À chaque nouvelle saison son FIFA, et EA doit confirmer son statut de leader ultime sur next-gen, malgré l’absence d’une concurrence solide. Un challenge qui se jouera sur des détails.
Si FIFA 14 représentait l’épisode de la transition vers consoles neuves, cette quinzième itération marque le début d’une nouvelle routine, si chère aux jeux de sport, qui devrait s’étaler sur les six prochaines années à venir. L’occasion pour EA de peaufiner un peu plus une franchise qui n’a eu de cesse de vouloir nous faire ressentir les sensations du ballon rond.
Il n’est d’ailleurs pas étonnant que le maitre mot de la version testée, ici finalisée à 60-65%, soit « émotion ». Electronic Arts s’est donc focalisé sur l’intelligence artificielle et l’entente entre les joueurs. Désormais, chaque action, qu’elle se conclue par un but ou une occasion ratée, influera sur le mental de l’équipe et les relations entre ces derniers. Toucher le montant en début de match vous vaudra les encouragements de vos pairs, mais la même situation à la 85ème minute lorsque vous êtes mené peut provoquer le sentiment contraire. Un statut émotionnel qui ne semble en revanche pas avoir d’incidence sur le gameplay pur, même si ces petits évènements donnent vie à l’ensemble. Nick Channon, producteur du jeu, précise en revanche que l’IA adverse disposera de trois niveaux d’objectif, à court, moyen et long terme. Le changement de décision, et de direction se fait désormais « frame par frame », ce qui devrait renforcer l’impression de jouer face à un collègue.
On note également le choix de conserver une grande inertie avec la balle. Une passe ou une accélération trop puissante, et le cuir s’éloignera parfois très loin du porteur du ballon. Les percées sur les côtés avec les joueurs très rapides ou doués restent cependant toujours aussi efficaces. Difficile d’en savoir plus à l’heure d’aujourd’hui, vu la brièveté de la présentation.
Le diable se cache dans les détails et les développeurs de FIFA le savent bien. Pour ce nouvel épisode, moult petites améliorations graphiques ont vu le jour. Les conditions météorologiques sont plus réalistes, notamment grâce à une pluie enfin (!) convaincante, mais aussi une lumière moins appuyée sur les matches en journée ou matinée. On note également la dégradation graduelle de la pelouse, qui à la fin de certaines rencontres n’a plus très fière allure, surtout par temps humide. Une idée simple, mais très efficace, d’autant plus que les shorts et maillots se salissent au fil des tacles et des chutes. La transversale tremble après une lourde frappe, et les poteaux de corner se plient sous le poids des joueurs.
Parlons-en ! EA continue de louer la modélisation du corps des athlètes, durement façonnés par le sport. Comme d’habitude, c’est souvent les plus emblématiques qui en profitent, mais les fans de Ronaldo seront ravis de retrouver les larges dorsaux et l’allure fine de l’attaquant portugais. En règle générale, les joueurs paraissent moins carrés, et leurs physiques se rapprochent plus de celui de grands coureurs, ce qui est d’ailleurs le cas.
Mais les supporters sont aussi à l’honneur, puisque les développeurs ont incorporé différentes réactions populaires propres à certains clubs. Vous verrez donc des dizaines d’Anglais s’enlacer en entonnant le fameux « You’ll never walk alone », les Allemands du Borussia Dortmund se retourner pour former « le mur jaune » ou les Argentins de Boca Junior sauter joyeusement dans la Bombonera. Depuis le temps qu’on attendait un regain de vie dans cette foule inerte !
Vous l’aurez compris, FIFA continue sa route vers les millions de ventes, à coup de petites améliorations bien senties, qui nous rapprochent de plus en plus du football réel. Malgré tout, on a déjà l’impression que cet épisode se différencie assez du précédent pour susciter l’intérêt de tous les amateurs de football. À suivre.
Disponible le 26 septembre prochain sur PS4, PS3, Xbox One, Xbox 360 et PC
Si FIFA 14 représentait l’épisode de la transition vers consoles neuves, cette quinzième itération marque le début d’une nouvelle routine, si chère aux jeux de sport, qui devrait s’étaler sur les six prochaines années à venir. L’occasion pour EA de peaufiner un peu plus une franchise qui n’a eu de cesse de vouloir nous faire ressentir les sensations du ballon rond.
Il n’est d’ailleurs pas étonnant que le maitre mot de la version testée, ici finalisée à 60-65%, soit « émotion ». Electronic Arts s’est donc focalisé sur l’intelligence artificielle et l’entente entre les joueurs. Désormais, chaque action, qu’elle se conclue par un but ou une occasion ratée, influera sur le mental de l’équipe et les relations entre ces derniers. Toucher le montant en début de match vous vaudra les encouragements de vos pairs, mais la même situation à la 85ème minute lorsque vous êtes mené peut provoquer le sentiment contraire. Un statut émotionnel qui ne semble en revanche pas avoir d’incidence sur le gameplay pur, même si ces petits évènements donnent vie à l’ensemble. Nick Channon, producteur du jeu, précise en revanche que l’IA adverse disposera de trois niveaux d’objectif, à court, moyen et long terme. Le changement de décision, et de direction se fait désormais « frame par frame », ce qui devrait renforcer l’impression de jouer face à un collègue.
On note également le choix de conserver une grande inertie avec la balle. Une passe ou une accélération trop puissante, et le cuir s’éloignera parfois très loin du porteur du ballon. Les percées sur les côtés avec les joueurs très rapides ou doués restent cependant toujours aussi efficaces. Difficile d’en savoir plus à l’heure d’aujourd’hui, vu la brièveté de la présentation.
Le diable se cache dans les détails et les développeurs de FIFA le savent bien. Pour ce nouvel épisode, moult petites améliorations graphiques ont vu le jour. Les conditions météorologiques sont plus réalistes, notamment grâce à une pluie enfin (!) convaincante, mais aussi une lumière moins appuyée sur les matches en journée ou matinée. On note également la dégradation graduelle de la pelouse, qui à la fin de certaines rencontres n’a plus très fière allure, surtout par temps humide. Une idée simple, mais très efficace, d’autant plus que les shorts et maillots se salissent au fil des tacles et des chutes. La transversale tremble après une lourde frappe, et les poteaux de corner se plient sous le poids des joueurs.
Parlons-en ! EA continue de louer la modélisation du corps des athlètes, durement façonnés par le sport. Comme d’habitude, c’est souvent les plus emblématiques qui en profitent, mais les fans de Ronaldo seront ravis de retrouver les larges dorsaux et l’allure fine de l’attaquant portugais. En règle générale, les joueurs paraissent moins carrés, et leurs physiques se rapprochent plus de celui de grands coureurs, ce qui est d’ailleurs le cas.
Mais les supporters sont aussi à l’honneur, puisque les développeurs ont incorporé différentes réactions populaires propres à certains clubs. Vous verrez donc des dizaines d’Anglais s’enlacer en entonnant le fameux « You’ll never walk alone », les Allemands du Borussia Dortmund se retourner pour former « le mur jaune » ou les Argentins de Boca Junior sauter joyeusement dans la Bombonera. Depuis le temps qu’on attendait un regain de vie dans cette foule inerte !
Vous l’aurez compris, FIFA continue sa route vers les millions de ventes, à coup de petites améliorations bien senties, qui nous rapprochent de plus en plus du football réel. Malgré tout, on a déjà l’impression que cet épisode se différencie assez du précédent pour susciter l’intérêt de tous les amateurs de football. À suivre.
Disponible le 26 septembre prochain sur PS4, PS3, Xbox One, Xbox 360 et PC
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