Oui, parce que, aux États-Unis, des entreprises créent les jeux aux besoins des DRH pour tester telle ou telle compétence. Bienvenue en 2014.
Une de ces entreprises qui crée ces jeux d’embauches s’appelle Knack. Non, ils n’ont rien à voir avec ce jeu un peu moyen qu’on vous a servi il y a quelques semaines. Cette start-up crée des jeux qui mettront à l’épreuve la capacité des candidats à se concentrer, à être multitâche, à être soigneux ou à être créatifs.
Ils sont conseillés par Erik Brynjolfsson qui est économiste au MIT. Interrogé par le New York Times, il explique qu’il a moyen d’optimiser l’investissement d’argent dans les ressources humaines, ce qui représente des billions (milliers de milliards) de dollars.
Il y a énormément d’argent à générer à mieux faire correspondre les carrières des candidats à leurs compétences intrinsèques.
Et Knack n’est pas la seule boîte à avoir reniflé ce marché juteux. D’autres entreprises aux noms incroyables comme ConnectCubed, Good.Co, Evolv, Prophesy Sciences souhaitent également fournir des outils aux DRH pour les aider dans leurs processus de recrutement.
Beaucoup de questions sont soulevées par le New York Times quant à ces nouvelles façons de recruter leurs employés. Il est vrai que ces pratiques vont permettre à des profils atypiques d’émerger. Ceux qui ont de réelles capacités, mais qui n’ont pas eu les moyens (intellectuels ou financiers) de rentrer dans une école prestigieuse. Mais comment être sûr que les outils fournis par ces start-ups correspondent bien aux qualités recherchées dans le cadre du travail demandé ?
En tout cas, si j’étais vous, je me mettrais immédiatement à Mushihime-sama Futari. Juste histoire de faire bonne figure pour votre prochain entretien d’embauche. Je vous préviens, vous ne serez pris que si vous faites un one credit en ultra.
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