% des cas aux États-Unis (les autres pays ayant eu accès au contenu comptes utilisateurs sont le Brésil et l’Ireland).
Sous le feux des critiques suite aux révélations d’Edward Snowden concernant les pratiques de surveillance de la NSA et du gouvernement américain auxquelles ils auraient pris part (de manière délibérée ou non), les géants du web (dont Google, Yahoo !, Facebook, Microsoft et Apple) avait fait le forcing auprès de la justice pour réclamer plus de transparence : ils souhaitaient pouvoir communiquer plus librement sur les demandes d’informations reçues de l’administration américaine dans le cadre de sa lutte contre le terrorisme et auxquelles ils doivent répondre.
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J’adore ce genre d’articles ou tout est mélangé et avec systématiquement un gros parti pris…la France fait partie des plus gros demandeurs, oui, des DEMANDES, donc quelque chose de légal qui peut être refusé par les sociétés. D’autant plus quand pour les tweets, c’est plus des associations qui font les demandes de suppression que l’état…
Ensuite, qu’est-ce que viens faire le nombre de demandes de droit à l’oubli auprès de Google alors que ce sont les utilisateurs qui font la demande ici et pas l’état (ou toute autre direction de l’état) ?
Encore un article de fond bien travaillé………..
C’est toi qui a rien compris x)
L’article parle pas des demandes de droit à l’oubli … Mais des demandes des états pour avoir des infos sur nous 😉
@Marot “Rien d’étonnant puisque la France est désormais une habituée des podiums : championne du monde des demandes de suppression de tweets auprès de Twitter, championne d’Europe des requêtes de demandes de droit à l’oubli auprès de Google, il ne manque plus que la médaille olympique pour compléter le palmarès.”
et ça c’est quoi ? t’es un rigolo toi…
je dis justement que cet article est nul car il mélange tout, avec un but simple, faire un article à charge contre la France alors même que ce qui est cité comme exemple (le droit à l’oubli de Google) est du fait des utilisateurs et pas de l’état…