Interviewé sur Twitch TV, Hideo Kojima est (évidemment) revenu sur l’histoire de la série Metal Gear Solid. On a notamment appris que la liberté de ton du jeu, dans sa narration mais aussi son gameplay, était due à une faible pression de Konami, qui ne voyait pas dans le projet un véritable best-seller.
Personne, pas même moi, ne s’attendait à ce que Metal Gear Solid se vende. J’ai donc été chanceux puisque je n’étais pas obligé de me dire « Je dois absolument vendre ce jeu », et j’ai pu y mettre toutes les choses que j’aimais. […] Les personnes qui m’entouraient n’avaient pas d’attentes particulières. Je n’avais la pression du « tu dois vendre tant », donc c’était vraiment bien.
Finalement, la pression ne semble pas être le seul moyen de rendre un travail pointu et inventif. Bien au contraire !
Interrogé sur une licence qu’il aimerait ressusciter, Kojima a évoqué le cas de Silent Hill, tout en déclarant que ce serait difficile puisqu’il était une « poule mouillée » et « facilement effrayé par beaucoup de choses ». Il s’est néanmoins dit prêt à affronter ses cauchemars s’il avait l’occasion de retravailler sur la licence.
Évidemment, il ne faudra pas être pressé puisque son projet le plus attendu, Metal Gear Solid : Phantom Pain, ne sortira qu’en 2015. Vous pouvez en revanche lire nos récentes impressions sur le prologue Metal Gear Solid : Ground Zeroes.
À la cool !
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