Quand j’ai découvert qu’on allait nous présenter la suite du FPS plus-que-moyen-et-même-un-peu-nul Homefront, je suis devenu tout pâle. Et puis on nous l’a présenté, et un sourire confiant s’est étonnement dessiné sur mon visage.
Mars 2011 : le FPS Homefront sort dans toutes les crèmeries. Le jeu est développé par Kaos Studio (Frontlines), il est édité par THQ, et il jouit d’un pitch alléchant : la Corée du Nord envahit les États-Unis dans les années 2030. Une uchronie signée John Milius, scénariste de Apocalypse Now – excusez du peu. Malheureusement, tout le reste déçoit. Quand je dis tout, c’est tout : bugs en pagaille, réalisation décevante, durée de vie ridicule… Homefront est tout simplement un FPS bâclé.
Un constat pas brillant brillant qui a fait m’interpeler d’emblée : pourquoi reprendre une licence qui a eu si mauvaise presse ? A vrai dire, je n’ai toujours pas la réponse. J’imagine qu’il est plus facile de capitaliser sur un nom connu que sur une nouvelle IP, même si ledit nom n’a pas retourné les foules. Soit. On s’en fiche un peu en fait, parce que contre toutes attentes, ce Homefront : The Revolution m’a très agréablement étonné.
Le cadet de la série est l’œuvre de Crytek UK, ex-Free Radical Design (TimeSplitters). Crytek oblige, le jeu est déjà très… beau. Le studio anglais a bien évidemment repris la trame empruntée par son ainé, à savoir que la Corée a investi définitivement les États-Unis, et qu’elle se plait plutôt bien chez l’Oncle Sam. The Revolution se déroule 4 ans après les évènements de Homefront, et seul un groupuscule de résistants conteste encore la domination coréenne. Ce groupuscule, c’est vous, logé dans la ville dévastée de Philadelphie. Le monde est ouvert – nous promet-on -, le décor est majoritairement urbain – l’ambiance claque, on alterne entre quartiers ultra-protégés et bidonvilles à même la cité – et les moyens d’actions – – nous promet-on aussi – sont nombreux.
L’homme de Crytek qui nous a fait la démo a voulu nous démontrer que les modalités d’action peuvent varier selon nos envies ; il semblerait que les approches discrètes aient eu sa préférence. Par exemple, notre soldat pourra commander une voiture téléguidée pour l’envoyer filmer la base ennemie afin d’y trouver l’angle d’attaque le plus efficace. Il semble que le sabotage et les pièges en tous genres soient également des options viables, même si on a eu droit à quelques fusillades plus classiques, seul, débout, à cracher de la balle par centaines sur des dizaines de Coréens. Toujours des promesses de la part de nos commentateurs : l’environnement sera dynamique et vos actions auront un impact direct sur le déroulement du jeu.
Difficile au vu de cette courte présentation de donner un avis avancé sur ce que sera vraiment le jeu, bête FPS auréolé d’une réalisation AAA ou shooter tactique intelligent à l’action ramassée et aux assauts savamment étudiés, mais force est de constater que, oui, j’ai été très agréablement surpris par The Revolution, son ambiance crasseuse, son impressionnant moteur (même si on a bien noté quelques ralentissements) et son pitch qui, une fois n’est pas coutume, voit les Américains galérer chez eux face à des envahisseurs bien supérieurs en nombre et en armement. On en reparle très vite.
Homefront : The Revolution est prévu sur PC, Xbox One, PS4, Mac et Linux à partir de 2015
Mars 2011 : le FPS Homefront sort dans toutes les crèmeries. Le jeu est développé par Kaos Studio (Frontlines), il est édité par THQ, et il jouit d’un pitch alléchant : la Corée du Nord envahit les États-Unis dans les années 2030. Une uchronie signée John Milius, scénariste de Apocalypse Now – excusez du peu. Malheureusement, tout le reste déçoit. Quand je dis tout, c’est tout : bugs en pagaille, réalisation décevante, durée de vie ridicule… Homefront est tout simplement un FPS bâclé.
Un constat pas brillant brillant qui a fait m’interpeler d’emblée : pourquoi reprendre une licence qui a eu si mauvaise presse ? A vrai dire, je n’ai toujours pas la réponse. J’imagine qu’il est plus facile de capitaliser sur un nom connu que sur une nouvelle IP, même si ledit nom n’a pas retourné les foules. Soit. On s’en fiche un peu en fait, parce que contre toutes attentes, ce Homefront : The Revolution m’a très agréablement étonné.
Le cadet de la série est l’œuvre de Crytek UK, ex-Free Radical Design (TimeSplitters). Crytek oblige, le jeu est déjà très… beau. Le studio anglais a bien évidemment repris la trame empruntée par son ainé, à savoir que la Corée a investi définitivement les États-Unis, et qu’elle se plait plutôt bien chez l’Oncle Sam. The Revolution se déroule 4 ans après les évènements de Homefront, et seul un groupuscule de résistants conteste encore la domination coréenne. Ce groupuscule, c’est vous, logé dans la ville dévastée de Philadelphie. Le monde est ouvert – nous promet-on -, le décor est majoritairement urbain – l’ambiance claque, on alterne entre quartiers ultra-protégés et bidonvilles à même la cité – et les moyens d’actions – – nous promet-on aussi – sont nombreux.
L’homme de Crytek qui nous a fait la démo a voulu nous démontrer que les modalités d’action peuvent varier selon nos envies ; il semblerait que les approches discrètes aient eu sa préférence. Par exemple, notre soldat pourra commander une voiture téléguidée pour l’envoyer filmer la base ennemie afin d’y trouver l’angle d’attaque le plus efficace. Il semble que le sabotage et les pièges en tous genres soient également des options viables, même si on a eu droit à quelques fusillades plus classiques, seul, débout, à cracher de la balle par centaines sur des dizaines de Coréens. Toujours des promesses de la part de nos commentateurs : l’environnement sera dynamique et vos actions auront un impact direct sur le déroulement du jeu.
Difficile au vu de cette courte présentation de donner un avis avancé sur ce que sera vraiment le jeu, bête FPS auréolé d’une réalisation AAA ou shooter tactique intelligent à l’action ramassée et aux assauts savamment étudiés, mais force est de constater que, oui, j’ai été très agréablement surpris par The Revolution, son ambiance crasseuse, son impressionnant moteur (même si on a bien noté quelques ralentissements) et son pitch qui, une fois n’est pas coutume, voit les Américains galérer chez eux face à des envahisseurs bien supérieurs en nombre et en armement. On en reparle très vite.
Homefront : The Revolution est prévu sur PC, Xbox One, PS4, Mac et Linux à partir de 2015
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