Spoiler : Broken Age est, au terme de l’acte 1, une très belle réussite.
Après avoir réussi l’exploit d’être une des campagnes Kickstarter les plus réussies de l’histoire avec 3 336 371 $ récoltés sur les 400 000 demandés, Broken Age, le dernier titre de Tim Schafer et de son studio Double Fine, avait intérêt à être sacrément bon.
C’est d’autant plus une réussite pour les vieux joueurs comme moi — qui ont été bercés aux jeux d’aventure en point and click par les Full Throttle, les Monkey Island et autres perles du feu Lucas Arts de l’époque — que les sensations de jeu sont sensiblement les mêmes qu’à l’époque, ce qui est un petit tour de force.
C’est comme si mémé Schafer avait pasteurisé et mis en conserve son petit savoir-faire d’il y a 16 ans et qu’on s’en resserve une part après tout ce temps sans avoir pu y retoucher. Effet immédiat : on retombe instantanément en enfance.
L’histoire de ces deux adolescents dont la jeunesse est brisée, chacune de manière différente, nous absorbe complètement. Le rythme est maîtrisé, jusqu’au twist final — que l’on peut voir venir si l’on est assez attentif — qui laisse présager que du bon pour l’acte 2. Le fait de pouvoir passer sans aucune contrainte d’une histoire à l’autre permet, en plus, de ne jamais vraiment se lasser.
Quant à la direction artistique, mais CETTE DIRECTION ARTISTIQUE mes amis ! Elle est DI-VINE ! Seuls quelques bugs de superposition viennent, parfois, nous rappeler que nous sommes bien devant un jeu vidéo et pas devant un film d’animation d’excellente facture. Les musiques aussi sont très bien fichues et sont à la hauteur de la réussite graphique du titre.
Les dialogues hilarants sont servis par un doublage (anglais seulement) de très haute volée et exécuté, soyons d’accord, par la crème de la crème : Jack Black, Elijah Wood et j’en passe. Le jeu bénéficie d’ailleurs d’une traduction française très correcte ce qui permettra à ceux qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare de bénéficier du jeu des acteurs et d’une bonne compréhension de l’histoire.
En fait, le plus gros défaut de ce formidable point and click de Tim Schafer, c’est que… c’est un jeu de Tim Schafer. Du coup, on se retrouve assez vite à cliquer partout et à drag and drop dans tous les sens tous les objets que l’on possède avant de, finalement, trouver la solution capillotractée à un problème qui nous est posé. Parce que la logique est toujours un peu fucked up dans les point and click de Tim. C’est comme ça.
Avant de vous rendre un verdict final à la sortie de l’acte 2, je pense que la question que vous devez vous poser pour savoir si vous devez prendre ou non Broken Age, est : aimiez-vous les point and click Lucas Arts de la belle époque ? Si vous êtes trop jeune pour connaître ce temps béni, alors premièrement il est toujours temps de s’y mettre et deuxièmement, Broken Age peut également être une formidable introduction au genre.
Broken Age est disponible sur PC, Mac et Linux pour 23 €.
Après avoir réussi l’exploit d’être une des campagnes Kickstarter les plus réussies de l’histoire avec 3 336 371 $ récoltés sur les 400 000 demandés, Broken Age, le dernier titre de Tim Schafer et de son studio Double Fine, avait intérêt à être sacrément bon.
C’est d’autant plus une réussite pour les vieux joueurs comme moi — qui ont été bercés aux jeux d’aventure en point and click par les Full Throttle, les Monkey Island et autres perles du feu Lucas Arts de l’époque — que les sensations de jeu sont sensiblement les mêmes qu’à l’époque, ce qui est un petit tour de force.
C’est comme si mémé Schafer avait pasteurisé et mis en conserve son petit savoir-faire d’il y a 16 ans et qu’on s’en resserve une part après tout ce temps sans avoir pu y retoucher. Effet immédiat : on retombe instantanément en enfance.
L’histoire de ces deux adolescents dont la jeunesse est brisée, chacune de manière différente, nous absorbe complètement. Le rythme est maîtrisé, jusqu’au twist final — que l’on peut voir venir si l’on est assez attentif — qui laisse présager que du bon pour l’acte 2. Le fait de pouvoir passer sans aucune contrainte d’une histoire à l’autre permet, en plus, de ne jamais vraiment se lasser.
Quant à la direction artistique, mais CETTE DIRECTION ARTISTIQUE mes amis ! Elle est DI-VINE ! Seuls quelques bugs de superposition viennent, parfois, nous rappeler que nous sommes bien devant un jeu vidéo et pas devant un film d’animation d’excellente facture. Les musiques aussi sont très bien fichues et sont à la hauteur de la réussite graphique du titre.
Les dialogues hilarants sont servis par un doublage (anglais seulement) de très haute volée et exécuté, soyons d’accord, par la crème de la crème : Jack Black, Elijah Wood et j’en passe. Le jeu bénéficie d’ailleurs d’une traduction française très correcte ce qui permettra à ceux qui ne sont pas à l’aise avec la langue de Shakespeare de bénéficier du jeu des acteurs et d’une bonne compréhension de l’histoire.
En fait, le plus gros défaut de ce formidable point and click de Tim Schafer, c’est que… c’est un jeu de Tim Schafer. Du coup, on se retrouve assez vite à cliquer partout et à drag and drop dans tous les sens tous les objets que l’on possède avant de, finalement, trouver la solution capillotractée à un problème qui nous est posé. Parce que la logique est toujours un peu fucked up dans les point and click de Tim. C’est comme ça.
Avant de vous rendre un verdict final à la sortie de l’acte 2, je pense que la question que vous devez vous poser pour savoir si vous devez prendre ou non Broken Age, est : aimiez-vous les point and click Lucas Arts de la belle époque ? Si vous êtes trop jeune pour connaître ce temps béni, alors premièrement il est toujours temps de s’y mettre et deuxièmement, Broken Age peut également être une formidable introduction au genre.
Broken Age est disponible sur PC, Mac et Linux pour 23 €.
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