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La soucoupe volante de la NASA vole bien… mais c’est l’atterrissage le plus dur

Les soucoupes volantes existent… c’est un fait. Mais ce n’est pas forcément ce que vous croyez. En effet, la NASA a testé ce week-end sa première…

Les soucoupes volantes existent… c’est un fait. Mais ce n’est pas forcément ce que vous croyez. En effet, la NASA a testé ce week-end sa première soucoupe volante qui a pour but, à terme, de conquérir Mars.

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La LDSD (pour Low-Density Supersonic Decelerator) est un vaisseau en forme de disque sur lequel la NASA travaille depuis de longues années. Car se poser sur Mars représente un problème : l’atmosphère ne permet pas un atterrissage en toute sérénité. Quand il s’agit d’y envoyer des robots, il suffit d’entourer le module de ballons. Ça secoue, mais c’est relativement efficace. Mais pour envoyer des humains, il faut tout de même trouver une manière plus douce de se poser.

Et c’est là que la soucoupe intervient. Plus précisément, c’est le moteur de l’engin qui intéresse le plus la NASA. Le but est donc de ralentir suffisamment un objet tombant comme une pierre vers le sol. Et samedi, l’agence a testé cette technologie aux alentours d’Hawaï.

La soucoupe a donc été envoyée, grâce à un ballon, à 36 000 mètres d’altitude. Ensuite, le réacteur a pris le relais, le menant à une hauteur de 55 000 mètres. Mais c’est après que le test s’est gâté. En effet, lors de la chute, le parachute ne s’est pas ouvert complètement. La soucoupe a donc ralenti (à 3000 km/h), mais pas suffisamment pour la NASA. Si des humains s’étaient trouvés à l’intérieur, ils seraient aujourd’hui au cimetière.

Mais c’est bien à cela que servent les tests. Et la NASA compte bien en faire d’autres afin de peaufiner cette technologie. Des tests à 110 millions d’euros qui permettront, à terme, d’élaborer un plan de conquête de Mars.

La NASA a tout de même indiqué que ce test a été très instructif.

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24 commentaires
  1. “l’atmosphère dense ne permet pas un atterrissage en toute sérénité”
    Euh… LOL ? Mars a une atmosphère dense maintenant ? Vous confondez avec Venus.
    Pourtant le nom de l’appareil devrait donner la puce à l’oreille : **Low-Density** Supersonic Decelerator

  2. Après ce brillant article sur les problèmes de densité de l’atmosphère de Mars, le JdG nous concocte un petit article sur les problèmes de surpoids de Kate Moss ?
    Ou alors sur le trop grand nombre d’applications disponibles sur le Windows Store ?

  3. @VDDs

    Faut tremper la nouille de temps à autres, ça vous aideraient sans doute à faire passer votre amertume.

  4. Félicitations au JdG pour m’avoir fait vérifier inutilement que le mode d’atterrissage “à la Curiosity” devait être supportable pour des humains, et pour m’avoir donné envie de commenter sur la stabilité minable de cette soucoupe volante par rapport à la SkyCrane (qui elle a ses rétrofusées au-dessus du centre de masse).
    Tout ça à cause de votre illustration et de votre phrase “Plus précisément, c’est le moteur de l’engin qui intéresse le plus la NASA.”.
    Alors qu’en lisant simplement votre source, on constate que ce qui intéresse la NASA, c’est le parachute. Le moteur n’a servi qu’à atteindre l’altitude de 180000 pieds.

    Sincèrement, vous faites exprès de déformer l’information à ce point, ou bien vous préparez une thèse pour être diplômé es-pipotage?

  5. Antinoüs a raison, le but du test c’etait le parachute, car c’est plus sur que Sky crane qui a ete utilise pour Curiosity (meme si dans un futur plus ou moin proche ca sera controlle).

  6. @Thibault : sauf que cette expression est en partie fausse, il faut distinguer le “si” hypothétique du “si” de concession, et donc on peut par exemple dire “Même si des humains se seraient trouvés à l’intérieur”. Tout dépend de ce que l’on souhaite exprimer, mais on ne peut pas affirmer dans ce cas que l’auteur avait tort de prime abord.

  7. @systemic : tu es sûr de ce que tu avances ? Perso quand j’entends « Même si des humains se seraient trouvés à l’intérieur » ça m’écorche les oreilles, ce qui semble signifier que je n’ai jamais vu cette phrase dans un livre …

  8. Précision : pour moi la phrase doit s’écrire « Même si des humains s’étaient trouvés à l’intérieur »

  9. @Noldarn : j’en avais parlé avec une prof de français qui me l’avait affirmé oui, et j’avais relu ça autre part. Ce sont des règles assez peu connues, comme celle du “après que” + indicatif, quand beaucoup utilisent du subjonctif.

  10. ensuite, une fois ça réglé,
    le plus gros problème sera de redécoller de Mars, avec sa gravité seulement de 1/2 terre ( à la louche), donc pas comme sur la lune.

    Faudra construire
    – une FUSEE qu’on fasse atterir sur Mars, (parachûtée ?)
    – un pas de tir, avec tout le complexe
    – être disons, à peu près sûr que la fusée va décoller sans problèmes liés aux premiers essais de lancements de nouvelles fusées…
    … voilà qui va nécesiter bien des décennies de recherche, encore.

  11. @systemic @Noldarn
    Si certains lecteurs du JdG ne seraient pas contre des articles de qualité à condition qu’ils soient rédigés correctement, il faut admettre que la plupart lecteurs se fichent totalement ces deux points, allant jusqu’à moquer leurs camarades pointilleux.

  12. 1 Envoyer du matos et des robots performants pour monter un minimum d’infrastructure.

    2 Envoyer un module de retour en orbite avec une capsule air-sol et vice versa.

    3 Envoyer le bouzin et les pokémons la bas, et le tour est joué.

    4 Ne pas revenir et fonder Mars Libre.

  13. @systemic Heu la Nasa offre seulement un allé simple pour Mars donc ils n’ont pas besoin de faire tout un bordel pour revenir

  14. Sincèrement je ne vois pas l’intérêt d’envoyer des humains sur Mars ni sur une autre planète. Mieux vaut développer la technologie des robots ce qui simplifierait beaucoup de choses (pas besoin d’oxygène, ni toutes les contraintes biologiques et physiques liées à 14 mois de voyage A/R).
    Pour moi, l’avenir est aux robots.

  15. @systemic : tu as presque raison, mais voilà la vraie explication :
    Il faut distinguer le “si” de condition de celui d’interrogation.
    Je viendrais si je pouvais (à condition que je puisse)
    Je me demande si je pourrais venir (est-ce que je pourrais ?)
    On voit donc que “les si n’aiment pas les rait” n’est vrai que pour les si conditionnels : dans la phrase de l’article, la présence ou non d’humains est une condition, la formulation était par conséquent erronée jusqu’à sa correction.

    @pierre : si tu aurais pu reformuler en même temps l’article au sujet du moteur qui intéresserait la NASA, alors que c’est le parachute, ça serait été mieux.

  16. @Antinoüs
    En réalité pas exactement : le nouveau type de parachute dont était équipé l’engin faisait certes partie du test, mais il ne s’agissait que d’un test secondaire. Le but principal de cet essai était de tester une “jupe” gonflable destinée à ralentir un engin pénétrant dans l’atmosphère (freinage atmosphérique).
    Il faut savoir que l’envoie de charges lourdes à la surface de Mars pose énormément de problèmes aux ingénieurs car on ne sait tout simplement pas comment faire (au-delà de 2 tonnes les airbags sont inefficaces et les parachutes ne servent plus à grand chose dans la tenue atmosphère martienne) . Or envoyer des Hommes sur Mars implique de pouvoir déposer à sa surface des engins de plus de 20 tonnes, d’où ce genre de test.

  17. “… Mais ce n’est pas forcément ce que vous croyez. …” Et qu’est-ce qu’on “croit”, M. le bon apôtre ?… C’est en 2000 ( et donc, une, deux voire plusieurs années auparavant ) que l’on pouvait découvrir sur le site du MUFON le dossier technique ( avec plans de coupe ) d’un véhicule de ré-entrée atmosphérique , sosie du ” disque volant ” ( des militaires ) , études remontant à 1958 !…

  18. @xylen
    Des fusées nécessiteraient des quantités énormes de carburant pour freiner un engin de plus de 20 tonnes. Donc incompatible avec une mission spatial, sauf pour une sonde de quelques centaines de kilos.

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