Si vous avez un jour possédé une Playstation, ou même joué au début des années 90, vous devez connaitre Crash Bandicoot et Spyro le dragon. Si le second n’a pas accouché que de chef d’œuvres (mais de solides titres tout de même), le premier a longtemps été l’égérie de la marque japonaise.
Le marsupial orange, qui avait su redonner du peps aux jeux de plateforme de l’époque fut ensuite remplacé par des figures plus sombres et réalistes (il avait pourtant essayé avec une veste en cuir et un bazooka dans Crash Bandicoot 3). Quelques opus, nettement moins bons, nous ont ensuite fait oublier ces deux héros. Pour toujours ? Peut-être pas.
Interviewé par le journal anglais The Telegraph, Andrew House, PDG de Sony Computer Entertainment, a tenu à faire savoir que ces licences étaient encore chères à la firme et aux joueurs. Notamment à l’approche du 20e anniversaire de la sortie de la première machine.
Alors que le journaliste évoquait le cas de Nintendo, qui n’a de cesse de renouveler ses licences les plus prestigieuses (le plus souvent avec talent) comme Zelda, Mario ou Pokemon, Andrew House a souligné les enjeux d’un tel choix.
« C’est quelque chose d’assez dangereux », a-t-il expliqué, en notant toutefois que les têtes pensantes de Sony y ont déjà longuement pensé.
Dans l’idée, on y a pensé et discuté pendant un moment. On s’est dit qu’il n’y avait rien de mal à faire renaître ces personnages encore très présents dans l’imaginaire des joueurs, et qui représentaient une partie de leur jeunesse ou de leur enfance. Je ne fermerais définitivement pas la porte à cette opportunité.
Interrogé sur le jeu qu’il attendait le plus actuellement, ce dernier a cité The Order 1886, un TPS très prometteur, aux antipodes de nos chères mascottes.
Seriez-vous toujours intéressé par un nouvel épisode de Crash Bandicoot (ou Spyro) après toutes ces années ?
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