Principalement constitué de matériaux composites, ce nouvel avion mesurerait 72 mètres d’envergure pour seulement 2300 kg et l’intégralité de sa voilure serait recouverte de 17248 cellules en silicium monocristallin (de 135 microns d’épaisseur).
Prévu pour être lancé en mars 2015 depuis la région du golfe Persique, les panneaux captureront l’énergie solaire le jour pour la convertir en électricité stockée dans plusieurs batteries au lithium polymère (d’une densité énergétique poussée à 260 Wh/kg). Propulsé par quatre moteurs brushless sensorless de 17,4 CV (combinés à des réducteurs limitant la rotation des hélices bipales de 4 mètres de diamètre à seulement 525 tours/min), le Solar Impulse 2 sera capable de voler à une altitude de croisière de 8500 mètres à une vitesse maximale de 90 km/h.
Pour parcourir les 35 000 km du globe terrestre, l’avion réalisera des trajets sans escale de 5 jours et 5 nuits (l’alimentation de nuit étant assurée par l’énergie emmagasinée le jour dans les batteries). Nous noterons également que l’avion sera doté d’un système d’autopilotage pour permettre à l’un des pilotes de se reposer durant la nuit.
Afin de préparer leur voyage, les premiers vols d’essai devraient débuter en mai dans la région suisse. Enfin, lors du tour du globe qui devrait s’étendre sur plusieurs semaines, chaque escale sera l’occasion pour les pilotes d’échanger avec les étudiants concernant l’intérêt des énergies renouvelables.
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C’est loin d’un gros porteur, mais faire le tour du monde en volant, avec une propulsion solaire, ça reste très impressionnant.
J’aimerais bien voir comment il décolle avec des ailes d’une telle envergure.
Ça l’empêchera pas de décoller ça. Étant donné le poids de la bête et le profil de l’aile il aura pas besoin de faire des pointes de fou pour s’envoler 🙂
En plus de servir d’emplacement pour capter de l’énergie, il a une portance de malade avec de telles ailes, ce qui limite grandement la puissance requise pour maintenir le coucou dans les cieux.
A quand les modèles hybrides, optimisant grandement l’envergure tout en permettant d’avoir de l’énergie renouvelable?
@fifix Quand on commencera à manquer de pétrole, soit dans quelques dizaines d’année…
De toute façon le panneau solaire n’est pas la solution vu qu’il faut du pétrole et des terres rares pour le fabriquer (sans compter sa duré de vie)
Alors l’avion il y a plusieurs petites fautes. Etant Suisse, je ne peux pas laisser ça…
L’avion n’a qu’une seule place, ils échangeront les pilotes lors des escales tous les 4 ou 5 jours.
Les pilotes dormiront par tranches de 20 minutes. L’autopilote est un peu plus évolué qu’un pilote automatique d’avion : il est capable de prévenir le pilote quand il faut une interaction.
L’avion sera testé dans la région de Payerne (proche du musée Suisse de l’aviation) dans le pays nommé Suisse. (c’est un pays pas une région).
Cet avion est plus grand que le précédant car il a plus de place pour le repos ou des toilettes. Il n’y a pas de chauffage par économie de poids. L’avion a une envergure plus importante qu’un A380.
Le voire décoller est impressionnant, car cet avion vole très doucement, ça donne l’impression qu’il vas tomber à tout instant 😉
Il y a surement d’autres détails a compléter tant l’aventure est passionnante, mais je laisse le soin à chacun de faire ses recherches.
Petite info aussi, il stocke de l’énergie dans l’altitude aussi pas seulement les batteries. Le jour il charge les batteries avec le soleil et profite de celui-ci pour monter. Et la nuit les batteries se déchargent et l’avion descend.
S’ils n’utilisaient pas ce système l’avion arriverait à court d’énergie avant la fin de la nuit ce qui serait embêtant.
Le début d’un nouveau monde ?
Je me pose toujours la même question quand il y a de l’énergie électrique : le fait de faire tourner, une roue ou ici des hélices doit pouvoir générer de l’énergie, si cette roue ou ces hélices sont couplé à un/des alternateur qui permet donc de recharger les batteries ? Et de récupérer ainsi de l’électricité tout en roulant ou volant un peut comme la petite dynamo qu”il y avait sur mon vélo il y à 40 ans et qui plaqué contre la roue permettait d’avoir de la lumière, donc de l’électricité !!!
@titcep
Oui mais, le fait d’y coupler un alternateur demande plus d’énergie pour faire tourner la dite hélice à la même vitesse. Quand tu mettais la dynamo sur ton vélo, tu devais pédaler avec plus de force pour garder la même vitesse, ici c’est pareil. Du coup, l’intérêt est nul, puisque pour produire un peu d’énergie, il faut en utiliser plus à la base.
Ce dont vous parlez existe déjà dans tous les avions : dans les moteurs des avions il y a des turbines placées le long du flux d’air et elles permettent à la fois d’alimenter les compresseurs à l’entrée du moteur et à fournir de l’électricité à l’avion entier.
Quand on sait que dans un 380 le kéro pèse plus lourd que la structure même de l’avion et que ça reste quand même la source d’énergie la plus dense qui existe sur Terre (et qu’on sait gérer, ne parlons pas du nucléaire…) on comprend que le futur de l’aéronautique parait incertain sans pétrole…
On peut le faire mais technologiquement pas dans ce siècle…les ingés ont du boulot sur les batteries, autonomie, poids, enfin toujours le même problème au final 🙂
Si ca va arriver tres vite, surtout pour les batteries.
Il faut comprendre que les batteries n’ont pratiquement pas evoluée depuis plus d’un siecle.
Enfaite on a recommencé a faire evoluer les batteries avec les pc portable.
(Apparition du lithium ion)
Et on s’y repenche depuis les voiture electrique.
Les batteries devraient fortelent evoluer d’ici peu
Non pas vraiment.
Le kéro peut fournir une bonne quarantaine de MJ par kg.
Actuellement, les meilleures batteries (du lithium air) ont une capacité de stockage de moins de 10 MJ par kg (en trichant vu qu’on compte pas l’air dedans vu que c’est pour l’instant destiné à des voitures).
Et on parle même pas du rendement.
Et puis les batteries dans les avions, ça peut poser quelques petits soucis, demandez aux mecs de chez Boeing comment s’en sort leur fameux Dreamliner 😉