Selon les informations des Échos, Orange craint que cet accord de mutualisation ne porte trop amplement atteinte à la concurrence. Il serait notamment de bien trop grande envergure avec près de 80% du territoire couvert pour 57% de la population. Si l’on prend en compte les “zones blanches” peu peuplées et déjà mutualisées entre les trois opérateurs, on atteint près de 96% du territoire. Autrement dit, sur seulement 4% du territoire la concurrence s’exerce pleinement. C’est peu, mais il faut tout de même préciser qu’il s’agit des principales de villes de l’hexagone.
L’opérateur fait également part de ses angoisses à propos de la 4G, et notamment de la fameuse bande de 800 MHz. Selon lui, Bouygues et SFR pourrait profiter de l’accord de mutualisation pour l’étendre discrètement à cette “bande-fréquence en or” pour la 4G. En or car elle permet une couverture plus large que les autres fréquences. Si tel était le cas, les antennes en surplus pourraient être revendues à Free Mobile.
Deux griefs principaux sur lesquels s’appuie Orange pour demander à l’Autorité de la concurrence de prendre des mesure pour faire cesser l’exécution de l’accord de mutualisation. Il faudra maintenant qu’elle se prononce. Suite au prochain épisode.
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J’ai surtout l’impression qu’Orange a peur pour son portefeuille plutôt que pour les clients (via la concurrence)…
Oh secours ! Montebourg le “service public” est en difficulté !
Comme à l’accoutumé Orange (FT ex PTT !) ne veut surtout pas de concurrence pour proposer les prix les plus élevés ! Ils feraient mieux de se concentrer sur leurs logiciels piratables !