L’acquisition d’Oculus VR par le géant Facebook n’allait pas se faire sans remous, et les dirigeants d’Oculus VR le savaient. Mais ils ont été étonnés par l’ampleur de la contestation. Nate Mitchell, vice-président de la gestion produit, s’est épanché sur le sujet chez nos confrères de Game Informer.
On se doutait que la réaction serait mauvaise, surtout de la part du noyau dur de notre communauté. À part ces gens-là, on s’était dit que les autres auraient apprécié. On ne pensait pas que ce serait aussi négatif.
Mais Mitchell explique qu’il perçoit déjà un revirement dans l’opinion publique, au fur et à mesure que la clameur s’estompe.
Alors que les gens commencent à peine à digérer la nouvelle, on voit un changement que les gens sur Facebook et Twitter changent déjà d’avis. C’est à nous d’informer les gens, et on a envie de partager ce qu’on fait avec tout le monde.
Palmer Lucky, un des fondateurs d’Oculus VR, assure pourtant que ce deal est une bonne chose pour les gamers. Selon lui, les ressources considérables permettront d’avoir un produit « moins cher et plus performant ».
On va être capable de faire un grand nombre de choses. Sur le long terme, mais aussi sur le court terme. L’Oculus sera moins cher, plus performant et sortira en temps et en heure. […] Cela nous permet de nous concentrer sur l’avenir de la réalité virtuelle, et pas la présente réalité financière.
Visiblement enthousiaste, Mitchell conclut en expliquant que ce rachat est surement la meilleure chose qui soit arrivée à son entreprise.
Si on peut vendre notre hardware à un coût quasi nul, cela va vous permettre d’avoir un produit mieux fini et plus qualitatif. L’Oculus Rift vient juste de devenir le produit « sans compromis ». C’est la meilleure chose qui pouvait arriver.
Estimez-vous que la colère des joueurs était disproportionnée ? Ces nouveaux capitaux font-ils passer la réalité virtuelle dans une toute autre « dimension » ?
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