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Qleek rematérialise vos musiques, films, photos…

Avec la dématérialisation de la culture, la consommation de contenus augmente mais les objets qui la symbolisent (CD, DVD…) disparaissent de nos lieux de vie. Partant…

Avec la dématérialisation de la culture, la consommation de contenus augmente mais les objets qui la symbolisent (CD, DVD…) disparaissent de nos lieux de vie. Partant de ce constat, Pierre-Rudolf Gerlach, Ismail Salhi et Johanna Hartzheim ont créé un nouveau concept : Qleek, rendant aux médias numériques (vidéo, musique, image) leur densité matérielle.

Qleek donne une forme physique et tangible aux données numériques, sous la forme de petits hexagones en bois personnalisables et échangeables entre amis, appelés Tapps. Ces objets culturels épurés, en bois (matière recyclable) permettent de sélectionner, trier, mettre en avant et partager vos médias préférés : musiques, films, photos, chaîne Youtube… sur différents devices choisis par l’utilisateur.

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Qleek se compose de trois éléments :

– Les Tapps : des hexagones de bois à l’intérieur desquels est insérée une puce RFID (qui fait le lien avec le contenu). Aucun contenu n’est stocké sur les Tapps, les données sont uniquement issues de contenu en ligne (sur Spotify, YouTube, album photos Facebook…). Un Tapp est aussi dynamique qu’Internet, si la source change ou évolue, l’hexagone est automatiquement et instantanément mis à jour.
– Le lecteur : en bois, il est équipé d’un lecteur NFC qui lit les Tapps et contrôle la lecture. Il communique avec un troisième élément via une connexion Bluetooth Low Energy.
– Le Qleek connector : branché à la télévision ou encore à des enceintes, il diffuse le contenu, à la manière d’un media center connecté à Internet.

Actuellement en train de lever des fonds sur indiegogo, la solution Qleek coûte 199$, et la société semble être en bonne voie pour réussir sa levée de fonds, plus de 50 000$ récoltés pour un objectif de 70 000$.

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11 commentaires
  1. C’est vrai qu’on a tellement galéré à arriver tout juste dans l’ère du démat’, que ça en es devenu “soooooooo mainstream” apparament.
    Mouais…encore un truc de hipster 🙁

  2. “Rematérialiser”… avec une solution de tags NFC pour accéder à du contenu dématérialisé…

  3. Ca ne rematérialise rien, le contenu reste dématérialisé. C’est simplement un soft qui gère l’association puce-contenu.

    Les bouts de bois et le player sont là simplement pour remplacer l’interaction “double-clic” pour lire un contenu, qui est toujours démat’.

  4. Auriez vous oublier la ligne :

    “Merci aux étudiants de l’UPEMLV pour le développement du prototype” ??

  5. Franchement? je trouve ça très élégant!
    après, voilà, c’est surtout un exercice de design, de concept, et ça n’est pas voué à être plus pratique qu’un ordi ou une tabellette avec une belle app de gestion de ses média.
    mais c’est quand même sympa.

    j’ai bien la possibilité de s’en servir de déco

  6. C’est tellement rematérialisé que si le contenu en ligne disparaît (photos effacées, etc), le “Qleek” ne sert plus à rien. Poubelle.

  7. L’acte de lire un contenu est rematérialisé, pas le contenant.
    Très belle inititative hyper intéressante qui interroge la manière d’appréhender une oeuvre dans une nouvelle dimension sensorielle (raison du nouveau succès du vinyle je pense). Ici on a le meilleur des deux mondes.

  8. le jour où ton média dématérialisé, toute la collection de puzzle -> la cheminée.
    Bref de la fumée.

Les commentaires sont fermés.

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