Sérieusement, on commence vraiment à pouvoir bien s’éclater à plusieurs sur PC. Nidhogg en rajoute encore une couche avec un formidable jeu pour 2 joueurs.
De mon temps, c’était encore sur consoles Nintendo qu’on trouvait de quoi se marrer sur le même sofa. Mais en attendant Mario Kart 8 et Super Smash Bros., qu’est-ce qu’on peut bien se mettre de récent sous la dent pour se donner de bons coups de coude sur le son des manettes qui s’entrechoquent ? Hé bien figurez-vous que c’est sur PC qu’on s’amuse le mieux en ce moment. Je vous ai déjà parlé de Samurai Gunn la semaine dernière. C’était pour s’amuser à 4. Nidhogg, quant à lui, c’est vraiment pour se défier à 2.
Quand je dois définir Nidhogg, j’utilise cette phrase : « C’est un peu comme du Rugby, mais avec des épées ». Du coup on me comprend encore moins et on m’invite à faire une partie de FIFA. Ce qui me rend triste. Mais pourtant, Nidhogg est bien un jeu de domination de terrain puisque le but du jeu est d’atteindre l’autre bout du niveau en 2D.
Sauf que pour faire avancer le scrolling, on doit être le dernier à avoir tué. Une flèche affublée d’un « GO » de votre couleur témoignera de l’avantage que vous aurez obtenu. Sans quoi, si vous tentez d’aller dans « votre sens » vous disparaîtrez dans les limbes du hors champ et vous réapparaîtrez devant votre adversaire qui aura eu l’occasion de faire avancer l’écran à son avantage. Terriblement intelligent. Il y aura donc deux rôles qui seront en permanence joués. Celui de l’attaquant, celui qui doit juste passer, et celui du défenseur, celui qui doit obtenir la tête de son adversaire afin de pouvoir continuer. Et bien qu’on ait exactement les mêmes armes à sa disposition, le jeu ne se joue absolument pas de la même manière en fonction qu’on soit attaquant ou défenseur.
Le jeu propose un gameplay extrêmement riche avec un stick et deux boutons seulement (action et saut). On démarre par défaut avec une épée et vous avez plusieurs gardes qui ont leurs avantages et leurs défauts (garde basse protège des roulades, garde haute protège des lancés d’épée et de certains sauts).
À vous de vous approcher suffisamment de l’adversaire et de l’embrocher pour le tuer en un seul coup avant que lui ne le fasse. Chaque duel est tendu, car le fait de se mettre à portée de pourfendre votre opposant signifie obligatoirement que vous vous mettez également à portée d’un coup d’estoc de sa part. Il existe d’autres stratégies alternatives à base de dive kick, de roulades et de lancer d’épées. Il est également tout à fait possible de se faire désarmer (en touchant la garde de l’épée) ce qui handicapera grandement votre adversaire. Car à mains nues, il ne sera possible de tuer son adversaire qu’en le mettant à terre et en lui assénant un coup de grâce.
La direction artistique du jeu est fumée. Et il est impossible de lui trouver la moindre incohérence. Tout est CHELOU. Les musiques dynamiques sont CHELOUES, les graphismes sont CHELOUS, les couleurs sont CHELOUS, les animations quelque peu rotoscopiques des personnages sont tout aussi CHELOUES. Je crois que le paroxysme du CHELOU est atteint quand, victorieux, on se rue vers l’arrivée afin se faire bouffer par le Nidhogg, en guise de scène de victoire. Toutefois, tout ce CHELOU, ça marche. Ça ne plaira pas à tout le monde, mais ça marche.
Ce jeu est-il formidable ? Oui. Il y a quelque chose de formidable dans le design général du jeu. On sent que le jeu a été sujet à de nombreux rééquilibrages et à une réflexion poussée. C’est un jeu qui a été très bien conçu. Après, ce jeu est-il sans défauts ? Non. Le premier d’entre eux, c’est bien sûr son prix. Exactement comme pour Samurai Gunn, 14 euros, c’est toujours trop cher pour un jeu de cette trempe, qui n’a pas grand intérêt ni en solo, ni en online. On pourra également se plaindre de quelques hitboxes un peu capricieuses. Nidhogg reste malgré tout un jeu extraordinaire pour les compétiteurs. Il serait bête de ne pas s’essayer à ce petit coin de paradis pour les duellistes ; quand son prix aura diminué bien sûr.
Nidhogg est disponible sur PC, pour le prix de 14 euros.
De mon temps, c’était encore sur consoles Nintendo qu’on trouvait de quoi se marrer sur le même sofa. Mais en attendant Mario Kart 8 et Super Smash Bros., qu’est-ce qu’on peut bien se mettre de récent sous la dent pour se donner de bons coups de coude sur le son des manettes qui s’entrechoquent ? Hé bien figurez-vous que c’est sur PC qu’on s’amuse le mieux en ce moment. Je vous ai déjà parlé de Samurai Gunn la semaine dernière. C’était pour s’amuser à 4. Nidhogg, quant à lui, c’est vraiment pour se défier à 2.
Quand je dois définir Nidhogg, j’utilise cette phrase : « C’est un peu comme du Rugby, mais avec des épées ». Du coup on me comprend encore moins et on m’invite à faire une partie de FIFA. Ce qui me rend triste. Mais pourtant, Nidhogg est bien un jeu de domination de terrain puisque le but du jeu est d’atteindre l’autre bout du niveau en 2D.
Sauf que pour faire avancer le scrolling, on doit être le dernier à avoir tué. Une flèche affublée d’un « GO » de votre couleur témoignera de l’avantage que vous aurez obtenu. Sans quoi, si vous tentez d’aller dans « votre sens » vous disparaîtrez dans les limbes du hors champ et vous réapparaîtrez devant votre adversaire qui aura eu l’occasion de faire avancer l’écran à son avantage. Terriblement intelligent. Il y aura donc deux rôles qui seront en permanence joués. Celui de l’attaquant, celui qui doit juste passer, et celui du défenseur, celui qui doit obtenir la tête de son adversaire afin de pouvoir continuer. Et bien qu’on ait exactement les mêmes armes à sa disposition, le jeu ne se joue absolument pas de la même manière en fonction qu’on soit attaquant ou défenseur.
Le jeu propose un gameplay extrêmement riche avec un stick et deux boutons seulement (action et saut). On démarre par défaut avec une épée et vous avez plusieurs gardes qui ont leurs avantages et leurs défauts (garde basse protège des roulades, garde haute protège des lancés d’épée et de certains sauts).
À vous de vous approcher suffisamment de l’adversaire et de l’embrocher pour le tuer en un seul coup avant que lui ne le fasse. Chaque duel est tendu, car le fait de se mettre à portée de pourfendre votre opposant signifie obligatoirement que vous vous mettez également à portée d’un coup d’estoc de sa part. Il existe d’autres stratégies alternatives à base de dive kick, de roulades et de lancer d’épées. Il est également tout à fait possible de se faire désarmer (en touchant la garde de l’épée) ce qui handicapera grandement votre adversaire. Car à mains nues, il ne sera possible de tuer son adversaire qu’en le mettant à terre et en lui assénant un coup de grâce.
La direction artistique du jeu est fumée. Et il est impossible de lui trouver la moindre incohérence. Tout est CHELOU. Les musiques dynamiques sont CHELOUES, les graphismes sont CHELOUS, les couleurs sont CHELOUS, les animations quelque peu rotoscopiques des personnages sont tout aussi CHELOUES. Je crois que le paroxysme du CHELOU est atteint quand, victorieux, on se rue vers l’arrivée afin se faire bouffer par le Nidhogg, en guise de scène de victoire. Toutefois, tout ce CHELOU, ça marche. Ça ne plaira pas à tout le monde, mais ça marche.
Ce jeu est-il formidable ? Oui. Il y a quelque chose de formidable dans le design général du jeu. On sent que le jeu a été sujet à de nombreux rééquilibrages et à une réflexion poussée. C’est un jeu qui a été très bien conçu. Après, ce jeu est-il sans défauts ? Non. Le premier d’entre eux, c’est bien sûr son prix. Exactement comme pour Samurai Gunn, 14 euros, c’est toujours trop cher pour un jeu de cette trempe, qui n’a pas grand intérêt ni en solo, ni en online. On pourra également se plaindre de quelques hitboxes un peu capricieuses. Nidhogg reste malgré tout un jeu extraordinaire pour les compétiteurs. Il serait bête de ne pas s’essayer à ce petit coin de paradis pour les duellistes ; quand son prix aura diminué bien sûr.
Nidhogg est disponible sur PC, pour le prix de 14 euros.
🟣 Pour ne manquer aucune news sur le Journal du Geek, abonnez-vous sur Google Actualités. Et si vous nous adorez, on a une newsletter tous les matins.