Interrogé sur Twitter, Hideo Kojima s’est épanché sur le nom de son héros. Snake veut dire «Serpent». Au cas où !
La raison pour laquelle j’ai utilisé le nom de code Snake dans Metal Gear, c’est bien sur, car le serpent était le symbole le plus approprié pour désigner un personnage qui cache sa présence, et attaque sans aucun bruit. Je n’ai pas utilisé de race spécifique comme le cobra, l’anaconda ou la vipère, car le joueur incarne le protagoniste. J’ai choisi le terme SOLID, car c’est l’opposé de quelque chose de tendre.
C’est donc assez naturellement que le nom de l’ennemi juré de Snake (dans le premier épisode) a été choisi.
Comme dans chaque fin d’épisode, l’apparition d’un ennemi plus fort que le héros était nécessaire dans Metal Gear Solid. C’est le Serpent qui surpasse le serpent. C’est pour ça que l’on a pensé à un clone. La lutte entre SOLID et LIQUID. Et c’est devenu la série Metal Gear Solid.
Lors du développement de la suite de l’aventure, un troisième Snake fut nécessaire. Comme Solid et Liquid représentent un état naturel, le gaz aurait pu s’imposer, mais Gaz Snake n’était pas un joli nom. Donc j’ai utilisé le terme physique solidus/liquidus. SOLIDUS n’est pas un état formel, mais il représente la limite entre liquide et solide.
Monsieur Kojima oublie peut-être une autre de ses inspirations bien connue : Le personnage de Snake Plissken, un super soldat taciturne incarné par l’acteur Kurt Russell dans le film New York 1997 (de John Carpenter). Dans Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty, Snake prend également le pseudonyme d’Iroquois Pliskin, soulignant encore plus l’hommage au film.
Si vous voulez lire nos impressions concernant Metal Gear : Ground Zeroes, c’est par ici.
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