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Météo-France se dote de nouveaux supercalculateurs

Météo-France a dévoilé aujourd’hui s’être doté de nouveaux supercalculateurs au Centre de prévision de Toulouse. Ces supercalculateurs, parmi les plus puissants au monde, vont permettre de…

Météo-France a dévoilé aujourd’hui s’être doté de nouveaux supercalculateurs au Centre de prévision de Toulouse.

Ces supercalculateurs, parmi les plus puissants au monde, vont permettre de multiplier par 12 la puissance de calcul disponible, pour la prévision numérique et la recherche climatique. La puissance crête atteindra 1 Pétaflops, soit un million de milliards d’opérations par seconde, répartie entre deux supercalculateurs aux performances identiques. Développés par Bull, ils bénéficient d’un système de refroidissement innovant à l’eau, la consommation du nouveau système de calcul est inférieure à celle de son prédécesseur, malgré sa puissance de calcul nettement supérieure. Les composants chauds sont refroidis par contact avec une lame dans laquelle circule un liquide froid (15°C à l’entrée, 20°C en sortie). Ces nouveaux supercalculateurs ont une architecture scalaire massivement parallèle : ils décomposent les tâches à effectuer en milliers de sous-tâches qu’ils traitent de manière simultanée. Une prévision à 24 heures avec le modèle à maille fine Arome est exécutée en une demi-heure.

Les premières grandes évolutions en matière de prévision sont prévues au début de l’année 2015 !

MeteoFrance_SuperCalculateur

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20 commentaires
  1. “un million de milliards d’opérations par seconde”
    Il faut préciser “sur des nombres à virgule flottante. Ce qui est largement plus impressionnant.

  2. “La puissance crête atteindra 1 Pétaflops”…a bon. Je pensais que la puissance s’exprimait en watt. On m’aurait donc menti ?

  3. J’aurais bien aimer plus de details( le zoom de la photos est moisi par l’application)

    Quel processeur est utilisé?quel os? Comment ça ce gère? Concrètement ça sert a quoi?

    Genre je reste appuyer sur le bouton “home” je lui demande la météo de demain elle répondra avec une douce voix? Cf: Siri?

  4. @khadgare

    Je pense plutôt que la machine fera des calculs plus précis de la météo, donc déjà plus besoin de prendre de parapluie quand la météo annonce un beau temps (sisi, à chaque fois que je me fis à la météo je me fais couiller, cas isolé ? )

  5. @khadgare Il s’agit ici d’un calculateur habituel, processeurs intel xeon ivy bridge sous linux. Concrètement météo France développe des applications qui vont utiliser les données météos qu’ils ont depuis la nuit des temps pour prédire ensuite ce qu’il va se passer, tu peux par exemple regarder ce que fait le logiciel wrf pour avoir une idée.

  6. @khadgare

    – Processeur Ivy bridge
    – Réseau Infiniband
    – Système de fichier Lustre
    – OS: Linux
    – Ca se gère avec Slurm
    – Concrétement ça sert à complexifier les modèles pour avoir des mailles plus fines et/ou des paramétrisations plus réalistes mais plus coûteuse en temps de calcul.

  7. C’est bien d’investir comme ça ils auront tort plus vite sur leurs prévisions…Appelez ça une science…Se tromper constamment et appeler ça science ou ingénierie, j en ai mal…

  8. @Oufdedingue +1. Particulièrement la planification d’averses dans l’heure, c’est assez bluffant.

  9. @Oufdedingue : Bien détaillé comme Cluster, tu bosses chez Bull ? 😛

    @mpolo : avec des processeurs vectoriels et une archi spécifique, je doute que tu puisses en faire quelque chose !

  10. @Plop

    Pas chez Bull non. Pour revenir sur les anciens calculateurs, même avec les proc vectoriels, n”importe quoi peut tourner dessus, ça sera juste très (éventuellement très très très) lent (et parfois un peu prise de tête à la compilation).

  11. Arf, j’y ai cru jusqu’à ce que lise “Développés par Bull”.

    Mince, ça ne fonctionnera pas….

  12. @RHAtatouille : not sure if serious or just trolling…

    je t’invite à faire quelques recherches sur le sujet avant de déclarer qu’il ne s’agit pas d’une science.

    Il s’agit quand même de simuler numériquement des phénomènes physiques complexes, couplés les uns aux autres, avec des échelles spatiales et temporelles très différentes. C’est juste extrêmement complexe à modéliser, et il y a de fortes limitations liées à des contraintes matérielles. D’où l’intérêt de déployer des supercalculateurs toujours plus puissants, pour pouvoir améliorer la précision des simulations.

  13. je pense qu’ils devraient ajouter un peu de matos genre :
    tarots
    pendule
    boule de cristal
    ce qui ferait enfin pencher leurs statistiques de prédictions au delà du seuil du hasard.
    Les mouvements atmosphériques restent bien quelquechose d’obscur et très difficile à évaluer souvent au delà de quelques heures.
    il se trouve que parfois, les préDICTions pour le lendemain arrivent à tomber juste, et hop le cerveau humain croit que c’est dû aux calculs…

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