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Amazon veut tester ses drones et fait une requête à la FAA

Amazon a dévoilé Prime Air, son service de livraison par drone, il y a quelques mois. Alors que la FAA, l’agence de sécurité aérienne américaine, avait…

Amazon a dévoilé Prime Air, son service de livraison par drone, il y a quelques mois. Alors que la FAA, l’agence de sécurité aérienne américaine, avait refusé l’utilisation de ces engins à Amazon, la firme de Jeff Bezos ne baisse pas les bras pour autant.

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Si Prime Air est pour l’instant synonyme de doux rêve, Amazon ne lâche pas l’affaire. En effet, la société a réalisé une demande auprès de la FAA pour utiliser ses engins. Une demande bien particulière puisqu’elle concerne un endroit en particulier. Un endroit situé dans la grande banlieue de Seattle et dépourvu d’habitations. Car c’est bien cela qui inquiète l’agence américaine. Si un drone subit une avarie et tombe sur un civil, les conséquences pourraient être dramatique.

Amazon demande cette autorisation pour continuer à tester ses machines. Pour rappel, Prime Air est un service qui permettra de vous faire livrer par un drone si vous vous situez à proximité d’un entrepôt de la firme.

Une idée cool sur le papier mais qui pourrait être synonyme de joyeux bazar si ces machines se démocratisent dans nos cieux.

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9 commentaires
  1. Après les caisses automatiques dans les supermarchés, il ne va bientôt plus avoir de livreurs =), c’est bon pour la France comme ça on aura encore plus de chômage … Il serait peut-être temps de penser aux hommes avant de créer des milliers de machines qui vont faire le job à notre place…

  2. @Rilavalon Je pense qu’il faut aussi démenteler les machines outils, les robots automates et internet. Comme ça y aura plus de chômage du tout.

    Perso je trouve ça cool et ça me fait penser aux chouettes dans harry potter 🙂

  3. @Rilavalon : Il n’y a aucun problème que des solutions, le chômage c’est l’état qui le créer pas l’évolution technologique, plus de livreur ? Ah bah mince alors Mr Michu qui adorais sont métier de livreur (\o/ ironie \o/) ne peut plus exercer son métier. Dans le futur il y aura 80 à 90% de métier intellectuelle et le physique on le laisse aux robots, pas de métier physique trop dure ? Espérance de vie de l’humanité augmenté, nous aussi nous avons notre sélection naturel, mais intellectuel.

  4. Si tu prends la densité d’une des plus denses villes du monde (Dhaka), tu as une densité de 45000 hab/km², soit 4% de chances de tomber sur la tête de quelqu’un (si le drône tombe)… 96% de chances que personne ne soit touché (si ils ne réagissent pas) c’est pas ce que j’appelle un risque.

    En clair, il y a plus de chance de mourir du SIDA ou d’une maladie pulmonaire (mucoviscidose, asthme) que de se prendre un drone dans la gueule en pleine ville SI il tombe.

  5. @rulian12 Tu tiens un truc là. Moi je propose qu’on abandonne les drones et qu’on envoie des chouettes à la place…

  6. @onZa : le chômage c’est l’état ? Le chômage c’est quand l’offre de travail dépasse la demande, or l’augmentation de la productivité fait diminuer la demande. Alors OK après il y a des phénomènes qui permettent de rediriger la main d’oeuvre vers des boulots que la technologie n’a pas encore remplacé (pas toujours possible), afin de compenser cette destruction d’emploi (utopie de la “destruction créatrice”) et c’est là que l’état peut jouer un rôle, mais ce n’est clairement pas – et de loin – la seule donnée du problème.
    Pour ma part, je pense qu’il y a vraiment très peu de boulots qui ne peuvent pas être réalisés entièrement par des machines et que l’automatisation d’à peu près tout devrait bientôt nous amener à considérer un autre mode de fonctionnement, parce que tout le monde ne peut pas prétendre à un boulot ultra qualifié irremplaçable.
    L’idéal libertarien de sélection “intellectuelle” c’est mignon sur le papier mais dans la vraie vie ça revient à de la sélection par l’argent. A une époque on appelait ça de l’aristocratie, on a vu quels en étaient les problèmes, et depuis il s’en est passé des choses. Ce n’est pas un futur souhaitable.

  7. A part un formidable coup marketing je me demande ce que cela va leur rapporter en termes de gains.

    Car les clients résidant à proximité d ‘un de leurs entrepôts ne doivent pas être légion, ça représente des queues de cerises par rapport à la masse de leurs livraisons.

    De plus il ne faut pas oublier que le drone il faut le charger, le diriger (sauf s’il dispose d’un guidage automatique avec GPS), et il faut encore le réceptionner au retour pour éventuellement le charger à nouveau, ce qui demande à chaque fois un opérateur.

    Dans leur système traditionnel un seul bonhomme charge et décharge tout un camion chez un transporteur/messagerie qui s’occupera des livraison.

    Je reste donc plutôt sceptique sur l’efficacité logistique des drones.

  8. @mpolo : Il faut bien plus qu’un seul mec pour une livraison traditionnelle… celui qui va chercher les objets dans l’entrepôt (bien que ce soit automatisé dans certains entrepôts Amazon), celui qui le met dans le carton (il y a des personnes qui ne font que ça), celui qui rassemble les colis pour les charger dans le camion du transporteur (c’est pas le transporteur qui s’occupe de ça, j’imagine que c’est parfois automatisé) et finalement le transporteur (voir plusieurs dans le cas où le colis passe par un entrepôt intermédiaire).

    Dans le cas de Prime Air, les drones n’ont pas vraiment besoin d’être chargés (les personnes faisant les colis doivent simplement les poser sur une chaîne où le drone les récupère, cf. http://www.amazon.com/b?node=8037720011) et ceux-ci sont normalement dirigés par GPS (sauf peut-être pour quelques phases qui demandent un peu plus de précision ou l’aide d’un humain).

  9. @val: la technologie, l automation et notre savoir faire augmente notre compétitivité: Perso, je préfère des robots qui effectuent des travaux basiques sur des lignes de production en France que la délocalisation de nos usines! A mon avis, notre ingéniosité à ce sujet fait partie des solutions pour rester compétitif…

Les commentaires sont fermés.

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