Françoise Castex, député socialiste européenne, qui avait saisi la commission à ce sujet au début de l’année 2013, s’en réjouit et voit dans ce vote une “preuve que les usagers ne sont pas paranoïaques et que l’IP tracking n’est pas qu’une préoccupation franco-française”. Jusqu’à présent, seules la CNIL et la DGCCRF s’étaient prononcés sur la question.
La commission va donc mener son enquête. Dans un premier temps pour évaluer la fréquence de cette pratique. S’il y a lieu, les instances européennes légiféreront à nouveau afin de la limiter, si ce n’est l’empêcher.
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Il était temps… Quand on voit que rafraîchir la page SNCF fait doubler voire tripler les prix parce qu’ils enregistrent notre IP… Scandaleux
Le tout est de savoir
– combien de temps va prendre l’enquête
– combien de temps vont prendre les consultations
– combien de temps va prendre la rédaction d’un projet de loi qui ne doit pas faire trop d’ombre aux acteurs du marché qui trackent
– combien de temps a s’écouler avant qu’on ne rediscute le projet de loi amendé
– combien de temps va s’écouler avant qu’une décision soit prise
– combien de temps va s’écouler avant que la loi soit adoptée
mais d’ici là on n’en parlera probablement plus.
A ce rythme, les gens vont finir par utiliser Tor pour acheter une billet d’avion :p