Ce premier jour de périple en terre allemande a été comme nous l’attendions, plein de blockbusters présentés à grands coups de superlatifs, d’adolescents allemands déchaînés et de saucisses disproportionnées. Heureusement, au milieu de ce capharnaüm, Ori and the Blind Forest est sorti du bois pour nous adoucir les sens.
Ori and the Blind Forest a été révélé lors du dernier E3, pas plus tard qu’en juin. Néanmoins, les développeurs de Moon Studios travaillent sur le titre depuis plusieurs années déjà. Et on veut bien les croire, au vu du travail réalisé sur la partie graphique, pour un rendu – on peut le dire – de l’ordre du sublime. On est très proche des jeux développés sous UbiART, à l’instar de Child of Light ou Rayman, avec un côté « dessiné à la main » du plus bel effet. Comme dans Child of Light, la superposition de plusieurs plans (un premier plan extrêmement fouillé et détaillé, et un arrière-plan composé d’éléments naturels, arbres, nuages – qui paraissent – monumentaux) fonctionne aussi à merveille.
Concernant les environnements, vous vous en doutez, Ori joue la carte bucolique en proposant surtout des balades en forêt, mais de la forêt bien touffue, bien luxuriante. Bien dangereuse aussi. Vous pensez à Limbo, j’y ai pensé aussi, avant de découvrir manette en main que derrière ses jolies courbes et ses musiques à vous endormir un enfant hyperactif (Kocobe, au hasard), Ori tient plus de la plateforme à la Super Meat Boy (où on enchaine les sauts périlleux au pixel près) que de celle à papi Limbo.
Il s’agit donc, dans la peau d’un petit être blanc que je n’ai pas su identifier, de sauter de gauche à droite et de bas en haut, tout en évitant les nombreuses bouboules colorées que Dame Nature a décidé de vous envoyer. Le jeu joue beaucoup avec la verticalité, en accord avec les capacités de notre personnage. Ori est un peu fluet, mais il compense avec son agilité et ses compétences en saut ; compétences qu’il devra débloquer : double jump, charge jump, wall jump, etc. Il est arrivé plusieurs fois dans la démo que sur des phases de 3 ou 4 écrans, Ori rebondisse de paroi en paroi (on peut également s’appuyer sur certains éléments pour repartir en vol) sans toucher le sol. La difficulté n’a pas été sacrifiée sur l’autel de la mignonnerie, et c’est tant mieux.
Poétique, Ori l’est. Nerveux et exigeant, également. La seule inconnue à ce jour réside dans la capacité de Moon Studios à varier les contraintes au niveau du level design, puisque le studio table sur une durée de vie de 10 heures.
Ori and the Blind Forest semble en tout cas une excellente pioche pour Microsoft, qui prive – pour une fois, et pour le moment – Sony d’un des excellents plateformer de la fin d’année Ori and the Blind Forest, prévu sur PC et Xbox One
Ori and the Blind Forest a été révélé lors du dernier E3, pas plus tard qu’en juin. Néanmoins, les développeurs de Moon Studios travaillent sur le titre depuis plusieurs années déjà. Et on veut bien les croire, au vu du travail réalisé sur la partie graphique, pour un rendu – on peut le dire – de l’ordre du sublime. On est très proche des jeux développés sous UbiART, à l’instar de Child of Light ou Rayman, avec un côté « dessiné à la main » du plus bel effet. Comme dans Child of Light, la superposition de plusieurs plans (un premier plan extrêmement fouillé et détaillé, et un arrière-plan composé d’éléments naturels, arbres, nuages – qui paraissent – monumentaux) fonctionne aussi à merveille.
Concernant les environnements, vous vous en doutez, Ori joue la carte bucolique en proposant surtout des balades en forêt, mais de la forêt bien touffue, bien luxuriante. Bien dangereuse aussi. Vous pensez à Limbo, j’y ai pensé aussi, avant de découvrir manette en main que derrière ses jolies courbes et ses musiques à vous endormir un enfant hyperactif (Kocobe, au hasard), Ori tient plus de la plateforme à la Super Meat Boy (où on enchaine les sauts périlleux au pixel près) que de celle à papi Limbo.
Il s’agit donc, dans la peau d’un petit être blanc que je n’ai pas su identifier, de sauter de gauche à droite et de bas en haut, tout en évitant les nombreuses bouboules colorées que Dame Nature a décidé de vous envoyer. Le jeu joue beaucoup avec la verticalité, en accord avec les capacités de notre personnage. Ori est un peu fluet, mais il compense avec son agilité et ses compétences en saut ; compétences qu’il devra débloquer : double jump, charge jump, wall jump, etc. Il est arrivé plusieurs fois dans la démo que sur des phases de 3 ou 4 écrans, Ori rebondisse de paroi en paroi (on peut également s’appuyer sur certains éléments pour repartir en vol) sans toucher le sol. La difficulté n’a pas été sacrifiée sur l’autel de la mignonnerie, et c’est tant mieux.
Poétique, Ori l’est. Nerveux et exigeant, également. La seule inconnue à ce jour réside dans la capacité de Moon Studios à varier les contraintes au niveau du level design, puisque le studio table sur une durée de vie de 10 heures.
Ori and the Blind Forest semble en tout cas une excellente pioche pour Microsoft, qui prive – pour une fois, et pour le moment – Sony d’un des excellents plateformer de la fin d’année Ori and the Blind Forest, prévu sur PC et Xbox One
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