Depuis 2001, avec Dmitri Skylarov qui avait réussi à “craquer” le système de protection des livres au format PDF d’Adobe, le “vol” d’œuvres numérique n’a cessé d’augmenter. Tous les types de supports et formats sont concernés EPUB, DRM, PDF, etc. Les sites de téléchargement ne manquent pas et les réseaux peer to peer ont largement accéléré le phénomène.
En 2013, seulement 14% des lecteurs de livres numériques admettaient avoir déjà téléchargé une œuvre piratée (source SNE). Plus récemment en mars 2014, KPMG a publié les résultats d’une étude sur le marché du livre numérique et constate que 71,4 % des éditeurs ont opté pour une solution visant à lutter contre le piratage (Adobe à 43,2 % ou marquage “watermark” à 36,4 %). Des solutions qui ne semblent pas porter leurs fruits.
Selon le sondage de Youboox, presque 1 livre numérique sur 2 est piraté (441 infractions constatées sur 1000 titres). Les BD sont les ouvrages les plus piratés (59%), suivis des œuvres de SF (23%) et des romans (14%).
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En même temps quand on voit le prix auquel ils essayent de les vendre …
En même temps, distribuer des livres numériques quasiment au même tarif que la version papier à la sortie du livre faut pas non plus pousser le bouchon.
Qu’ils commencent par revoir leur politique tarifaire ou qu’il fasse comme Amazon avec les CDs et offre la version numérique pour ceux qui achètent la version papier et je pense que le piratage sera bien plus faible.
Je suis personnellement passé sur une kobo pour une question pratique (pas de page à tourner, pas de gros livre à tenir, pas de bibliothèques à emmener en voyage, confort de lecture, pas besoin de lumière pour lire…) et je continue d’acheter des livre en papier pour avoir une bibliothèque remplie à la maison et je me “débrouille” pour avoir une version numérique afin de les lire plus facilement.
Le premier qui parle du prix, je lui apprend le calcul.
30% pour les plateformes + 30 à 50 % pour ceux qui trrnsforment en epub reflow / fixed layout / et qui font agrégateur, résultat NET pour l’éditeur: 20 à 40 % du prix de vente.
Voila pourquoi le prix ne baisse pas significativement.
PS: je bosse la dedans, arrêter de croire que l’éditeur se fait des couilles en OR, on a presque plus de marges sur le papier que le numérique !
Vous feriez mieux de vous plaindre contre Amazon, Apple, Kobo etc… qui eux se gavent comme des gros porcs juste pour les mettre en vitrine sur leur site.
Eric: Donc le numérique coûte cher à cause des plateformes ? sinon 40% de marges sur un livre numérique c’est déjà bien non ? et le pourcentage pour la transformation je ne suis pas convaincu, tu ne le payes qu’une seule fois. Donc plus tu vends de livre derrière et plus tu augmente ta marge sur ce coût là
Perso j’arrive toujours pas à lire des bouquins sur tablette ou pc.. Sur la kindle par contre on voit vraiment le travail qui a été fait.
@jir4
40% max sur 15€, et ce livre ne sera pas vendu en papier.
Excuse moi, mais il faut vendre combien de livre a ton avis pour rentrer dans les frais d’un éditeur avec des locaux et 10 personnes ?
@Eric attends le prix des livres électronique c’est du foutage de gueule…. bien souvent vendu au même prix que le format papier. Rien ne justifie cela, en sachant que la conversion électronique c’est deux clic dans un logiciel.Quasiment tous les auteurs livre une version électronique de leur bouquin aux éditeurs… De qui tu te moques !!!
D’ailleurs c’est l’auteur qui devrait prendre 50% du prix de la vente, c’est lui qui a fait le boulot. Pas la maison d’édition, même si elle permet de le diffuser. Le jour où les auteurs passeront directement sur des plateformes de vente de leur livre format électronique, c’est la mort des maisons d’éditions, et vu le prix de vente des livres dans le commerce ça sera bien fait pour vos gueules !!!
et non, Kobo , Apple et amazon ne gèrent pas la même chose les epubs. certains balises ne passent que sur Apple, Amazon doit encore être convertit en leur format…
Et qu’est-ce qui les empêche de créer leur propre réseau de création et de distribution? C’est bien à ça que sert un éditeur à l’origine non?
C’est le même problème avec le dématérialisé pour tous les domaines.
Pour les JV, on nous rabâche que ça coûte cher d’entretenir des serveurs et que les coûts de développement sont trop élevé : certains éditeurs y arrivent très bien avec Steam alors pourquoi pas EA par exemple?
On est bien d’accord que c’est pas ultra-lucratif pour eux de baisser les prix mais je pense que ça inciterais beaucoup plus de monde à s’y mettre et du coup même si les marges sont moindres, il y en aura plus du fait du volume.
Et quand on entend que les marges sont “presque meilleurs” sur le papier que le numérique ça veut tout dire. On continue de vendre cher parce que ça nous rapporte plus. 20% à 40% dans la poche de l’éditeur en bénéfice (c’est bien le résultat NET) je trouve ça aberrant au possible sachant que l’auteur touchera bien moins que ça. Ils se gavent aussi bien sur le format papier que le numérique.
Exemple à l’appui, au moment de la sortie le dernier R. E. Feist était à 20€ en ePub (oui oui vrai 20€) et la version papier à 25€ (trouvable à 22€ sur la Fnac par exemple).
Et après on nous dit que la littérature est un art accessible à tous.
@Jack
Deux clics pour la conversion, si tu n’as pas d’illustrations, de tableaux, de références de bas de page, de renvoi.
Je convertit des ouvrages a longueur de journée…. il me faut 5 jours pour un ouvrage de 100 pages avec ce que j’ai cité plus haut.
Mais c’est pas grave les gars, personne ne vous oblige à les acheter ces livres numériques !
je le redis: personne ne vous oblige à les acheter ces livres numériques !
par contre acheter un smartphone a 600€ quand celui coute 100€ a produire, la cela ne vous derange pas hein. faire vivre le JDG avec leur niouze reprise sur d’autres sites, sans investigation non plus…
Deux poids deux mesures en fait.
@eric: je comprend bien qu’un éditeur ai des coût aussi (et que ce ne soit pas une simple conversion en 2 click comme le dit Jack), c’est juste que d’un point de vue extérieur tu vois que pour un livre papier il y a un coût pour l’impression, le transport, le stockage etc… qui à chaque fois prennent une marge pour pouvoir faire tourner la boîte et qu’un autre tu as un livre numérique ou une fois convertit il n’y a plus qu’à attendre que les gens l’achètent et qu’au final il y a moins 5€ de différence et ba tu as le sentiment de bien te faire avoir et tu ne l’achète pas, tu le télécharges.
Dans vos boulots, votre marge est de combien q’on puisse voir qui vole qui ?
@eric 30 à 50 % pour ceux qui transforme ? Sérieusement ? Si tu travaille dedans, tu vas pouvoir me répondre : vous travaillez encore comme les moines ? Ou chacun devant son pupitre recopie le livre à la main.
Non parce que cela m’étonnerait beaucoup que vous ne receviez pas des auteurs directement des formats numériques. Tu as un travail d’édition pour la mise en page, mais qui est généralement le même que celui du livre. Donc tes 30 à 50%, pour les livres récents du moins, ca sent bon le gros enfilage de perle.
@Melendril : 50% d’un livre à 14 euros, ca fait 7 euros. Imagine que le livre sort à 40.000 exemplaires. Ca fait du boulot à numériser.
Troll inside évidement.
@Eric : Services Informatiques – Conseil. Difficile à dire mais ca doit tourner autour de 15%-25%. Car ca tourne tout le temps sur du variable et marges salariales fixes. Pas de projet, pas de tune, alors que les salaires sont fixes.
@eric: “30% pour les plateformes + 30 à 50 % pour ceux qui trrnsforment en epub reflow / fixed layout / et qui font agrégateur, résultat NET pour l’éditeur: 20 à 40 % du prix de vente.”
Donc l’éditeur n’édite pas (conversion faite par un tiers), n’héberge pas (plateforme tierce), mais se prend 20 à 40% de marge quand même. De plus le coût de la transformation est fixe. Et pour une BD, le layout/reflow, il est où ?… Remarquons aussi que les éditeurs ne font aucun effort pour lancer une plateforme commune de distribution de livres électroniques. Oui, le prix proposé est trop élevé.
Par ailleurs, souvent, les epub version piratée sont justement souvent des scans sauvages passés grossièrement à l’OCR en 2 clics. Assez peu agréable à la lecture, franchement. Et si les gens préfèrent lire un tel truc plutôt qu’un ebook bien finalisé mais cher, non revendable, DRM-isé, c’est bien qu’il y a un problème.
Bon… je pense que nous sommes tous d’accord (sauf eric) pour dire qu’il y a un abus sur le prix des livres électroniques mais je pense qu’il y a un autre problème à remonter.
Avez-vous déjà essayé d’acheter des classiques de la SF en epub ? Impossible… ils ne sont pas édités en format électronique.
Et je ne parle pas de twilight, je pense plutôt a du Asimov (Robot, fondation…) Herbert (Dune)
Un autre point, même si vous acheté un livre électronique vous ne pourrez le lire que sur un nombre limité de support… j’aime aussi bien lire sur ma liseuse que sur mon pc, c’est impossible avec les DRM…
Si il y a 1 livre sur 2 qui est piraté, il y a surement une multitude de raison en plus du prix.
Au passage je tien a remercié la team Alexendriz (le temps qu’elle a existé) pour avoir publié des grand livre que l’on ne peut pas trouver en offre légale.
L’économie numérique est une “science” à part entière.
Essayer d’appliquer les même modèles éco qu’au monde matériel est courir à la destruction.
Une oeuvre numérique tu payes tout les frais de transformation et de production une fois, puis c’est du copier coller, plus tu vends moins les coûts initiaux pèsent.
Les plateformes se gavent peut être, alors la maison d’édition peut mettre en ligne un catalogue et gérer elle même ses frais. On va pas me faire croire qu’un serveur dans un datacenter coûte aussi cher qu’un réseaux de librairie. La question est: les éditeurs veulent-ils de la transition numérique? Imposer des prix prohibitif permet de garder des ventes de livre physique. (Pourquoi acheter une oeuvre numérique si pour quasiment le même prix j’ai le format physique? et pourquoi ne pas fournir une copie numérique pour l’achat du format physique?)
Perso j’adore lire les livres sous forme matérielle, c’est une sensation, une odeur, des tâches,… le livre vie et raconte une histoire en plus de celle imprimée. C’est une aventure.
Là encore c’est un problème purement français. Le prix des livres au format kindle est bien plus bas que les livres papiers aux US.
Félicitation Eric, pour faire des epubs moi-même de mes vieux romans, tu met plus de temps à convertir un livre que moi avec mon petit scanner à main, et mes mimines.
Et pour avoir fait des tables rondes avec des auteurs et un éditeur (un petit, pas Flamalimard), ils étaient tous d’accord pour dire que le prix des livres numériques en France étaient trop élevés. Et les auteurs présents ont confirmés qu’ils fournissaient eux-mêmes une version numérique (souvent open office) en plus de la version imprimée à leur éditeur.
Il n’y en a qu’en France que le livre numérique soit si cher, un exemple ? Un livre à sa sortie aux USA est à 16$ Couverture souple, 22$ Couverture dure, 6$ en ebook, la version anglaise est à 23£ Couverture dure, 7£ en poche et 4£ en numérique alors que la moitié du même livre (oui car en France on coupe un livre en plusieurs parties pour faire plus d’argent, il n’y a pas de petit profit) à sa sortie chez nous est à 23 € couverture souple et la version epub à 19,90 (c’est psychologique 0,90)
Et on ne parle pas de ce que touche réellement un auteur sur les ventes de son livre en France… 8% si vendu jusqu’à au moins 10000 exemplaires. Quand au format poche, c’est 5% En gros un auteur touche entre 1€60 et 2€40 par ventes. Ça explique pourquoi il y a moins d’écrivains qui ne vivent que de leur métier en france que dans les pays anglo-saxons.
Un extrait d’un article intéressant de Lire :
“Les éditeurs ne cessent de se retrancher derrière les fameux comptes d’exploitation, qui mentionnent les coûts d’un livre, pour ne pas verser trop de droits d’auteur, complète un expert des arcanes de l’édition. Mais ils oublient de dire qu’au-delà de 10 000 exemplaires vendus l’à-valoir, les coûts fixes de maquette, la prospection chez les libraires, éventuellement la traduction, sont amortis et que, dès lors, un ouvrage de 250 pages revient aujourd’hui à un euro en fabrication. Les bénéfices deviennent tout de suite exponentiels. Mais l’auteur, lui, reste bloqué à ses 8%…”
On a encore du retard par rapport au pays anglo saxons, et de plus en plus de jeunes auteurs se tournent vers l’autoédition. Et pour finir je prendrais l’exemple de cet auteur français qui s’est aperçu qu’il a plus gagner via un bouton paypal où l’acquéreur de la version numérique lui payait ce qu’il voulait qu’en vendant le même livre en librairie…
@ Eric,
Je comprends que ton travail prenne du temps et soit par conséquent un investissement financier important. Par contre, là où je ne comprends pas la fourchette des 30-50% du prix final pour ceux qui produisent le livre numérique (ton travail si j’ai bien compris) me parait un peu élevée.
On trouve la majorité des classiques en libre téléchargement, ce qui fait un nombre considérable d’ouvrages. Comment font-ils alors pour financer un tel projet au vu des prix que cela coûte? J’imagine qu’il y a des subventions mais si un livre libre de droit coûte 5 à 10€, je n’ose imaginer le prix total qu’ils ont investis dans ce projet de numérisation.
Je ne remet pas en doute ton travail qui doit être énorme, mais peut être que tous ces intermédiaires empochent un trop gros bénéfice (ta société, pas toi) au vu du travail effectué.
Qu’en penses-tu? Je ne t’attaque pas, j’essaye juste de comprendre pourquoi un livre numérique coûte aussi cher. Je suis encore plus critique envers les plateformes qui prennent une part bien trop importante sur le prix de vente.
Les livres sont dans un format numérique avant d’être confié à l’imprimeur donc mettre en avant le coup de production d’un ePub semble un peu léger.
En outre, un ePub est non cessible et ne peut pas être partagé (légalement). Au mieux, on n’achète pas un ePub mais on le loue.
Dernier point, l’offre ePub “piratée” est souvent accessible avant l’offre légale… Pour faire court, le modèle économique actuel n’est pas en phase avec l’attente de son public
@eric
Le livre numérique est plus cher que le même en version poche en France alors qu’il n’y a pas de coût de fabrication du livre / de transport / de risques sur les invendus / etc.
Genre, le livre est à 22euros, à 8 en poche et à 15 en numérique: je te laisse ramer pour m’expliquer que ça revient 2 fois moins cher de diffuser un livre de poche qu’un fichier…
Je citerai un discours de De Gaulle qui illustre bien la mentalité des éditeurs:
“Il était une fois un vieux pays, tout bardé d’habitudes et de circonspection. Naguère, le plus peuplé, le plus riche, le plus puissant de ceux qui tenaient la scène, il s’était, après de grands malheurs, comme replié sur lui-même. Tandis que d’autres peuples allaient croissant autour de lui, il demeurait stationnaire.”
@eric
Le livre numérique est plus cher que le même en version poche en France alors qu’il n’y a pas de coût de fabrication du livre / de transport / de risques sur les invendus / etc.
Genre, le livre est à 22euros, à 8 en poche et à 15 en numérique: je te laisse ramer pour m’expliquer que ça revient 2 fois moins cher de diffuser un livre de poche qu’un fichier…
Et voici un extrait d’un discours bien connu de De Gaulle qui illustre bien pour moi la mentalité des éditeurs (et avant eux, celle des producteurs de musique):
“Il était une fois un vieux pays, tout bardé d’habitudes et de circonspection. Naguère, le plus peuplé, le plus riche, le plus puissant de ceux qui tenaient la scène, il s’était, après de grands malheurs, comme replié sur lui-même. Tandis que d’autres peuples allaient croissant autour de lui, il demeurait stationnaire.”
La différence de prix us/fr est aussi scandaleuse en version numérique qu’en version papier.
Eric, c’est bien de défendre ton bifteck mais honnêtement je trouve ça aussi hypocrite que de vendre un cd numérique le même prix qu’une version pressée.
Tu parles de “deux poids deux mesures” , et bien OUI entre un truc matérialisé ou non il y a une belle différence. Après si tu veux tu viendras faire une brocante avec tes epub à vendre 😉
Bisous
Bonjour,
Pour travailler moi aussi dans le monde du livre, je serai le premier à dire qu’un livre numérique ne devrait avoir pour limite 50% du prix du livre papier..
Donc livre papier à 20€ version numérique à 10 maxi.
Ceci dit, croire que les éditeurs se gavent forcément sur le dos des auteurs est une erreure :
sur le livre papier, le prix de revient unitaire d’un exemplaire, c’est 25 à 40% voire 50% du prix de vente. Surtout si la maison d’édition est petite, elle produit sur des volumes moindres quitte à refaire des impressions donc elle se fait arracher. Après, il y a des coûts liés au transport, diffuseur (le commercial qui contacte et distribue en librairies), les libraires eux-mêmes qui prennent légitimement leur marge (30% en moyenne, ils ont des frais aussi), les frais généraux de l’entreprise, la fiscalité, et les droits d’auteurs (de 7 à 14% pour les meilleurs).
Et je ne parle pas de la création de la couverture, le créa qui la fait, il faut le payer aussi, il bosse pas gratuit..
La-dessus, il faut rajouter les frais liés aux représentations dans les salons, exclusivement à la charge de l’éditeur (il est normal que l’auteur ne paye pas ses frais de déplacements, hôtels, restauration), la communication, flyers, affiches etc…
Donc non les sociétés d’édition ne se mettent pas forcément gras sur le prix d’un livre… Retranchez tous les frais cités, il ne lui reste plus grand chose… A moins de s’appeler Gallimard ou Flammarion et d’avoir les reins trèèèès solides, c’est compliqué.
Maintenant, pour la version numérique, il reste des frais. Contrairement à ce qui a été dit, l’auteur envoie son fichier word, et la société d’édition se démerde avec.. Ce n’est pas lui qui convertit le fichier ou le place sur les plateformes de téléchargement, c’est pas son boulot..
Amazon ou Kobo prennent de gros frais aussi (30%).
Pour les paiements en ligne, il y a paypal qui prend sa marge (quelques %, c’est variable). Le serveur ne coûte pas forcément cher pour celui qui veut être indépendant, mais le cout de création d’une application sécurisée est aussi très cher et n’est rentabilisée qu’après plusieurs dizaines de milliers de téléchargements (pensez aux couts précédemment cites, et vous comprendrez que ce n’est pas parce qu’une application coute 50 ou 100.000 euro que vous la rembourserez avec 50 ou 100.000 téléchargements. :/
Ceci dit, je maintiens que les livres numériques sont chers, et ne devraient pas être aussi chers qu’une version papier. Mais il y a des contraintes qu’on ne découvre qu’en entrant dans le milieu du livre. Sad but true..
“Tous les types de supports et formats sont concernés EPUB, DRM, PDF, etc.”
Très franchement, la crédibilité de l’étude s’arrête à ce niveau selon moi. Cette phrase ne fait que prouver l’incompétence de la plate-forme qui a réalisé le sondage.
Et ce qui est encore plus fort, c’est que des blogueurs/sites/journalistes relayent sans se poser de questions, notamment…
“Depuis quand DRM est-il un format de livre numérique ?”
HS : @eric, si tu mets 5 jours à convertir un ouvrage de 100 pages avec tableaux, images et notes, tu as un gros problème au niveau de la prod. Même depuis un PDF pourri, ça ne devrait prendre qu’une journée max si les processus de prod sont bien pensés. Ce n’est pas critique ou pour remettre en cause tes compétences, c’est juste que c’est “anormal” d’un point de vue purement technique.
“Les livres sont dans un format numérique avant d’être confié à l’imprimeur donc mettre en avant le coup de production d’un ePub semble un peu léger.”
Absolument rien à voir.
Cela dépend du format numérique utilisé à la source.
Un fichier InDesign, outil majoritairement utilisé, c’est un enfer à convertir si le maquettiste ne sait pas correctement l’utiliser (et c’est malheureusement la norme).
Un fichier PDF, c’est le pire du pire.
Convertir revient donc majoritairement à préparer, nettoyer et corriger des exports complètement foireux ne serait-ce que pour garantir que les fichiers n’auront pas de problème sur le long terme. Et cela demande parfois beaucoup de travail.
Le coût, notamment pour des éditeurs indépendants, peut donc grimper assez rapidement selon le fichier numérique à utiliser pour convertir dans les formats de livres numériques. Mis en relation avec les volumes de ventes espérés, le coût de production peut donc peser assez significativement dans l’équation (et je soulignerai d’ailleurs que ces éditeurs indépendants le prennent souvent à leur charge pour proposer des prix accessibles).
@Yann totalement vrai, mais les gens s’en foutent un peu de tout cela, s’ils peuvent avoir quelque part du gratuit, ils le font. C’est aux industriels de faire mieux en terme de protection, s’il y a pas le choix sinon cela sera la mort du livre… C’est comme de faire confiance aux gens lorsqu’ils font les courses, si on ne met pas de portique avec alarme, cela sera la fin du commerce rapidement…
C’est malheureux mais ces gens qui se servent à tout va finissent pas tuer l’offre et/ou en augmenter le prix ou l’accès et cela au nom de leur liberté (vol que l’on ne nomme pas)… Les formats ouverts finissent par en payer les pots cassés alors que cela devrait être le contraire.
Bonjour !
Puisque vous parlez de livres numériques, je me permets de présenter ma maison d’édition. La Planète des Couleurs est une maison d’édition numérique créée en 2011. Elle édite actuellement une dizaine d’auteur, et son nombre de publication est en expansion croissante. Si vous cherchez des livres numériques contemporains et de qualité, n’hésitez pas à aller faire un tour sur le site : http://www.la-planete-des-couleurs.fr. Merci ! ^^