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Une étude montre que des éditeurs professionnels alimentent les systèmes P2P mondiaux depuis la France

A l’occasion de la dernière édition de la conférence internationale IEEE P2P qui s’est tenue Italie, une équipe de chercheurs de Télécom SudParis, de l’Université Carlos…

A l’occasion de la dernière édition de la conférence internationale IEEE P2P qui s’est tenue Italie, une équipe de chercheurs de Télécom SudParis, de l’Université Carlos III de Madrid, de l’Université de l’Orégon et de l’Institute IMDEA Networks ont publié un article scientifique sur l’évolution du téléchargement de fichiers P2P en France depuis Hadopi.

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Les résultats de leur étude montrent que le nombre de téléchargements illégaux a baissé de 71% depuis l’adoption de la loi. Pour autant, les échanges de fichiers P2P dépendent de certains acteurs clés du réseau, les éditeurs, qui mettent à disposition sur le système des fichiers sous copyright. L’étude démontre ainsi qu’au cours de la 1re année d’application de la loi, le nombre de contenus mis en ligne depuis la France a augmenté de 18 %. Ce phénomène s’explique par le fait que les éditeurs professionnels BitTorrent ont trouvé un fournisseur accommodant, par lequel ils ont pu développer leur activité en bénéficiant d’un niveau de risque très faible.

« La loi Hadopi n’a pas pris en compte le fait que l’échange de fichiers P2P est un marché mondial, de sorte que même lorsque l’on parvient à réduire les téléchargements au niveau local, les utilisateurs hébergés dans un pays peuvent toujours alimenter en contenus le reste de la planète » explique Noël Crespi, chercheur à Télécom SudParis.

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Par conséquent, les résultats de l’étude démontrent que si la loi Hadopi a permis de réduire le nombre de téléchargements, elle n’a pu empêcher que des éditeurs professionnels alimentent les systèmes P2P depuis la France.

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16 commentaires
  1. Baissés de 71% ? Je dirais plutôt que les gens ont trouvés des alternatives pour ne pas se faire chopper. Comme ne pas télécharger via des plateformes comme mega par exemple.

  2. C’est quoi le rapport entre ce qu’ils appellent les “cyberlockers” (fileserve, megaupload, etc..) et le P2P ??

  3. Absolument rien compris. Vous mélangez un article sur le p2p et montrez des chartes graphiques sur le direct download.

  4. @ Greg: à ben merci pour le pavé imbuvable, il est 22h30 et j’ai pas spécialement envie de lire un truc comme ça et en anglais, à cette heure ci…
    JdG faite votre boulot parce que cette article est vraiment très brouillon !

  5. “la hadopi…elle n’a pu empêcher que des éditeurs professionnels alimentent les systèmes P2P depuis la France.”

    Et alors? c’est interdit d’utiliser légalement le p2p? Ca fait mal à la tête cette conclusion monté à l’envers qui me fait remettre en cause les définitions de éditeur et professionnelles. Se sont en fait des synonymes de criminels? Donc les éditeurs professionnels sont des criminels, ah oui maintenant on comprend!

  6. J’ai regardé le rapport de la recherche.
    En gros les chercheurs ont voulu mesurer l’impact de la fermeture de Megaupload et la mise en place de la HADOPI en france sur les téléchargements en P2P.

    D’après leur étude, après la fermeture de Megaupload, tout le monde s’est un peu calmé.
    Concernant la France, le nb d’upload de fichiers P2P a augmenté (+18%), le téléchargement a diminué de 71%. Ils ont ensuite divisé les uploaders (les publishers) en trois catégories: Ceux qui upload très peu, ceux qui upload de temps en temps, et ceux qui upload beaucoup.

    Leur conclusion est que :
    – Les petits uploaders ont arrêté
    – Les gros ont d’avantage uploader
    – “Therefore, legally savvy publishers (uploaders) are willing to take the chance and operate from France and are not concerned about a potentially small fine”
    En gros ils pensent que les gros uploader de fichiers illégaux hébergent en France car les sanctions sont faibles.

    Et à la fin en gros ils disent qu’ils peuvent pas prouver le lien entre “la fermeture de megaupload” “HADOPI” et la hausse des uploads en France

  7. Salut, pourquoi mega est-il mauvais si on télécharge dessus? J’ai du louper un (gros) chapitre… C’est du DDL pourtant donc c’est sensé être un peu plus « safe » non?

  8. J’avoue n’avoir pas compris grand chose à cet article.
    Qu’est-ce que vous entendez par “editeur professionel” ?
    J’ai l’impression que même vous ne savez pas trop.

  9. Comment j’en ai plus rien a foutre de tous cette merde hadopi et tout…Je fais ma vie, je down s’que je veux, no stress, comme avant.

    Hadopi/ayants droits : allez vous faire enculé!!!!

    Voila.

  10. @SirShizuka et les autres, vous pouvez au moins lire la conclusion. Ici le terme professionnel ne désigne pas une personne travaillant, mais les personnes passés maitre dans l’art de déverrouiller les protections des fichiers sous copyright et de les mettre à disposition sur le réseau.

    Autrement dit, ils prouvent ce que tout le monde savait déjà, mais que le gouvernement refuse de dire. Il y a bien eu une baisse du téléchargement de la part des utilisateurs lambda (71%, ce n’est pas rien), mais il y a eu une inefficacité complète à arrêter ceux qui fournissent les fichiers.

    Il y a même eu un effet pervers car ces “seeders” pour reprendre le terme torrent ont augmenté de 18%, donc une partie non négligeable a acquis les compétences nécessaires pour éviter de se faire voir par Hadopi.

    Ramené à n’importe quel autre délit de la loi Française, cela reste des grosses dépenses pour du menu fretin.

  11. @Kokacoke Merci de éclaircissement !

    Je propose de remplacer Greg par Kokacoke car l’article personne ne l’a compris…

  12. Je n’ai pas tout compris hadopi, les éditeurs professionnels qui alimentent les systèmes P2P mondiaux depuis la France, alors c’est légal puisque ce sont les professionnels ?

Les commentaires sont fermés.

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