Deception IV est un jeu où vous devez poser des pièges en cascade pour tuer vos ennemis dans des réactions en chaîne morbides.
Connaissez-vous Rube Goldberg ? Il s’agit d’un dessinateur américain qui s’amusait à dessiner des machines aux fonctions très simples, mais à la conception ridiculement compliquée. Il en a un bel exemple dans le film Pee-wee Big Adventure de Tim Burton. Dans Deception IV, on va vous demander des créer des pièges mortels pour tuer ou capturer vos victimes, et ce, grâce à des réactions en chaîne improbables.
Je passerai sur les raisons pour lesquelles on cherche à vous tuer ainsi que celles qui vous poussent à poser des pièges. L’histoire est tellement ridicule et tellement insignifiante qu’on se demande si ce n’est pas en réalité un moyen sadique de faire souffrir le joueur. Dites-vous juste que vous êtes la fille sexy du Diable, que vous êtes à moitié à poil, que vos seins ont leur moteur physique dédié — parce que le Japon — et que vous pouvez poser des pièges et les déclencher à loisir.
Vous serez donc dans un château (puis dans d’autres lieux) aux multiples salles et poursuivi par divers guerriers, assassins, archers et autres magiciens. En appuyant sur rond, le jeu va vous afficher une carte de la salle dans laquelle vous vous trouvez. Vous pouvez alors poser tous les pièges que vous avez équipés à l’aide d’un système de grille très ingénieux. Vous pouvez les placer au sol, aux murs ou au plafond.
Ils sont ensuite affichés clairement dans les environnements grâce à un système de numérotation très ingénieux. Il ne vous reste plus qu’à vous placer afin que votre premier piège soit entre vous et votre future victime. « You hou! Kochi Kochi! »
Dès que votre ennemi est à la portée de votre piège, vous le déclenchez d’une pression sur croix. Puis, pour déclencher le piège numéro 2, vous appuyez de nouveau sur le même bouton, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de piège à activer. Ou que votre opposant n’ait plus de vie à perdre. Il y a également des pièges déjà présents dans les salles où vous vous trouvez. À vous de les déclencher d’une manière ou d’une autre. Ils font en général très mal.
Évidemment, les combos seront récompensés. Il y a même quelques caractéristiques qui vaudront un peu plus de points, si vous touchez un ennemi de loin, ou en plein vol, par exemple. Certains ennemis ont des résistances particulières, il faudra alors trouver leur point faible et les toucher en plein vol pour briser leur armure. Les pièges sont quant à eux divisés en trois groupes : élégance, sadisme et humiliation. Ils vous rapportent tous des points dans leurs catégories et vous permettent d’acheter de nouveaux pièges entre les chapitres grâce à l’expérience acquise dans chacune de ces trois caractéristiques.
Le vrai point fort de Deception IV, c’est son ergonomie. Pour un concept si compliqué à mettre en place, il faut reconnaître que les mécaniques sont très vite assimilées et qu’on est très vite curieux de savoir à quelle sauce on va bien pouvoir manger nos proies. On est un peu sous pression, évidemment, on est toujours obligé de fuir dans ce jeu, mais le temps n’est pas vraiment un problème puisqu’on peut le figer à tout moment afin de placer ses pièges.
Il faut un peu de temps pour bien maîtriser son sujet, mais petit à petit, on commence à mieux prévoir ce qu’il va se passer avec tel ou tel piège. « Si je mets le tremplin ici, alors ma victime va tomber là. Je lui fais tomber un vase sur la tête, il va alors tituber jusqu’ici ! Ensuite, je déclenche le piège à ours pour qu’il ne puisse plus bouger et je l’achève avec un coup de pendule tranchant bien placé ! Avec un peu de chance, il sera envoyé sur le chemin du chariot qui le renversera au passage… » Je vous préviens, il y a beaucoup de ratés, mais la réussite d’un long combo est réellement gratifiante quand on y arrive.
Deception IV est une vraie curiosité et un concept toujours aussi original et intéressant. Dommage que l’histoire soit aussi insipide, que les musiques soient aussi répétitives et que certaines mécaniques de gameplay soient aussi raides. Car sinon, Deception IV, en partant d’un postulat assez dingo et difficile à mettre en place, s’en sort vraiment avec les honneurs. Un sympathique OVNI qui aura au moins eu le mérite d’essayer et de réussir sur les points les plus importants.
Deception IV : Blood Ties se trouve sur PS Vita autour de 30€ et sur PS3 autour de 50€.
Connaissez-vous Rube Goldberg ? Il s’agit d’un dessinateur américain qui s’amusait à dessiner des machines aux fonctions très simples, mais à la conception ridiculement compliquée. Il en a un bel exemple dans le film Pee-wee Big Adventure de Tim Burton. Dans Deception IV, on va vous demander des créer des pièges mortels pour tuer ou capturer vos victimes, et ce, grâce à des réactions en chaîne improbables.
Je passerai sur les raisons pour lesquelles on cherche à vous tuer ainsi que celles qui vous poussent à poser des pièges. L’histoire est tellement ridicule et tellement insignifiante qu’on se demande si ce n’est pas en réalité un moyen sadique de faire souffrir le joueur. Dites-vous juste que vous êtes la fille sexy du Diable, que vous êtes à moitié à poil, que vos seins ont leur moteur physique dédié — parce que le Japon — et que vous pouvez poser des pièges et les déclencher à loisir.
Vous serez donc dans un château (puis dans d’autres lieux) aux multiples salles et poursuivi par divers guerriers, assassins, archers et autres magiciens. En appuyant sur rond, le jeu va vous afficher une carte de la salle dans laquelle vous vous trouvez. Vous pouvez alors poser tous les pièges que vous avez équipés à l’aide d’un système de grille très ingénieux. Vous pouvez les placer au sol, aux murs ou au plafond.
Ils sont ensuite affichés clairement dans les environnements grâce à un système de numérotation très ingénieux. Il ne vous reste plus qu’à vous placer afin que votre premier piège soit entre vous et votre future victime. « You hou! Kochi Kochi! »
Dès que votre ennemi est à la portée de votre piège, vous le déclenchez d’une pression sur croix. Puis, pour déclencher le piège numéro 2, vous appuyez de nouveau sur le même bouton, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de piège à activer. Ou que votre opposant n’ait plus de vie à perdre. Il y a également des pièges déjà présents dans les salles où vous vous trouvez. À vous de les déclencher d’une manière ou d’une autre. Ils font en général très mal.
Évidemment, les combos seront récompensés. Il y a même quelques caractéristiques qui vaudront un peu plus de points, si vous touchez un ennemi de loin, ou en plein vol, par exemple. Certains ennemis ont des résistances particulières, il faudra alors trouver leur point faible et les toucher en plein vol pour briser leur armure. Les pièges sont quant à eux divisés en trois groupes : élégance, sadisme et humiliation. Ils vous rapportent tous des points dans leurs catégories et vous permettent d’acheter de nouveaux pièges entre les chapitres grâce à l’expérience acquise dans chacune de ces trois caractéristiques.
Le vrai point fort de Deception IV, c’est son ergonomie. Pour un concept si compliqué à mettre en place, il faut reconnaître que les mécaniques sont très vite assimilées et qu’on est très vite curieux de savoir à quelle sauce on va bien pouvoir manger nos proies. On est un peu sous pression, évidemment, on est toujours obligé de fuir dans ce jeu, mais le temps n’est pas vraiment un problème puisqu’on peut le figer à tout moment afin de placer ses pièges.
Il faut un peu de temps pour bien maîtriser son sujet, mais petit à petit, on commence à mieux prévoir ce qu’il va se passer avec tel ou tel piège. « Si je mets le tremplin ici, alors ma victime va tomber là. Je lui fais tomber un vase sur la tête, il va alors tituber jusqu’ici ! Ensuite, je déclenche le piège à ours pour qu’il ne puisse plus bouger et je l’achève avec un coup de pendule tranchant bien placé ! Avec un peu de chance, il sera envoyé sur le chemin du chariot qui le renversera au passage… » Je vous préviens, il y a beaucoup de ratés, mais la réussite d’un long combo est réellement gratifiante quand on y arrive.
Deception IV est une vraie curiosité et un concept toujours aussi original et intéressant. Dommage que l’histoire soit aussi insipide, que les musiques soient aussi répétitives et que certaines mécaniques de gameplay soient aussi raides. Car sinon, Deception IV, en partant d’un postulat assez dingo et difficile à mettre en place, s’en sort vraiment avec les honneurs. Un sympathique OVNI qui aura au moins eu le mérite d’essayer et de réussir sur les points les plus importants.
Deception IV : Blood Ties se trouve sur PS Vita autour de 30€ et sur PS3 autour de 50€.
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